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Green Docks Gennevilliers : Ce n’est pas une vraie infrastructure multimodale !

Green Docks Gennevilliers : Ce n’est pas une vraie
infrastructure multimodale !

Proposé par le promoteur international Goodman, spécialiste de la logistique, ce projet, serait implanté à Gennevilliers sur un terrain d’HaropaPort, Etablissement public qui gère les équipements portuaires du Havre, de Rouen et de Paris.
Les maires de ces villes portent, dans l’opacité, l’idée d’une métropole du Havre à Paris. Ils poussent à la réalisation de ce gigantesque entrepôt routier sur les berges de la Seine fonctionnant 24 h sur 24. Dans une démarche libérale et autoritaire, comme pour la métropolisation, le Grand Paris Express ou encore le futur « héritage » des JOP2024, ils agissent sans véritable concertation ni réponse aux interpellations des citoyens, de leurs associations et des villes voisines impactées.
Faire le choix du développement économique, moderniser et mieux localiser les entrepôts est
nécessaire. Mais ce nouvel équipement destiné, en partie, à une population parisienne plus ou moins aisée, adepte du ecommerce, des achats en ligne et de la livraison à domicile, seratil vraiment le « transport du dernier kilomètre » remplaçant avantageusement des entrepôts plus lointains ou bien contribueratil à renforcer l’envahissant et antisocial phénomène Amazone mortel pour le commerce de proximité ?

Comment parler de « port multimodal » quand seulement 15% du trafic induit sera fluvial,
les 85% restant alourdissant l’encombrement des routes par de nouveaux camions.

Et pourtant, il existe sur le port des voies ferrées qui pourraient contribuer au ferroutage
(remorques sur wagons).
Avec ce projet les Maires confortent le « tout camion », ils le renforcent dans un secteur d’ÎledeFrance déjà saturé et pollué.
Pour répondre aux cris d’alerte des chercheurs du GIEC face aux catastrophes environnementales, au risque de millions de réfugiés climatiques et appliquer réellement les
choix de la COP 21 de 2015 au Bourget, il est indispensable d’utiliser en priorité les transports
décarbonés (fluvial, ferré, vélo cargo pour les livraisons).

Ce bâtiment pharaonique est démesuré : 90 000 m2, 600 m de long, 35 m de haut en bord de Seine ! 
Il ne serait pas sans conséquence sur la biodiversité, sur la continuité et la tranquillité écologique pour la faune (53 espèces) et la flore. La trame environnementale,
bleue, verte et noire (bruit et lumière nocturne) serait ainsi affectée.

C’est une menace directe pour la zone Natura 2000 et la réserve ornithologique de l’IleStDenis. L’impact sur un îlot de fraîcheur si indispensable face au dérèglement climatique serait important. C’est l’opposé des objectifs d’intérêt général, d’insertion urbaine et paysagère annoncés. Le partage avec les activités de loisirs, de promenade est remis en cause.
Les mesures annoncées, matériaux biosourcés, géothermie, une ferme urbaine de 1,7
ha sur le toit,11 000 m2 de panneaux photovoltaïques, sont du greenwashing pour faire
admettre un projet qui ne répond pas aux besoins de services et de structures de
proximité des populations.

Le MNLE apporte son soutien aux nombreuses mobilisations pour une logistique durable et multimodale respectant l’environnement et le cadre de vie des humains et du vivant en général.

Pantin, le 12 janvier 2023

 

Texte MNLE Green Dock 3-VF

Carrière de Vaujours : Placoplatre exclue le cadre de vie et l’avenir du vivant

Avis du MNLE sur le projet Placoplatre

Depuis 2012, le groupe Saint Gobain (CAC 40) est propriétaire de l’usine Placoplatre de
Vaujours. Les terrains de proximité ont la particularité d’avoir été durant des années (1955/
1997) le champ d’opérations militaires avec le CEA, expérimentant dans ses casemates les
explosions préparatoires au nucléaire. Aujourd’hui Placoplatre, 1er site de transformation en
Europe, veut faire alléger les servitudes mises en place par les préfets pour pouvoir exploiter
à « ciel ouvert » pendant 48 ans et extraire les 7 millions de tonnes de gypse contenus dans
42,6 hectares de terrain. Ces servitudes d’utilité publique visent à limiter l’occupation du site
afin d’éviter les risques de contamination résiduelle de substances radioactives et
pyrotechniques. Malgré les alertes des chercheurs du GIEC sur l’impact de l’intervention
humaine pour une exploitation maximum des ressources, les décisions de la COP 21 au
Bourget, les bouleversements climatiques et les nombreuses alarmes sur la disparition de
multiples espèces, pour Placoplatre les conséquences sur la biodiversité seraient« faibles »
et « négligeables » !
L’étude d’impact de la faune et la flore mentionne la présence de 58 espèces protégées dont
25 à fort enjeux de conservation ! Les 17 hectares de terres boisées, zones humides, étangs
et prairies menacés de destruction constituent leur habitat naturel. C’est aussi un ilot de
fraicheur avec des arbres jouant un rôle de régulateurs. Dans ce cadre, que deviennent les
trames verte, bleue, noire (travail de nuit et luminosité) et les paysages vallonnés des villes
de Vaujours, Coubron et Courtry ? Pour le SDRIF de 2013 c’était des espaces boisés et
naturels à préserver et à valoriser et des carrières de gypse d’intérêt national !
Déjà en 2018 les mobilisations avaient fortement interpellé sur ce projet, l’exploitation par
cavage était préférée. Rien ne lève actuellement les interrogations sur les principaux risques
environnementaux sur l’eau, les sols et sous-sols, la destruction d’un milieu naturel pour
plusieurs dizaines d’années, les nuisances de l’exploitation (bruit, explosion, pollution de
l’air, poussière, circulation, etc…) pour le cadre de vie des habitants des villes riveraines.
Il n’est donné aucune information confirmée sur la distance minimale des tirs avec des
explosifs utilisés lors de l’exploitation pour éviter la fragmentation des galeries souterraines,
(minimum 300 mètres). Il n’est rien dit non plus sur les mesures organisationnelles et
techniques pour répondre aux accidents et risques industriels sur ce site.
L’exploitation est annoncée à « ciel ouvert » du lundi au vendredi de 4h à 22h mais rien sur
la pollution sonore et atmosphérique, les poussières industrielles, l’impact sur le quotidien
des salariés et riverains, déjà impactés par plus de 300 camions par jour ! Il n’est pas
démontré que « les compensations » de comblements et de « greenwashing »
correspondent à l’équivalent écologique, social et environnemental entre les pertes et les
mesures prévues.
Pour toutes ces raisons le MNLE-93 et Nord Est Parisien émet un avis défavorable

MNLE93AvisPlacoplatre dec 2022

Fort d’Aubervilliers Enquête publique sur la modification apportée au PLUI Plaine Commune Contribution du MNLE 93 NEP – Pantin le 12 novembre 2022

La modification apportée au PLUI Plaine-Commune sur l’OAP Fort d’Aubervilliers ne répond pas aux différentsjugements de février, mars et juillet 2022 de la Cour administrative d’appel de Paris qui a donné raison auCollectif de défense des jardins ouvriers dans sa lutte pour leur préservation. Les multiples contradictions et /ou incertitudes du document modificatif confirment que les attentes, besoins et compétences des habitants-tes sont ignorés-ées, démontrent la mise en application de choix politiques au service de la spéculation
immobilière. La destruction massive de ces jardins ouvriers va à l’encontre totale d’une amélioration de l’environnement de toute la ville, de la réponse obligatoire au réchauffement climatique.

Une incertitude sur une partie des jardins ouvriers concernée par les galeries techniques de la gare.
Une partie des jardins servira temporairement comme débarras de chantierICPE au service du projet de la gare. Or, on a su construire des galeries techniques sans forcément excaver totalement, à ciel ouvert. Heureusement d’ailleurs car la métropole ne serait qu’un vaste trou béant avec des montagnes de terres en attente d’être déplacées. Cette technique doit donc être utilisée afin de préserver de tout risque de dégradation par pollution de la qualité des terres des jardins.

Ce zonage n’est pas compatible avec les objectifs poursuivis par le SDRIF
Même s’il est en révision, le
Schéma Directeur Régional d’IledeFrance (SDRIF) adopté par le Conseil Régional le 18 octobre 2013 est encore d’actualité et à ce titre, les préconisations qui vont dans le sens de la préservation des espaces verts, ilots de fraicheurs doit être plus que jamais préservée. L’un des objectifs du SDRIF est d’arriver à une surface en espaces verts de 10m² par habitant. A Aubervilliers c’est 1,42m2 par habitants ! Nous sommes donc très loin de cet objectif surtout si on compare avec les 15m² recommandés par l’OMS. Les 3875,7m² en zone Nj doivent répondre à cet objectif sans préciser vraiment lequel. Ils s’ajoutent aux 8,5 ha de jardins conservés en zone naturelle dans le PLUi. Sans préciser desquels il s’agit. Mais surtout, aucun bilan global des espaces verts sur l’ensemble de la ZAC n’est clairement
exprimé.
Sans doute aussi parce qu’il y a une incertitude sur la possible reconstitution des jardins ouvriers du secteur Nj1 comme il est dit.
Une gare disproportionnée par rapport aux réels besoins
On peut s’interroger sur la nécessité de la gare pour la ligne 15 à 100m du métro de la ligne 7. Mais au regard des plans de la phase 2, c’est une fois de plus un prétexte pour justifier un projet immobilier d’ampleur. 900 logements supplémentaires sur le secteur Gare, apparition d’une tour, apparemment dédiée à du logement, des bureaux et des commerces, sur une emprise de jardins supplémentaire. Les situations du climat, de la pollution et du mal-être des habitants sont ignorées. Arrêtons de satisfaire la boulimie des lobbies du BTP, et
de la rentabilité financière au profit des 400 000 logements vides sur Paris, des plus de 4 millions de m2 de bureaux inoccupés transformables en IDF, de la mutation en logements de loisirs (AIRBNB).

Des intermodalités qui restent à définir
«
Une étude d’intermodalité est réalisée sous maîtrise d’ouvrage Plaine Commune. Elle a pour objet de définir un projet de pôle visant à proposer un fonctionnement optimal du pôle à l’arrivée du Grand Paris Express, en termes de flux et d’usages des transports mais aussi d’espaces publics, de paysage et de liens aux quartiers alentours, et impliquant les différents partenaires présents sur le site. Un scénario d’aménagement a été validé en février 2021. » Mais c’est en cela que la modification du PLUI est invalide, « ce scénario d’aménagement sera affiné dans le cadre de la phase 3 de l’étude d’intermodalité. Par ailleurs, un plan
paysager et programmatique sera réalisé, dans
une logique de mise en cohérence de cet ensemble urbain. ». Quelle sera à terme la cohérence des voies circulables, automobiles, pôles bus, intermodalité entre la gare du GPE, la station de la ligne 7, les lignes de bus, les emprises techniques nécessaires entre piscine, gare, équipements, les taxis, et bien évidement les circulations douces et piétonnes et les espaces verts.
C’est l’intérêt général qui doit être pris en considération dans ce nouveau projet en concertation étroite avec les habitants tes, le Collectif de défense des jardins ouvriers qui concilie nature, sport et transport pour les habitants des villes limitrophes. L’alerte au réchauffement climatique lancée dans le rapport du GIEC 2022 devrait logiquement élever les consciences des décideurs du Grand Paris Express avant qu’il ne soit trop tard.

Le Fort d’Aubervilliers et ses jardins ouvriers est un espace vert d’intérêt régional à préserver et doit être
pérennisé. Le MNLE sera résolument dans la lutte juste et vitale de la nouvelle bagarre juridique annoncée.

Télécharger l’avis du MNLE 93

Fort Aubervilliers_contribution MNLE93 VDF Nov22

Extension du centre commercial de Rosny 2 Avis du MNLE-93 NEP

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La société immobilière, multinationale, cotée au CAC 40 : UnibailRodamcoWestfield (87 centres commerciaux en 2020) propriétaire du centre commercial Rosny 2, (implanté sur 20 hectares, 120 000 m2, 15 millions de visiteurs, 179 magasins) veut atteindre 150 000 m2 dont 27 000m2 de bureaux.

L’objectif affirmé est de tirer profit du futur pôle multimodal Rosny Bois Perrier (RER E, ligne 11métro et ligne 15GPE) pour devenir le leader du Nord Est Parisien, être le deuxième centre commercial de France !!
Alors même qu’en décembre 2021, suite à des recours, le tribunal Administratif de Montreuil a suspendu les quatre permis de construire pour cette extension du centre commercial de Rosny2.

Les promoteurs avec cette boulimie affligeante face à la sobriété demandée à tous, face aux 4 millions de m2 de bureaux vides en Ile de France, ne tiennent aucun compte de l’inquiétude des populations riveraines. Ce centre commercial déjà trop gigantesque est implanté dans une zone déjà trop fortement urbanisée, délimitée par des axes routiers congestionnés en permanence par une trop intense circulation.

Le projet actuel soumis à l’enquête publique contient les mêmes failles et insuffisances reconnues par le tribunal administratif de Montreuil. Il va à l’encontre de la réponse à apporter aux changements et dérèglement climatique. Les propositions ignorent la limitation et la réduction de l’ilot de chaleur des infrastructures actuelles et, de fait, futures. Plus de 9000 m2 d’espaces vert et paysagés seraient sur les toits, greenwashing oblige. L’extension n’améliorerait pas l’existant. La nouvelle artificialisation impliquerait une récupération et un stockage des eaux de pluie conséquent afin de réduite la pression sur la ressource en eau, tenir compte des possibilités d’écoulement limitant les risques d’inondation.

Ce n’est que l’idée « de pistes » qui est envisagée pour réduire l’empreinte carbone de ce gigantisme. Aucun choix dans les matériaux de construction envisagés n’est affirmé allant dans le respect de la sobriété énergétique et visant un développement des énergies renouvelables.

Aucune mesure n’est proposée pour tenir compte de l’augmentation inéluctable du trafic routier alors même que, déjà, les derniers prélèvements réalisés sur la qualité de l’air sont dix fois supérieurs aux recommandations de l’OMS. Tabler sur l’évolution des technologies pour l’automobile est très insuffisant et ne règlera pas les problèmes environnementaux, sociaux et sanitaires.

Les mobilités actives en lien avec le report modal, les équipements indispensables pour assurer la sécurité des professionnels comme des chalands (circulations douces, stationnements véhicules privés et professionnels, capacité d’accueil) sont insuffisamment pris en compte pour donner plus de lisibilité à ce bassin de vie.

Plus globalement les effets cumulés n’intègrent pas l’impact d’ensemble du projet où s’entremêlent gigantisme, conception commerciale consumériste tournant le dos à la qualité de vie dans la proximité, sacrifiant le vivre ensemble dans les centres villes.

Pour toutes ces raisons le MNLE93 NEP émet un avis défavorable au projet et invite la population à se mobiliser pour défendre son cadre et sa qualité de vie au quotidien.

pour télécharger le texte cliquer ci dessous

Extension de RosnyII avis MNLE nov 22 PM Ve D

DES 6 ROUTES A LA PISCINE DE MARVILLE ET AU PARC GEORGES VALBON: Le Département vient de lancer les travaux d’aménagement de l’avenue Roger Salengro à la Courneuve, du carrefour des six routes à la piscine de Marville et au Parc Georges Valbon.

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Le Département vient de lancer les travaux d’aménagement de l’avenue Roger Salengro à la Courneuve, du carrefour des six routes à la piscine de Marville et au Parc Georges Valbon. Une fois de plus sans aucune concertation des usagers. Une fois de plus pour un projet à minima.
Des lignes bleue, jaune, rose, verte. Des chiffres, des flèches. Le trottoir Est de l’avenue Roger Salengro, du carrefour des 6 routes au parc Georges Valbon est rayé dans tous les sens, de toutes les couleurs. Pour le trottoir Ouest ce sont pelleteuses, trous, barrières.
Aucune indication, plans, images, en dehors d’un énorme panneau de publicité pour le Département.

Sur son site, que chacun peut consulter, le Département nous dépeint par de belles images, un projet de
circulation apaisée, une nouvelle voirie qui fera la part belle aux bus, vélos et piétons pour ceux qui se rendront à la piscine de Marville avec plus de verdure limitant les
ilots de chaleur, les arbres existants conservés, complétés par 72 nouveaux.

Est-ce juste pour cela que cet aménagement se fait, encore et toujours, sans aucune concertation des usagers…..

Notre communication téléchargeable ci-dessous

Des 6 routes au Parc G VALBON

SCOT 2022 : Pour répondre aux besoins de la population, nous devons abandonner l’idée d’une Métropole capitale comme “moteur de l’économie nationale et comme espace central des échanges européens et internationaux

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L’ONU dénonce l’insuffisance des engagements actuels des gouvernements au regard
des engagements de la COP 21 à Paris en 2015, la France est de ceuxci. La responsabilité de l’État français dans le dérèglement climatique a été reconnue par la justice grâce aux 2,3 millions de personnes qui ont soutenu l’Affaire du Siècle.

C’est dans ce contexte de multicrise (guerre, inflation galopante, accroissement des
inégalités, exclusions et précarité énergétique) que nous émettons un avis sur le projet de
SCOT de la Métropole du Grand Paris.

Comme l’illustrent nos engagements nationaux et régionaux, notre priorité citoyenne est d’améliorer le cadre de vie, de faciliter l’accès à un emploi proche du domicile, de développer des liens de solidarité, de lutter contre les inégalités et d’agir pour un climat viable aujourd’hui, pour les générations futures et pour la planète.

Le contenu de la construction actuelle du SCOT a pour objectifs premiers l’attractivité, la
mobilité, l’innovation, l’excellence de la métropole, renvoyant au second plan les exigences
environnementales et le bien être des résidents. C’est le Grand Paris « Ville Monde » et
sa rentabilité financière qui sont utilisés pour écraser, saccager notre région, nos quartiers
et nos vies.

Les déclarations d’intentions ne manquent pas, mais par les actes, c’est une gentrification
qui est à l’œuvre, renvoyant nombre des familles, les plus défavorisées, beaucoup plus
loin de leurs emplois et de leurs histoires. C’est un asservissement des populations.

Sans consultation préalable, sans aucune concertation, nous assistons à la destruction
des centres villes, des espaces verts et des terres agricoles. En matière de protection des
populations il n’est pas tenu compte des normes de l’OMS pour la qualité de l’air, le bruit
et le droit à la nuit. La vie de la faune, de la flore et la continuité écologique sont sacrifiées.

La protection et le respect des trames Vertes, Bleues et Noires, des sites Natura 2000,
tout comme la reconnaissance de l’eau comme ressource prioritaire nécessitent
fréquemment d’importantes mobilisations citoyennes pour être au mieux respectées.

L’intégralité de nos propositions dans la contribution jointe

Avis MNLE 93 SCOT MGP-VPM 28 10 2022 -DA JMB-DA

Mobilisation mondiale pour la paix les 24 et 25 février 2023 : Des rassemblements dans toute France

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Le collectif national En Marche Pour La Paix appelle à contribuer partout en France, les 24 et 25 février 2023, à la mobilisation mondiale en faveur de la Paix en Ukraine

Depuis le 24 février 2022, date du début de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l’exode de millions d’ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l’ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.

Il est urgent d’arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre.

La seule issue possible c’est l’arrêt des combats et la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.

Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l’exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n’aboutissent qu’à des échecs.

Le collectif En Marche pour la Paix appelle à une mobilisation partout en France pour qu’en Ukraine et partout dans le monde prévalent des cessez-le-feu et l’engagement de négociations pour des solutions politiques dans l’intérêt des populations.

La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

Comme dans de nombreux pays et de nombreuses villes françaises, les 24 et 25 février 2023, toutes et tous dans l’action et le rassemblement pour la Paix et la solidarité avec les populations ukrainiennes.

Déclaration du Collectif En marche pour la Paix,
le 1er février 2023

Cliquer pour accéder à Appel-pour-journees-24-et-25-fevrier-2023.pdf

Des rassemblements partout en France

Demande d’intervention afin d’obtenir le report de la fin des tarifs réglementés de gaz prévue au 30 juin 2023 : lettre aux parlementaires

Paris, le mercredi 8 février 2023

Mesdames, Messieurs,

La fin du tarif réglementé de vente de gaz (TRVg) aura pour effet d’imposer à 2,8 millions de ménages de changer d’offre, dans un contexte où les prix flambent sur le marché de l’énergie. Qui plus est, sa disparition entraînera une insécurité contractuelle pour tous les ménages ayant signé des contrats en offres de marché, indexés sur ce TRV, auprès d’autres fournisseurs.

Au global, ce sont ainsi plus de 7 millions de ménages qui seront affectés par l’extinction des tarifs réglementé du gaz, en l’état prévue le 30 juin 2023.


Or, dans le contexte inflationniste que nous connaissons, ces tarifs réglementés du gaz sont la formule la plus protectrice actuellement pour le consommateur.


Cette disparition du TRV du gaz fait suite à la loi énergieclimat du 8 novembre 2019 qui est venue confirmer une décision du Conseil d’Etat de 2017. Ce dernier avait alors estimé que les tarifs réglementés du gaz étaient contraires au droit européen dans la mesure où ils sont une « entrave à la réalisation d’un marché concurrentiel.»

Nous considérons que le contexte inflationniste que nous connaissons, notamment au niveau des prix de l’énergie et particulièrement du gaz, et l’intérêt général commandent de reporter la fin des tarifs réglementés de gaz prévue au 30 juin 2023.


Ce report est juridiquement possible par l’insertion d’un amendement dans la loi énergieclimat du 8 novembre 2019 qui a fixé au 30 juin 2023 la fin du tarif réglementé de vente de gaz. En effet, la Commission européenne autorise, depuis octobre 2021, les différents États à prendre
des mesures exceptionnelles pour la protection des consommateurs. C’est dans ce cadre que le bouclier tarifaire a pu être mis en place.

Ce report est d’autant plus nécessaire que la piste évoquée par le gouvernement visant à mettre en place un prix de référence déterminé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui servirait de base à la poursuite du bouclier tarifaire n’offre, de toute évidence, pas les mêmes garanties juridiques que les tarifs réglementés fixés par les pouvoirs publics.


Nous vous rappelons que l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) publie chaque année un tableau de bord de la précarité énergétique. En 2021, 84 % des ménages interrogés dans le cadre du baromètre se disent préoccupés par leur consommation énergétique (+14 points par rapport à l’année 2019). Cette inquiétude n’a pu que croître depuis 2021.


En 2021, un quart des ménages a été confronté à une difficulté à payer la facture
énergétique (contre 10 % en 2019). Les 1834 ans sont les plus affectés (46 % contre 32 % en 2020).


Les interventions de fournisseurs énergétiques pour suspension ou réduction de la puissance à la suite d’impayés se sont accrues en 2021 par rapport à 2019 (+17 % de suspensions et +63 % de réductions de puissance).


Aussi, nous vous prions d’œuvrer pour un report de la fin du l’extinction du tarif réglementé de vente du gaz, d’au moins 2 ans, que ce soit par le biais d’une proposition de loi visant à amender la loi de 2019, ou encore en interpellant la ministre en charge de la Transition énergétique pour lui demander d’agir résolument à cette fin.

Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs, l’expression de notre très sincère considération.

Signataires
CGL
info@lacgl.fr 01 40 54 60 80
CLCV
clcv@clcv.org 01 56 54 32 10
CNL
cnl@lacnl.com 01 48 57 04 64
CSF
contact@la-csf.org 01 44 89 86 80
DAE
droitalenergie@gmail.com 06 64 67 77 15
FAMILLE RURALES
info@famillesrurales.org 01 44 91 88 88
INDECOSA-CGT
indecosa@cgt.fr 06 48 71 42 98
MNLE
mnle@wanadoo.fr 06 36 48 09 90
UFC QUE CHOISIR
quechoisir@quechoisir.org 01 43 48 55 48

Communique commun_TRVg_ deputes_senateurs_2023.0

La justice n’est pas la même pour tous….. Le MNLE Pays de la Loire est solidaire de ce combat exemplaire et attend des réponses de la part de Monsieur Darmanin Ministre de l’Intérieur

© KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Qui sont les commanditaires et les auteurs de l’agression.…?

Pas de mansuétude !

Monsanto est condamnée par la Justice. C’est Paul François, céréalier, par sa ténacité, a fait condamner Bayer-Monsanto, victime d’une intoxication à l’herbicide Lasso en 2004.

Il a fait l’objet d’une violente agression à son domicile le 30 Janvier 2023.

© KENZO TRIBOUILLARD / AFP

« Les trois hommes l’ont ensuite menacé avec un couteau sous la gorge et ont tenté de lui faire avaler un liquide, tout en lui déclarant « On en a marre de t’entendre et de voir ta gueule à la télé » les détails de l’agression

« Après 15 ans de procédure judiciaire, le 8 décembre dernier, le tribunal judiciaire de Lyon a condamné Bayer, ex-Monsanto, à indemniser à hauteur de 11 135 euros le céréalier intoxiqué à l’herbicide Lasso en 2004, alors qu’il réclamait 1,2 million d’euros, estime cette décision scandaleuse. »

« En octobre 2020, la Cour de cassation avait définitivement confirmé la responsabilité de Bayer-Monsanto » en rejetant le pourvoi formé par Monsanto ». (extrait de article d’ Arielle Monange et Lionel Gonzalez-Renois FR3 Aquitaine publié le 10/02/2023)