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DES 6 ROUTES A LA PISCINE DE MARVILLE ET AU PARC GEORGES VALBON: Le Département vient de lancer les travaux d’aménagement de l’avenue Roger Salengro à la Courneuve, du carrefour des six routes à la piscine de Marville et au Parc Georges Valbon.

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Le Département vient de lancer les travaux d’aménagement de l’avenue Roger Salengro à la Courneuve, du carrefour des six routes à la piscine de Marville et au Parc Georges Valbon. Une fois de plus sans aucune concertation des usagers. Une fois de plus pour un projet à minima.
Des lignes bleue, jaune, rose, verte. Des chiffres, des flèches. Le trottoir Est de l’avenue Roger Salengro, du carrefour des 6 routes au parc Georges Valbon est rayé dans tous les sens, de toutes les couleurs. Pour le trottoir Ouest ce sont pelleteuses, trous, barrières.
Aucune indication, plans, images, en dehors d’un énorme panneau de publicité pour le Département.

Sur son site, que chacun peut consulter, le Département nous dépeint par de belles images, un projet de
circulation apaisée, une nouvelle voirie qui fera la part belle aux bus, vélos et piétons pour ceux qui se rendront à la piscine de Marville avec plus de verdure limitant les
ilots de chaleur, les arbres existants conservés, complétés par 72 nouveaux.

Est-ce juste pour cela que cet aménagement se fait, encore et toujours, sans aucune concertation des usagers…..

Notre communication téléchargeable ci-dessous

Des 6 routes au Parc G VALBON

SCOT 2022 : Pour répondre aux besoins de la population, nous devons abandonner l’idée d’une Métropole capitale comme “moteur de l’économie nationale et comme espace central des échanges européens et internationaux

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L’ONU dénonce l’insuffisance des engagements actuels des gouvernements au regard
des engagements de la COP 21 à Paris en 2015, la France est de ceuxci. La responsabilité de l’État français dans le dérèglement climatique a été reconnue par la justice grâce aux 2,3 millions de personnes qui ont soutenu l’Affaire du Siècle.

C’est dans ce contexte de multicrise (guerre, inflation galopante, accroissement des
inégalités, exclusions et précarité énergétique) que nous émettons un avis sur le projet de
SCOT de la Métropole du Grand Paris.

Comme l’illustrent nos engagements nationaux et régionaux, notre priorité citoyenne est d’améliorer le cadre de vie, de faciliter l’accès à un emploi proche du domicile, de développer des liens de solidarité, de lutter contre les inégalités et d’agir pour un climat viable aujourd’hui, pour les générations futures et pour la planète.

Le contenu de la construction actuelle du SCOT a pour objectifs premiers l’attractivité, la
mobilité, l’innovation, l’excellence de la métropole, renvoyant au second plan les exigences
environnementales et le bien être des résidents. C’est le Grand Paris « Ville Monde » et
sa rentabilité financière qui sont utilisés pour écraser, saccager notre région, nos quartiers
et nos vies.

Les déclarations d’intentions ne manquent pas, mais par les actes, c’est une gentrification
qui est à l’œuvre, renvoyant nombre des familles, les plus défavorisées, beaucoup plus
loin de leurs emplois et de leurs histoires. C’est un asservissement des populations.

Sans consultation préalable, sans aucune concertation, nous assistons à la destruction
des centres villes, des espaces verts et des terres agricoles. En matière de protection des
populations il n’est pas tenu compte des normes de l’OMS pour la qualité de l’air, le bruit
et le droit à la nuit. La vie de la faune, de la flore et la continuité écologique sont sacrifiées.

La protection et le respect des trames Vertes, Bleues et Noires, des sites Natura 2000,
tout comme la reconnaissance de l’eau comme ressource prioritaire nécessitent
fréquemment d’importantes mobilisations citoyennes pour être au mieux respectées.

L’intégralité de nos propositions dans la contribution jointe

Avis MNLE 93 SCOT MGP-VPM 28 10 2022 -DA JMB-DA

Mobilisation mondiale pour la paix les 24 et 25 février 2023 : Des rassemblements dans toute France

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Le collectif national En Marche Pour La Paix appelle à contribuer partout en France, les 24 et 25 février 2023, à la mobilisation mondiale en faveur de la Paix en Ukraine

Depuis le 24 février 2022, date du début de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l’exode de millions d’ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l’ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.

Il est urgent d’arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre.

La seule issue possible c’est l’arrêt des combats et la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.

Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l’exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n’aboutissent qu’à des échecs.

Le collectif En Marche pour la Paix appelle à une mobilisation partout en France pour qu’en Ukraine et partout dans le monde prévalent des cessez-le-feu et l’engagement de négociations pour des solutions politiques dans l’intérêt des populations.

La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

Comme dans de nombreux pays et de nombreuses villes françaises, les 24 et 25 février 2023, toutes et tous dans l’action et le rassemblement pour la Paix et la solidarité avec les populations ukrainiennes.

Déclaration du Collectif En marche pour la Paix,
le 1er février 2023

Cliquer pour accéder à Appel-pour-journees-24-et-25-fevrier-2023.pdf

Des rassemblements partout en France

Demande d’intervention afin d’obtenir le report de la fin des tarifs réglementés de gaz prévue au 30 juin 2023 : lettre aux parlementaires

Paris, le mercredi 8 février 2023

Mesdames, Messieurs,

La fin du tarif réglementé de vente de gaz (TRVg) aura pour effet d’imposer à 2,8 millions de ménages de changer d’offre, dans un contexte où les prix flambent sur le marché de l’énergie. Qui plus est, sa disparition entraînera une insécurité contractuelle pour tous les ménages ayant signé des contrats en offres de marché, indexés sur ce TRV, auprès d’autres fournisseurs.

Au global, ce sont ainsi plus de 7 millions de ménages qui seront affectés par l’extinction des tarifs réglementé du gaz, en l’état prévue le 30 juin 2023.


Or, dans le contexte inflationniste que nous connaissons, ces tarifs réglementés du gaz sont la formule la plus protectrice actuellement pour le consommateur.


Cette disparition du TRV du gaz fait suite à la loi énergieclimat du 8 novembre 2019 qui est venue confirmer une décision du Conseil d’Etat de 2017. Ce dernier avait alors estimé que les tarifs réglementés du gaz étaient contraires au droit européen dans la mesure où ils sont une « entrave à la réalisation d’un marché concurrentiel.»

Nous considérons que le contexte inflationniste que nous connaissons, notamment au niveau des prix de l’énergie et particulièrement du gaz, et l’intérêt général commandent de reporter la fin des tarifs réglementés de gaz prévue au 30 juin 2023.


Ce report est juridiquement possible par l’insertion d’un amendement dans la loi énergieclimat du 8 novembre 2019 qui a fixé au 30 juin 2023 la fin du tarif réglementé de vente de gaz. En effet, la Commission européenne autorise, depuis octobre 2021, les différents États à prendre
des mesures exceptionnelles pour la protection des consommateurs. C’est dans ce cadre que le bouclier tarifaire a pu être mis en place.

Ce report est d’autant plus nécessaire que la piste évoquée par le gouvernement visant à mettre en place un prix de référence déterminé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui servirait de base à la poursuite du bouclier tarifaire n’offre, de toute évidence, pas les mêmes garanties juridiques que les tarifs réglementés fixés par les pouvoirs publics.


Nous vous rappelons que l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) publie chaque année un tableau de bord de la précarité énergétique. En 2021, 84 % des ménages interrogés dans le cadre du baromètre se disent préoccupés par leur consommation énergétique (+14 points par rapport à l’année 2019). Cette inquiétude n’a pu que croître depuis 2021.


En 2021, un quart des ménages a été confronté à une difficulté à payer la facture
énergétique (contre 10 % en 2019). Les 1834 ans sont les plus affectés (46 % contre 32 % en 2020).


Les interventions de fournisseurs énergétiques pour suspension ou réduction de la puissance à la suite d’impayés se sont accrues en 2021 par rapport à 2019 (+17 % de suspensions et +63 % de réductions de puissance).


Aussi, nous vous prions d’œuvrer pour un report de la fin du l’extinction du tarif réglementé de vente du gaz, d’au moins 2 ans, que ce soit par le biais d’une proposition de loi visant à amender la loi de 2019, ou encore en interpellant la ministre en charge de la Transition énergétique pour lui demander d’agir résolument à cette fin.

Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs, l’expression de notre très sincère considération.

Signataires
CGL
info@lacgl.fr 01 40 54 60 80
CLCV
clcv@clcv.org 01 56 54 32 10
CNL
cnl@lacnl.com 01 48 57 04 64
CSF
contact@la-csf.org 01 44 89 86 80
DAE
droitalenergie@gmail.com 06 64 67 77 15
FAMILLE RURALES
info@famillesrurales.org 01 44 91 88 88
INDECOSA-CGT
indecosa@cgt.fr 06 48 71 42 98
MNLE
mnle@wanadoo.fr 06 36 48 09 90
UFC QUE CHOISIR
quechoisir@quechoisir.org 01 43 48 55 48

Communique commun_TRVg_ deputes_senateurs_2023.0

La justice n’est pas la même pour tous….. Le MNLE Pays de la Loire est solidaire de ce combat exemplaire et attend des réponses de la part de Monsieur Darmanin Ministre de l’Intérieur

© KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Qui sont les commanditaires et les auteurs de l’agression.…?

Pas de mansuétude !

Monsanto est condamnée par la Justice. C’est Paul François, céréalier, par sa ténacité, a fait condamner Bayer-Monsanto, victime d’une intoxication à l’herbicide Lasso en 2004.

Il a fait l’objet d’une violente agression à son domicile le 30 Janvier 2023.

© KENZO TRIBOUILLARD / AFP

« Les trois hommes l’ont ensuite menacé avec un couteau sous la gorge et ont tenté de lui faire avaler un liquide, tout en lui déclarant « On en a marre de t’entendre et de voir ta gueule à la télé » les détails de l’agression

« Après 15 ans de procédure judiciaire, le 8 décembre dernier, le tribunal judiciaire de Lyon a condamné Bayer, ex-Monsanto, à indemniser à hauteur de 11 135 euros le céréalier intoxiqué à l’herbicide Lasso en 2004, alors qu’il réclamait 1,2 million d’euros, estime cette décision scandaleuse. »

« En octobre 2020, la Cour de cassation avait définitivement confirmé la responsabilité de Bayer-Monsanto » en rejetant le pourvoi formé par Monsanto ». (extrait de article d’ Arielle Monange et Lionel Gonzalez-Renois FR3 Aquitaine publié le 10/02/2023)

Cahier d’acteur : Nouveaux réacteurs nucléaires et projet PENLY

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La Commission nationale du débat public (CNDP) a été saisie conjointement par EDF et RTE sur un programme de six réacteurs nucléaires de type « EPR2 », dont les deux premiers seraient situés à Penly (76), en Normandie. Ce programme et ce projet font aujourd’hui l’objet d’un débat public, qui possède donc à la fois une dimension locale au regard du projet de construction à Penly et une dimension nationale au regard du programme industriel proposé par la filière nucléaire.

Voici le point de vue de l’association « Sauvons le climat ».

Le réchauffement climatique représente une menace grave pour l’humanité. Il
impose une réaction urgente et forte.
Comme il est causé essentiellement par l’utilisation de combustibles fossiles
pour notre industrie, nos transports et déplacements, nos habitations et
bâtiments, nous devons remplacer au maximum ces combustibles par de
l’électricité décarbonée dans tous ces usages énergétiques.
Les besoins en électricité vont donc croitre fortement : notre pays et notre
société vont reposer beaucoup sur elle. Le nucléaire, bien maîtrisé en France
depuis plus de 40 ans nous apporte en toute sécurité la part principale de notre
électricité. Il nous procure une avance appréciable dans la décarbonation de
notre économie car il est le moyen de production le moins émetteur de CO2. Il
nous assure déjà une bonne indépendance énergétique et contribue le plus à la
sécurité d’alimentation du pays.
Il est donc essentiel de renouveler et d’augmenter ses capacités de production
par le lancement d’un programme important et dans une vision de long terme.
Le projet d’EDF de construction de 6 réacteurs EPR2, dont les 2 premiers à
Penly, constitue pour « Sauvons le climat » le début de ce programme, qu’il
conviendra de compléter pour satisfaire en toute sécurité les besoins de notre
société.

La réalité du réchauffement climatique
L’essentiel :
• Le GIEC confirme qu’il est bien lié à l’activité humaine : usage du charbon, du pétrole et du gaz, agriculture intensive, déforestation ;
• Nous ne sommes pas en ligne avec une limitation à 1,5°C. Le rythme actuel est plutôt sur la tendance de 2,7°C à la fin du siècle
• Des effets dramatiques sont déjà visibles : sécheresses, inondations, tempêtes, recul de traits de côtes
• Les conséquences prévisibles sont catastrophiques : le GIEC évoque plus de 3 Mds d’hommes devenus vulnérables, dont 1 Md en zones côtières inondables. Et une extinction des espèces multipliée par 10 (réf1) ;
• Les effets pourraient être pires car certains phénomènes amplificateurs sont à redouter : les océans qui absorberaient moins de CO2 en surface, le permafrost qui relâcherait du méthane en fondant, la fonte des glaciers qui amplifierait le stress hydrique.
• Il y a donc urgence à se passer, en priorité dans les pays développés qui maîtrisent toutes les technologies, des combustibles fossiles.

Priorité absolue : remplacer les combustibles fossiles par l’électricité décarbonée
L’essentiel :
• La France consomme annuellement 1600 TWh d’énergie finale dont 1100 sont du pétrole et du gaz, et un peu de charbon, tous trois forts émetteurs de CO2
• Son bilan n’est plutôt pas mauvais en Europe grâce à son électricité fortement décarbonée
(nucléaire et renouvelables)
• Par le remplacement des 1100 TWh fossiles par de l’électricité décarbonée et par des efforts de sobriété et d’efficacité énergétique, la France peut ambitionner de viser la neutralité carbone au milieu du siècle. Elle consommera alors environ 900 TWh d’électricité. Le dossier d’EDF s’appuie sur la SNBC où la consommation d’électricité en 2050 (500 TWh) est très sous-estimée (réf 2) ;
• Afin de réduire notre impact global, nous devons aussi réduire nos importations de produits
fabriqués dans des pays utilisant des combustibles majoritairement fossiles. En visant une
réindustrialisation forte de notre pays, nous améliorerons notre impact et diminuerons notre
dépendance, au prix d’une consommation d’énergie nationale décarbonée plus élevée.

Comment produire au moins 900 TWh d’électricité décarbonée en 2050 ?
L’essentiel :
• L’électricité est un vecteur énergétique non stockable : la production doit équilibrer la
consommation (P=C) à chaque instant. La production doit donc être pilotée pour s’adapter au besoin, même si une action forte de sobriété et d’efficacité énergétique est indispensable ;
• L’éolien et le solaire ne sont pas pilotables ; ils dépendent de facteurs météorologiques non
prévisibles sauf à trop court terme ;
• La sécurité d’alimentation du pays (pour notre économie, notre santé, notre sécurité, notre
qualité de vie) impose d’avoir une base importante pilotable : nucléaire, hydraulique. Les ENR
variables réduisent la sollicitation des centrales à gaz et charbon, mais ne peuvent garantir la
sécurité d’alimentation car leur intermittence est trop importante : de 3% jusqu’à 70% de la capacité installée pour l’éolien (20 à 25% en moyenne annuelle). Le PV produit le moins pendant l’hiver, la saison de plus forte consommation, et pas la nuit, bien sûr (14% en moyenne annuelle). De longues périodes sans vent ni beaucoup de soleil peuvent se produire en hiver ;
• Le stockage de l’électricité est difficile et coûteux : aujourd’hui le seul stockage de masse est assuré par l’hydroélectricité grâce aux stations de transfert d’énergie par pompage et turbinage (les STEP) avec des rendements de l’ordre de 70 à 80 %. Pour donner l’ordre de grandeur des capacités françaises, élevées par rapport aux autres pays, le stockage total représente seulement 0,1 TWh alors que la consommation d’une journée d’hiver varie entre 1,5 et 2 TWh. Les projets de stockage par l’hydrogène (« power to power ») ont des rendements faibles (de l’ordre de 30 à 40%) et les électrolyseurs, notamment ceux fonctionnant à haute température qui ont un meilleur rendement, ne supportent pas les variations permanentes de l’éolien et du photovoltaïque ;
• Pour assurer une production quasi totalement décarbonée, tout en assurant une sécurité
d’alimentation du pays, le nucléaire doit donc garder une place prépondérante dans le mix,
complété par de l’hydraulique (avec le maximum possible de STEP) et des ENR variables en
proportion maîtrisée pour réduire la sollicitation des moyens de production à gaz conservés pour la pointe et l’extrême pointe (et alimentés en priorité par du biogaz ou de l’hydrogène décarboné).

La gestion des déchets radioactifs en France.
C’est un fait encore peu connu du public, si tous les déchets et émissions atmosphériques industriels et ménagers étaient traités avec le même sérieux que les émissions et déchets radioactifs, notre planète et notre atmosphère seraient bien plus propres. En 50 ans d’exploitation de 56 réacteurs nucléaires, les déchets produits n’ont causé aucun impact, ni à l’environnement, ni à l’homme et cela car tout est fait de longue date pour les gérer dans de bonnes conditions. Trois lois datant de 1991, 2006 et 2016 encadrent leur gestion. Cette activité́ est sous la surveillance d’un organisme public :
l’ANDRA (Agence Nationale pour les Déchets Radioactifs). Comme toutes les activités nucléaires, elle est contrôlée par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire )). Le PNGMDR (Plan National de Gestion des Matières et des Déchets Radioactifs), mis à jour tous les 5 ans, recense les besoins prévisibles d’installations d’entreposage (opération temporaire) ou de stockage (opération définitive), et précise les capacités nécessaires pour ces installations et les durées d’entreposage.

La majeure partie de la radioactivité à traiter est contenue dans le combustible utilisé dans les centrales. Or, depuis l’origine de l’industrie nucléaire, la France a fait le choix de le retraiter de façon à récupérer tout ce qui pouvait être réutilisable pour refabriquer du combustible (uranium, plutonium, etc.). La majeure partie (environ 96%) est ainsi recyclée contribuant à l’économie circulaire. Le volume de déchet à retraiter est minimisé : concrètement, 99,8 % de la radioactivité de l’ensemble des déchets ne représentent plus que 3 % en volume, facilitant d’autant leur traitement et leur stockage.
Pour avoir un ordre d’idée cela revient à 5 grammes de déchets HAVL (Haute activité à vie longue) par habitant et par an à comparer aux 100 kg/hab. de déchets industriels toxiques. https://www.sfen.org/rgn/data-les-déchets-nucléaires-dans-leconomie-circulaire/
Pour leur stockage définitif, le législateur a retenu la solution du stockage géologique profond (projet CIGEO) qui a obtenu en 2022 la déclaration d’utilité publique. Le processus d’instruction détaillée et de concertation autour du projet se poursuit. Les déchets radioactifs sont conditionnés dans une triple enveloppe de verre, d’acier inoxydable et de béton avant d’être stockés à 500 mètres de profondeur dans une couche d’argilite situé e sous la nappe phréatique. Cette couche géologique qui date de plus de 150 millions d’années est éminemment stable. Elle permet par son étanchéité de contenir la radioactivité le temps suffisant pour sa décroissance : 90% a disparu au bout de 100 ans et 99% au bout de 1.000 ans. Cette solution de « sécurité passive » est la plus adaptée pour ne pas laisser à la surface de la terre des entreposages accessibles et d’isoler les déchets de tout contact avec le vivant.

Tous les impacts sur les ressources doivent être maîtrisés
L’essentiel :
• Construire des moyens de production électrique nécessite beaucoup de métaux.
• Ceux-ci sont très convoités : selon le CNRS, nous allons extraire dans les 30 prochaines années plus de métaux que depuis le début de l’humanité. Selon l’IFPEN, le monde pourrait avoir consommé plus de 90 % des réserves de cuivre actuelles en 2050 s’il veut rester sous les 2 °C.
• Il faut donc privilégier les moyens économes en métaux. Un moyen renouvelable nécessite de 10 à 50 fois plus de métaux qu’une centrale nucléaire et il conduit à un surinvestissement en réseau (réf 4)
• Il en est de même pour l’usage de l’espace : la future centrale de Penly occupera une surface au sol de 2,5 km², un parc éolien de même puissance occuperait plus de 700 km².

Pourquoi des EPR2 ?
L’essentiel :
• L’EPR2 a le mérite d’être un réacteur de grande puissance (1.600 MW) qui limite le nombre
d’installations à construire et est à l’échelle des besoins de la France ;
• Il ne rejette pas de CO2 (4g/KWh), du même ordre que pour l’éolien ; c’est 10 fois plus pour un panneau solaire. Une centrale au charbon en émet 1000g/kWh ;
• Le prix de revient du MWh est raisonnable : autour de 60€ à 70€. (Réf 5). C’est une protection contre la volatilité des prix ;
• Il bénéficie de tous les progrès sûreté réalisés en 50 ans ;
• Il est dérivé de l’EPR dont il a intégré le retour d’expérience, tant en matière de conception que de construction.

Une bonne solution pour l’environnement
L’essentiel :
• Le référentiel de sûreté repose sur l’absence de rejet radioactif en cas d’accident grave. En cas d’accident extrême, l’EPR 2 comme l’EPR prend l’hypothèse d’un percement du fond de cuve et le coeur fondu, le corium, est recueilli en fond du bâtiment réacteur dans un dispositif d’étalement où un refroidissement préserve l’intégrité de l’enceinte de confinement. C’est l’exigence de notre Autorité de Sûreté Nucléaire ;

  • Les rejets en fonctionnement normal ont un impact du même ordre que la radioactivité naturelle et n’ont pas d’impact significatif sur la biodiversité terrestre ou marine (réf 7);• Le site de Penly, prévu à l’origine pour 4 réacteurs, nécessite très peu de travaux d’agrandissement ; la plateforme tient compte de l’élévation du niveau de la mer ; le refroidissement par l’eau de mer rend le site insensible aux sécheresses/canicules ;
    • Le coeur est prévu pour intégrer du MOX ; il recycle donc des matières fissiles.

Une solution compétitive.
L’essentiel :
• Le coût global de 3 paires de tranche EPR2 est de 51,7 Mds. Il inclut les coûts de conception et de développement de ce nouveau palier technique. Il inclut la déconstruction et gestion des derniers combustibles. Ainsi, son coût d’investissement revient environ à      5.000 €/kW.
• C’est plus cher que l’éolien terrestre (1.500 €/kW) mais celui-ci dure 20 ans au lieu de 60 ans. Le prix de l’éolien est donc plutôt de 4.500 €/kW proche de l’EPR2 et surtout …
• Le nucléaire produit à la demande et en moyenne 80 % du temps, alors que l’éolien a une production aléatoire. Il faut ajouter au coût de l’éolien celui du stockage pour les jours sans vent (5.000 €/kW pour un barrage), ainsi que celui du renforcement du réseau : en Allemagne, 1 € est investi dans le réseau pour 1 € investi dans les ENR variables. Au global, tout compris, l’éolien revient pratiquement 10 fois plus cher que le nucléaire.
• Le prix devrait être autour de 60 à 70 €/MWh. Il est quasi-constant pour le consommateur car le prix de l’uranium ne pèse que 5% de ce montant.

Le scénario énergétique NégaTep

Quel est le scénario énergétique possible pour abaisser les rejets de CO 2 sans altérer gravement le bien être de la population ni entraîner de dépenses inconsidérées ? Tel est le but de la démarche NégaTep, élaborée par des scientifiques et des ingénieurs membres de l’association Sauvons le Climat.
Compromis entre le souhaitable et le possible, NégaTep conduit progressivement, à l’horizon 2050 2060, à une réduction par un facteur supérieur à 4 des émissions de gaz à effet de serre dans notre pays, sans imposer de décroissance. Cette décarbonation concerne tous les secteurs de l’ activité économique (hors agriculture) et s’accompagne d’un programme de sobriété et d’efficacité énergétique ainsi qu’à un recours massif au vecteur électricité. La production électrique serait majoritairement nucléaire complétée par une contribution de
renouvelables et un reliquat de fossiles (gaz) voué à la disparition.
Ainsi serait menée à bien la contribution de la France à la réussite des nécessaires transitions écologique et énergétique.
https://www.sauvonsleclimat.org/fr/boutique/scenario-negatep-pour-reduire-les-emissions-de-co2-de-lafrance-d-ici-2050-2060

CONCLUSION

Le projet de construction de 6 réacteurs EPR2, dont les deux premiers à Penly, constitue pour « Sauvons le climat » la première phase d’un programme nucléaire de long terme. Ce programme est indispensable pour assurer la production d’électricité décarbonée dont le pays a besoin pour se passer rapidement, et au plus tard en 2050, des combustibles fossiles utilisés aujourd’hui dans de nombreux secteurs de l’économie.
Ce programme donnera en plus au pays la souveraineté énergétique qui s’est affaiblie par l’utilisation massive de combustibles fossiles importés de zones instables. Il relancera une filière d’excellence française, pourvoyeuse de nombreux emplois qualifiés et bien menacée par deux décennies de tergiversations et de procrastination.
Le développement rapide d’un mix électrique à majorité nucléaire pour la production pilotable, et complété par des énergies renouvelables en proportion maîtrisée, constitue pour nous le choix sans regret indispensable pour notre pays et pour la planète.
Référence 1 : Rapport du GIEC sur les impacts du réchauffement climatique : https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group-ii/
Référence 2 : Graphes énergie finale France : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/7-consommation-finale-denergie-par-secteur
Référence 3 : Graphe EDF sur la production d’électricité : https://www.edf.fr/origine-de-l-electricite-fournie-par-edf#:~:text=L’%C3%A9lectricit%C3%A9%20fournie%20par%20EDF%20%C3%A0%20ses%20clients%20provient%20de,des%20d%C3%A9chets%20radioactifs%20sont%20produits
Référence 4 : besoin en métaux pour les ENR. https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/
Référence 5 : Article de la SFEN sur le prix de revient de EPR2. https://fi-nl.la-siirene-info.fr/wp-content/uploads/2022/04/rgn20221p40.pdf
Référence 7 : bilan environnemental du site de Paluel qui a une capacité comparable à celle qu’aura Penly avec 2 EPR2 : https://www.edf.fr/sites/groupe/files/2022-06/PALUEL-RAPPORT%20ANNUEL%20ENVIRONNEMENT%202020.pdf
Ce document contient en annexe le rapport de l’IRSN sur le suivi radioécologique des sites nucléaires de la Manche et de la Mer du Nord

Pour en savoir plus sur l’association « sauvons le climat » : Site Internet : www.sauvonsleclimat.org

 

Carafe d’or ou broc de plomb

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Lors de son université d’été, le 1er septembre 2022, le MNLE Réseau Humanité et Nature a remis une carafe d’or aux représentants de l’association Bassines Non Merci ! en reconnaissance des luttes en faveur de la qualité du milieu et en particulier d’une bonne gestion de l’eau, source de vie, bien commun de l’humanité.

Pour la carafe d’or 2023, il vous est proposé de choisir entre les  5 nominés suivants :

  • La nouvelle régie publique de l’eau « Est Ensemble », dont Jean-Claude Oliva est président, créée en novembre 2022 sera opérationnelle le 1er janvier 2024.
  • Le préfet de Charente-Maritime qui a autorisé dès 2019 l’irrigation du golf de Royan avec les eaux de la station d’épuration de la ville.
  • Le collectif Ubaye- Haut Verdon qui refuse les projets d’aménagements des stations de ski de La Foux d’Allos, du Seignus et de Pra Loup tout en faisant des propositions pour un aménagement durable.
  • La commune de Martigues pour sa régie municipale de l’eau et de l’assainissement qui fête ses 63 ans en démontrant que l’on peut être compétitif face aux marchands d’eau tout en gérant dans le sens de l’intérêt général.
  • David Blanchon, géographe, pour son ouvrage « Géopolitique de l’eau » qui détaille les grands défis pour la gestion de l’eau au XXIe siècle et propose une autre culture de l’eau.

Le MNLE réseau Humanité et Nature attribue aussi un broc de plomb à une personnalité ou une entreprise dont les actions portent préjudice et atteintes à l’environnement.
Pour le broc de plomb 2023, il vous est proposé de voter pour un des 5 nominés suivants:

  • Charles Ange Ginésy, président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, qui a déclaré à la presse ne pas être informé de l’existence du Comité de l’Eau et de la Biodiversité (CODEB) présidé par sa vice-présidente Anne Sattonnet et qui ne s’est réuni qu’une seule fois depuis sa création le 22 janvier 2015, le jour de sa création. Depuis trois inondations meurtrières ont ravagé le département et les sécheresses sont de plus en plus fréquentes.
  • Nestlé qui pille les réserves d’eau de la planète pour le seul profit de ses actionnaires.
  • Total Énergie grand pollueur des eaux souterraines de la Patagonie en raison de l’exploitation du gaz de schiste par extraction hydraulique.
  • Le maire du village de Rogliano en Corse qui a installé une usine de dessalement de l’eau pour répondre à l’affluence touristique.
  • L’usine à cochon de Landuvez en Bretagne (12000) qui va encore plus polluer les eaux de cette région avec toujours plus d’algues nocives.

Lien pour voter : https://framadate.org/xSMycwUxu5aH6Us9

 

Voeux du MNLE Réseau Humanité et Nature

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Le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE)

Réseau Humanité et Nature

présente ses meilleurs voeux pour 2023

A la Chapelle sur Erdre peut-on affirmer la nécessité de ne pas artificialiser dans la métropole et agir contradictoirement sur la commune ?

La Chapelle sur Erdre, commune de l’agglomération nantaise mérite mieux que ce type d’urbanisation usant de la densification. A qui viendrait l’idée de supprimer un jardin privatif pour artificialiser, voire faire un parking alors que la Nature en ville est une priorité à conserver, lorsqu ‘elle existe et doit être défendue becs et ongles.

Projet de multiplex cinématographique

Aux Pierrières, c’est un bois urbain, en zone humide, avec 350 arbres, dont une majorité de chênes cinquantenaires sur une parcelle de près de 13000 m2 qui est menacé par la construction d’un cinéma Multiplex avec 155 places de parking. Ce bois proche d’une zone Natura 2000 (Marais de l’Erdre) et d’une ZNIEFF constitue également l’habitat de nombreuses espèces protégées (amphibiens, oiseaux, chiroptères, reptiles, mammifères,…).

Si personne ne peut douter de la nécessité d’accueillir des équipements culturels, y compris des salles de cinéma, sachant qu ‘il existe un cinéma associatif Jeanne d’Arc, le projet de cinéma porté par la société Grand Écran, reste contesté, à juste titre de notre point de vue par l’ Association, La Chapelle Ville Nature association environnementale, malgré des aménagements qui dit-on iraient maintenant « dans le bon sens ».

L’artificialisation croissante des sols, aujourd’hui contestée notamment dans notre Département, ne fait plus partie de l’argumentaire de justification…de ce type de projet.

Généralement ce type de projet pour qu’il puisse trouver sa légitimité, doit être envisagé avec une solution d’implantation alternative dès sa conception.

La densification confondue avec le renouvellement urbain, qui pourtant suppose la recherche d’un équilibre pour le territoire s’avère, sans l’avouer ouvertement le moyen de consolider les budgets des ZAC, les promoteurs l’ont bien compris.

L’agglomération Nantaise, constitue, pour nombre de promoteurs un territoire d’investissements, Nantes Métropole, les aménageurs et les communes cèdent aux sirènes des solutions spéculatives, faute de se mobiliser pour obtenir des ressources, alors que l’État les privent d’une fiscalité adaptée aux besoins et durable.

Il nous paraît aussi nécessaire d’envisager l’aménagement du territoire, comme un levier afin d’éviter que des choix d’équipements et de services puissent être choisis sans concertation et dans l’incohérence. Il n’est donc pas souhaitable de mettre en œuvre des politiques accentuant la concurrence entre les territoires bordant l’Erdre .(1)

Les grands pôles commerciaux et de services de la Métropole bénéficient comme à Atlantis avec 2400 places au cinéma UGC et 470 places au cinéma Pathé et des parkings mutualisés pour une zone de chalandise, ample au-delà de Savenay, l’observation des pratiques commerciales et de services au Sud Loire interroge sur la capacité d’ attraction et la réussite de ce projet.(2)

L’ attraction culturel du centre de Nantes ne dément pas ce constat.

Après la désaffection des salles liées au Covid (baisse de 30% de la fréquentation), le développement de la diffusion des films sur les plateformes numériques (Netflix, Amazon Prime Vidéo, le Groupe Canal OCS GO et Orange), l’implantation de 1000 places (validé en Commission Départemental d’aménagement Commercial CDAC en 2019 avant la crise COVID) à la Chapelle sur Erdre relève plus du pari que d’une argumentation solide et explicite. Dans ce contexte, le MNLE PDL Naturellement exprime sa préoccupation face à une urbanisation qui ne contribue pas à la nécessaire convergence entre les prescriptions indispensables pour préserver le climat, la biodiversité un cadre de vie et des conditions de vie , conditions nécessaires à une transformation écologique et énergétique.

Le MNLE souhaite qu’une solution alternative soit envisagée pour ce type d’implantation prenant en compte les principes d’une planification écologique au-delà de dépôts de projets relevant de l’opportunité.

Projet immobilier, rue de la Hautière sur une parcelle de 5500m² arborée sur l’ancienne haie bocagère

Indépendamment de ce projet de cinéma MULTIPLEX aux Perrières, La Chapelle Ville Nature lutte depuis un an contre un projet immobilier IDEAL GROUPE (Promoteur Bordelais), rue de la Hautière, sur lequel 2 inventaires faune successifs ont mis en évidence la présence de pas moins de 23 espèces protégées sur une parcelle de 5500 m2 vouée à la bétonisation.

L’association a attaqué le permis de construire dans le cadre contentieux et le jugement du TA Nantes sera rendu prochainement (début Novembre). En parallèle, elle a mis en demeure la Préfecture de Loire Atlantique (DDTM) d’imposer au promoteur IDEAL GROUPE de lui demander une dérogation pour Destruction d’Espèces Protégées, en vain pour l’instant. Si le promoteur immobilier gagne au contentieux, il pourra être tenté de démarrer les travaux sans dérogation. Dans ce cas, ce sera une infraction pénale. L’Association, La Chapelle Ville Nature, devra alors alerter l’Office Français de la Biodiversité et déposer plainte.

L’ intérêt général n’est pas la spéculation.

En cas de commencement des travaux, le MNLE Pays de la Loire soutiendra la mobilisation pour arrêter les travaux et pour expliquer le bienfondé de la démarche, qui elle, de notre point de vue s’avère d’intérêt général.

La Chapelle sur Erdre Projet de Cinéma octobre 2022

(1) La Chapelle sur Erdre, Sucé sur Erdre , Carquefou voir casson

(2) Pôles commerciaux, aux points cardinaux de l’agglomération ne présentent pas des potentialités d’ attraction comparable.