Le projet de BIP sur l’avenue du Parisis ne correspond pas à l’intérêt général et aux besoins des populations de cette partie du Val d’Oise, l’opposition des populations concernées ne cesse de grandir. De nombreux élus de toutes sensibilités rejettent ce projet. Il est d’une autre époque, il ne tient aucun compte des évolutions et avis des chercheurs du GIEC et des conséquences des interventions humaines pour le dérèglement climatique.

Au nom de l’attractivité et d’un Paris « Ville monde » la population d’Ile de France souffre de la dégradation de sa qualité de vie conséquence de la densification et de l’urbanisation, au détriment du maintien social et économique de d’autres régions.

Les emprises du BIP sont parmi les derniers espaces naturels qu’ils faut préserver pour conserver, un peu de qualité de vie. C’est un patrimoine naturel public, commun, avec une riche biodiversité qui doit être protégée avec ses coulées bleue et verte permettant la continuité écologique et paysagère.

Il est important d’investir dans des mobilités douces, d’avenir, correspondant aux besoins des usagers : maillages de bus, amélioration sensible du RER D, pistes cyclable sécurisée avec garages à vélos ;

La voie rapide du BIP ne va pas fluidifier le trafic, elle va l’accroitre et saturer les villes traversées. L’ADEME affirme que la création de voies routières supplémentaires génère une augmentation du trafic routier.

Le lien entre l’importance du trafic routier et du survol aérien engendre une mauvaise qualité de l’air autour de toute la plateforme de Roissy CDG, aussi dangereuse pour les populations riveraines que prêt du périphérique de Paris. C’est clairement établi, rien ne doit être fait qui aggraverait la qualité de vie des familles, particulièrement des enfants. Il n’est pas utile d’accroitre les pollutions sonores et celle de l’air occasionnées par la circulation routière et le trafic aérien de Roissy CDG.

Ce projet de BIP est en total contradiction avec l’objectif ZEN et ZAN affichés dans le SDRIF-E. L’artificialisation proposée provoquerait la disparition d’un poumon vert, d’un ilot de fraicheur avec destruction de jardins partagés, de bois et d’une ferme avec ses prairies. C’est intolérable.

Pour toutes ses raisons, le MNLE 93 NEP exprime un avis défavorable à la création du BIP sur l’avenue du Parisis.

Le 13 mars 2024

Note : le BIP est le Boulevard Intercommunal du Parisis

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