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FAME 2021 – La presse en parle – La Marseillaise

Article paru dans La Marseillaise du 23 mars 2021

26e université d’été du MNLE – 26 août – Un bilan de nos connaissances sur le changement climatique.

Nicolas Viovy, chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE-IPSL) et spécialiste de la modélisation des interactions entre la biosphère terrestre et le climat, présente les résultats du dernier rapport du G.I.E.C.

Bonnes fêtes de fin d’année 2021.

Nous sommes fin décembre 2021. C’est l’heure du bilan. En demi-teinte si nous en jugeons par rapport à nos finances, mais pleine d’espoir de développement, si on en juge du nombre de contacts pris et des rendez-vous déjà actés pour 2022.

Un signe des temps: avec de nombreuses restrictions, les gens ont besoin de plus de contacts humains, de discussions de fonds en présentiel.

Notre dernière sortie, si nous pouvons parler ainsi, était la fête de l’Huma Bretagne à Lorient. Pour nous sarthois, c’était une première et en plus nous organisions un débat sur les coopératives coopération le même thème qu’à l’université d’été des mouvements sociaux et des solidarités mais avec un format différent. Une heure et demi maximum pour présenter les coopératives, c’était périlleux mais nous avons réussi malgré des problèmes techniques et des défections d’intervenants. Enfin à la fin du débat, nous étions une cinquantaine avec un bel échange. Là encore des contacts pour une prochaine présentation à Lorient à l’université populaire.

Précédemment à Mamers, le thème de l’eau a réuni plus de vingt cinq personnes autour d’un film suivi d’un débat en coopération avec la LDH.

Nous avons aussi participé à la fête des 90 ans de la ligue de l’enseignement dans la Sarthe, à Allonnes en fête, etc…

Nous sommes désormais au collectif pour une Terre Plus Humaine, nous avons participé à Festisol, nous sommes aussi en première ligne dans le collectif stop Amazon 72 pour nous opposer à la venue du géant américain de la distribution car nous le savons un emploi créé avec leur arrivée, c’est deux emplois et demi qui disparaissent ailleurs. Et en plus ne parlons pas des conditions effroyables de travail.

Voilà résumé en quelques mots notre activité de fin d’année et nous vous avons épargné la COP26, les lois liberticides, les candidatures d’extrême droite aux présidentielles….

Notre message est positif pas pour être des optimistes invétérés mais par rapport à notre activité.

Souhaitons nous de faire mieux encore en 2022.

Un dernier point nous vient à l’esprit: la baisse des ventes de thés, des bières, du miel, etc… nous amènent à repréciser les choses. Nous ne diffusons pas ces produits pour des questions mercantiles, mais bien pour une question de démarche et de conviction envers des coopératives (SCOPTI-1336) ou des acteurs de proximité (Mage Malte). Les très faibles marges prises par notre association couvrent à peine les frais et déplacements. Mais notre association a placé le vivre, produire, et le consommer autrement au cœur de ses valeurs.

Aidez SCOPTI a valeur de symbole. Nous joignons nos paroles de solidarité à nos actes.

Alors se servir de l’association leur est profitable sachez pour info que SCOPTI écoule 40% de sa marque 1336 grâce aux réseaux militants.

Développons ce réseau en 2022 dans la Sarthe.

Ce serait un bon signe pour eux, pour nous, pour les luttes…

Rappel la coop tient bon depuis 2014.

Et vous voulez vous remémorer leur lutte. Nous vous joignons quelques liens de documentaires ou de reportages courts qui résument.

https://www.1336.fr/content/9-video

https://www.francetvinfo.fr/economie/syndicats/fralib-les-salaries-devenus-patrons_4286657.html

https://www.allotrends.com/fr/france-3-provence-alpes-cote-d-azur/mediterraneo-1336-a-gemenos-l-aventure-humaine-et-professionnelle-des-ex-salaries-de-fralib-495340.html

Appel à manifester du collectif Bondy Nuisances le 04 décembre à 14h30 -Mairie de Bondy-

Téléchargez le tract du MNLE 93 ICI

A Bondy, un collectif – Anti Nuisances Bondy s’est créé pour s’opposer à la conduite du projet de la société du Grand Paris – gare de métro ligne 15.

Des alternatives sont possibles et nous les partageons avec le collectif.

Ce samedi 4 décembre 2021 à 14h30, Esplanade Claude Fuzier, le MNLE 93 sera présent auprès d’un ensemble de collectifs contre :

  • L’expulsion et la démolition de pavillons situés rue Etienne Dolet à Bondy pour une emprise de chantier de 3 000 m2.
  • Le stockage de 230 000 tonnes de gravats et l’installation d’une centrale à béton prévus à moins de 5 mètres de la crèche Janusz Korczak (rue Etienne Dolet).
  • La fermeture de la passerelle piétonne de la gare pendant plusieurs années.

La ville de Bondy est concernée par l’arrivée de la ligne 15 Est de Grand Paris Express prévue après 2030. Le passage des tunneliers et le creusement des gares imposent des chantiers de grande envergure en surface, et en particulier pour la gare de Bondy qui sera un site d’extraction des déblais du tunnelier.

L’emplacement du chantier était pensé à l’origine pour évacuer les déblais par voie ferrée afin de valoriser l’aspect environnemental du projet, ce qui a permis à la SGP (Société du Grand Paris) de débloquer d’importants fonds européens pour ses finances (Green Bonds). Cette solution n’a pas pu être mise en place à cause de la saturation du réseau fret en Ile-de-France, d’où une modification du projet par la SGP : l’emprise de chantier a été déportée de l’autre côté des voies. Cette solution a été choisie dans le silence, sans concertation. Profitant du passage d’un contrat de maitrise d’ouvrage classique à un contrat de « conception-réalisation », ce changement de plan a été opéré sans information des habitants (la loi n’obligeant pas la Maitrise d’Ouvrage à refaire une concertation).

Ce passage en force de la SGP est inacceptable, nous nous opposons aux expulsions et aux démolitions des pavillons ainsi qu’à l’absence de réelle concertation.

Nous condamnons :

  • La spéculation immobilière opérée par la SGP sur ces parcelles (rachetées à un prix trois fois moins élevé que le prix du marché).
  • La mise en danger des enfants de la crèche située à moins de 5 mètres de l’emprise chantier.
  • Les nuisances de chantiers (camions, poussières, bruits) imposées au quartier.

Nous exigeons la mise en place des solutions alternatives portées par le collectif anti-nuisance de la rue Etienne Dolet et une véritable réunion de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par ce chantier.

COP 26 : Réaction du MNLE Réseau Homme&Nature sur les travaux de la COP 26

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La COP26 n’est pas au niveau de la crise qui frappe la planète.

Dans sa charte pour l’action adoptée en octobre 2019, le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) a acté des propositions qui peuvent se résumer en ces termes :

« PRODUIRE ET CONSOMMER AUTREMENT POUR BIEN VIVRE ET SORTIR DU CAPITALISME POUR SAUVER LE CLIMAT, LA PLANÈTE ET L’HUMAIN ».

Cette charte prend toute signification quand on revient sur les deux années marquées par la pandémie que nous venons de vivre ! La promesse d’un monde nouveau qui succéderait au monde d’avant la Covid, a vite été oubliée par les dirigeants politiques et économiques de la planète.

La COP26 de Glasgow s’apparente à une négociation en trompe l’œil, oubliant les nations premières et les peuples, tout en autorisant la provocation de milliardaires déferlant dans leurs jets privés, pour annoncer le ruissellement des miettes issues du pillage des richesses de la planète qui les a définitivement disqualifiés, tout comme les appels répétés des dirigeants politiques prônant l’austérité pour les peuples qui subissent de plein fouet la crise climatique et sociale et supportent le laisser faire et les privilèges pour les classes dominantes.

L’Humanité est face à des défis énormes, climat, biodiversité, pauvreté de masse, les réponses actuelles sont dérisoires, la ligne directrice reste celle du capitalisme « le profit à tout prix » et son marché.

C’est bien d’un profond changement économique et social dont nous avons besoin et certainement pas de mesures punitives pour les plus démunis face à la crise, même habillées du concept de sobriété !

La sobriété n’est pas la justice climatique, elle permet une diversion afin de ne pas aborder les vrais enjeux :

  • L’accaparement des richesses.
  • Les inégalités sociales.
  • La place des citoyen(ne)s dans les discussions.
  • Les pressions trop fortes sur la nature entraînant l’appauvrissement de la biodiversité et des peuples.

Des solutions existent, sont connues pour atteindre à la fois les objectifs de protection de l’environnement, du climat et de l’humain.

Par exemple :

  • Stopper l’artificialisation des terres agricoles, espaces verts et jardins.
  • Développer l’agroforesterie, les circuits courts, etc…
  • Interdire aux banques de financer l’extraction et la production des énergies fossiles à l’étranger : Charbon, Pétrole et Gaz
  • Soutenir la transformation lourde des installations de productions thermiques en France comme Cordemais et Gardanne notamment.
  • Taxer les carburants fossiles des transports aérien et maritime.
  • Développer les transports multimodaux : rouvrir des lignes ferroviaires, favoriser le cabotage moderne sur les littoraux et le ferroutage, réactiver les sites de fret ferroviaire, réduire les transports par camions et par avions.

LE CAPITALISME NE SAUVERA PAS LE CLIMAT, LA PLANÈTE ET L’HUMAIN.

MNLE Réseau Homme et Nature
Siège social : 13 rue des Fêtes, 75019 PARIS
Administration : 87 Bd. Tellene, 13007 Marseille
E-mail : mnle@wanadoo.fr Tél : 06 36 48 09 90

Lettre ouverte aux élu-e-s communautaires et municipaux et aux médias du dunkerquois

Le collectif Déchets d’agglomération dont fait partie le comité MNLE 59/62 adresse une lettre ouverte pour protester contre une journée de communication « expérimentation positive dans la gestion des déchets de la communauté Urbaine de Dunkerque ».

Pour en savoir plus : Gestion déchets communauté urbaine de dunkerque

COP26 : appel à mobilisation le 6 novembre pour la justice climatique

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Nous vous invitons à répondre à cet appel en rejoignant les initiatives, manifestations, rassemblements, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur.

Carte des rassemblements : https://cop26coalition.org/map/

Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L’été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules… Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud. La pandémie de la Covid 19 a par ailleurs mis en lumière les impacts irréversibles, y compris sur la santé, des attaques contre la biodiversité.

Le dérèglement climatique, c’est notre présent à toutes et tous, partout dans le monde. Phénomène global, il appelle des réponses mondiales : baisse massive des émissions de gaz à effet de serre, lutte contre les pollueurs et le système productiviste qu’ils nourrissent, solidarité internationale entre les pays riches et le Sud global, justice sociale et protection des droits humains doivent être les principes directeurs de l’action pour la justice climatique.

Six ans après l’accord de Paris, c’est ce qui devrait guider les États à l’occasion de la COP26 qui se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre afin de maintenir la hausse des températures en dessous de la barre des 2°C, voire 1,5°C.

Mais, depuis 2016, nos dirigeants en sont encore à discuter des moyens à mettre en œuvre face aux changements climatiques ou à tenter de verdir leurs images, en même temps que celles de nombreuses entreprises multinationales qu’ils soutiennent, sans engagements à la hauteur. Ils soutiennent le développement de fausses solutions, le greenwashing et la fuite technologique, qui, loin de résoudre la crise climatique, empêchent toute transition réelle.

Les gouvernements des pays les plus riches participent ainsi à un véritable crime climatique.

Nos dirigeants restent sourds aux interpellations, aux pétitions ou aux marches massives à travers le monde. Ils s’assoient sur les rapports du GIEC et les alertes de scientifiques. Ils regardent ailleurs alors que les dérèglements climatiques sont toujours plus nombreux, plus violents et plus meurtriers. Ils criminalisent et ne protègent pas les activistes environnementaux face à une répression qui va jusqu’à des assassinats, certains s’en rendant même complices.

Face à cette inaction climatique, qui devient un véritable crime contre le vivant, c’est aux mouvements populaires, ceux qui défendent les communautés impactées, les peuples autochtones, celles et ceux qui défendent le vivant, aux salarié·e·s et à toutes les personnes convaincu·e·s qu’il faut changer de modèle de production et de consommation de prendre la relève.

Partout dans le monde, la mobilisation citoyenne s’organise : défense des terres et des droits, blocage de projets polluants, actions dans les tribunaux, grèves pour le climat, etc. Elle porte des alternatives et remporte des victoires qui permettent d’enrayer cette machine infernale et de construire ainsi un futur désirable.

En Grande-Bretagne, une coalition de mouvements sociaux et écologistes organise plusieurs jours de mobilisation pendant la COP26 et appelle à des actions partout dans le monde le 6 novembre prochain.

Nous vous invitons à répondre à cet appel en organisant des initiatives, manifestations, rassemblements, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur.

Nos mobilisations donneront de l’écho aux mobilisations locales, notamment celles qui appellent à défendre nos terres et nos droits fondamentaux, et aux mobilisations internationales qui entoureront la COP26.

1ers signataires :

112 Orgas au 28 octobre  

~ le mouvement

Action Aid

Action Contre la Faim

Action Contre la Faim – Chambéry

Action contre la faim – Corse

Action contre la faim

Action contre la Faim – Délégation du Gard

Action contre la Faim – Délégation du Var

ActionAid France

Adaptation radicale

Adaptation radicale francophone

AequitaZ

Agir pour l’Environnement

Aitec

ALDER Climat Energie

Altercarto

Altercarto – les mondes de la terre

Alternatiba 06

Alternatiba Nevers

Alternatiba Perpignan

Alternatiba Toulouse

AMIS DE LA TERRE DROME

Amis de la Terre France

ASPAS

Association CIT’EN

Association Cyberacteurs

Association Manger Végétalien

Association Vegan Impact

attac France

 Attac-Oise)

ATTAC 68

CCFD-TERRE SOLIDAIRE

CERCLE

C’est déjà ça

CGT

Chrétiens Unis pour la Terre

Citoyens pour le Climat (Amiens)

Citoyens pour le Climat Nîmes

CNT 73

Collectif citoyen »il est encore temps »

Collectif du Gâtinais pour la Marche pour le Climat

Collectif parisien du pacte pour la transition

Collectif RED ( Rassemblement pour l’égalité et la démocratie)

Communauté de l’Arche Non-violence et Spiritualité

Convention pour une république écologique

Convergence des Services Publics

DAL-Droit au logement

Donner du Sens

Droits Environnement et Citoyenneté DEC asbl

Environnement et Citoyenneté Responsable

Escape-jobs

Extinction Rebellion France

Extinction Rebellion Toulouse

Feyzin-Europe

Fondation Danielle Mitterrand

Fondation de l’Ecologie politique

France Amérique latine-FAL

France Nature Environnement

France nature Environnement

Fresque du climat

FSU

Geres

Gilets Verts

Graines Populaires 34

GreenFaith Francophone

Greenlobby

GREENPEACE FRANCE

Greenpeace Nancy

Greenpeace Dijon

Greenvox

Grévistes de la Faim pour un Avenir Possible

H20 Congo-Brazzaville

H2O GABON

IDAE (Informations pour la Défense des Animaux et de l’Environnement)

IDAE (Informations pour la Défense des Animaux et de l’Environnement)

Il est encore temps / Cplc

Ingre Ormes 2030

La tribu de l’impact

LDH

LDH Libourne

Le Mouvement de la Paix

Lobby Citoyen pour le Climat – CCL France

Marche pour le climat niort

mes Producteurs mes Cuisiniers

Mouvement Colibris

Mouvement des Progressistes

Mouvement National Lycéen

Mouvement pour une Alternative Non-violente

Nouvelles Agricultures en Territoire Urbain pour le Rassemblement et l’Emancipation Solidaires. (NATURES) – Pradettes

Notre Affaire à Tous

On est prêt

Oxfam France

Penser L’apres

Plaisance pour le Climat

Primaire Populaire

Printemps écologique

Réseau « Sortir du nucléaire »

Réseau Action Climat

SOL Alternatives Agroécologiques et Solidaires

Stop TERRA 2

StopZac

Street Art Rebellion

SYNDICAT SUD-PTT DE LA MAYENNE

Terra Nostra

troc de graines

Un Climat de Changement

URGENCE UNIS.ES POUR LE CLIMAT 18

Union Syndicale Solidaires

vie pays environnement

Virage Energie

Zero waste france

Votre organisation peut signer le texte par ici : https://framaforms.org/cop-26-appel-a-mobilisation-le-6-novembre-1634288508

 

Appel à mobilisation nationale contre les méga bassines

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Pour l’arrêt immédiat des chantiers de « méga-bassines » et autres projets 
d’accaparement de l’eau, 

MANIFESTATION NATIONALE 

A l’appel de Bassines Non Merci !, de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, 
de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre. 

Dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire 
main basse sur l’eau, dans le but de pérenniser leur mode de production écocidaire : 
93 « méga-bassines »* dont plus d’une dizaine dans le Marais poitevin - 
deuxième plus grande zone humide en France - risquent d’être érigées dans les 
trois prochaines années. Une entreprise d’accaparement de l’eau vouée à s’étendre à 
l’ensemble du pays, si nous ne l’arrêtons pas dès maintenant ! 

Début septembre, le premier chantier de « méga-bassine » a commencé sous haute 
surveillance à Mauzé-sur-le-Mignon. Dans ce contexte et en dépit du dispositif 
policier mobilisé à l’occasion du congrès national de la FNSEA à Niort le 
22 septembre dernier, plus de 500 personnes ont envahi le chantier et fait reculer 
les bulldozers. 

Depuis cette action, les travaux ont repris. Le cratère est pratiquement achevé : 
sa plastification et la pose de plus de 5 km de tuyaux pour piller les sources et 
résurgences qui alimentent le Mignon sont les prochaines étapes. Sa mise en eau 
prévue pour la fin de l'année 2021 pourrait coïncider avec le démarrage d’un 
deuxième chantier sur la commune de Saint-Sauvant, dans la Vienne (86). 
Ni cette « bassine », ni aucune autre, ne doit être « mise en eau » ! 

Le passage en force à Mauzé-sur-le-Mignon a déclenché une résistance aussi large 
que déterminée : en plus de la manif-action du 22 septembre, de multiples recours 
juridiques ont été déposés contre ce projet qui viole six directives-cadres 
européennes et la Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) ; 
des rassemblements citoyens ont également eu lieu et des actions de démantèlement 
de « méga-bassines » illégales ont été menées. 

Récemment, la MAJORITÉ des adhérents de Deux-Sèvres Nature Environnement a désavoué 
le protocole ( et pourtant une partie du bureau pro-bassines souhaite ne pas 
désavouer ce protocole à l'encontre de la motion votée !! ) 
Plus récemment le CRETT (association non environnementaliste mais qui a servi de 
caution environnementale à la Préféte..) a enfin reconnu aussi le manque 
d'engagements concrets sur l'absence d'utilisation d'engrais azotés pour les CIVE 
mais également sur l' irrigation de ces cultures à destination des méthaniseurs. 

D'autres acteurs signataires "clés" de ce protocole ont reconnu dernièrement que 
le compte n'y était pas : Vincent BRETAGNOLLE, directeur du CNRS et Président du 
Comité Scientifique et Alain Rousset le Président de Région, ont révélé que 
les engagements ne sont pas assez forts notamment sur la baisse des pesticides et 
l'absence partagée de la gestion de l'eau. 

Mais ce sont aussi près de 40 communes qui ont voté des motions contre ces projets 
funestes ! 

Nous avons donc aujourd'hui la confirmation de la véracité de tous les arguments 
que nous défendons depuis plus de 5 ans pour continuer et justifier NOTRE LUTTE, 
VOTRE LUTTE. 

Face à l'obstination des assécheurs du Marais et au moment où les dirigeants français
tenteront de faire oublier leur inaction climatique à Glasgow, début novembre, 
à l’occasion de la COP26, les collectifs Bassines Non Merci !, la Ligue pour 
la Protection des Oiseaux, la Confédération paysanne et les Soulèvements de la Terre,
appellent à manifester pour l’arrêt immédiat des chantiers de « méga-bassine » et 
pour un partage juste de la ressource en eau. 
                
               Rendez-vous Samedi 6 novembre 2021
                   Place du Champ de foire 
                    A Mauzé-sur-le-Mignon 

      à partir de 12h, autour d’un grand banquet paysan et citoyen. 

Le banquet sera suivi d’une manifestation** ponctuée de temps forts et de concerts 
(lieu et programmation à venir). 

**Vous êtes invité.e.s à venir vêtu.e.s de votre plus beau bleu de travail, 
coiffé.e.s de votre plus beau casque ou chapeau bleu, et muni.e.s de votre plus 
beau parapluie. 

                         No bassarán ! 

* Les « méga-bassines », c’est quoi ? 

Les « méga-bassines », ce sont des infrastructures de stockage hydraulique, 
aux allures d’énormes cratères plastifiés - d’une surface moyenne de 8 hectares 
(les plus grandes allant jusqu’à 18 ha), décaissées jusqu’à 8 mètres, la matière 
extraite servant à élever autour des digues de plus de 10 mètres, qui doivent 
permettre à l’agro-industrie de concilier raréfaction de la ressource en eau et 
maintien de l’irrigation intensive dans un contexte de dérèglement climatique. 
La survie du modèle agricole productiviste-toxique, basé sur l’usage massif de 
pesticides, en dépend. 

Face au manque d’eau chronique, l’objectif de ces « méga-bassines » n’est pas de 
réduire les volumes d’eau pompés sur l’année mais de contourner les restrictions 
de pompages imposées l’été. Le principe est de substituer les pompages réalisés 
en période de « basses eaux » (printemps/été) par des pompages en nappes souterraines
en période de « hautes eaux » (automne/hiver), au prétexte qu’il existerait 
un surplus d’eau l’hiver. 

Seulement, si la pluviométrie est insuffisante, ces pompages hivernaux diminueront 
les débits des cours d’eau précisément au moment où il est vital pour l’ensemble 
du réseau hydrographique - plans d'eau, cours d'eau, nappes phréatiques, zones 
humides, etc. - d’être alimenté. Ces pompages porteront par conséquent préjudice 
aux milieux, à la ressource en eau et à la biodiversité. 

L’accaparement de cette ressource, commune et nécessaire à l’ensemble des êtres 
vivants, par une poignée d’agro-industriels (4 % des exploitants agricoles) aura 
pour effet d’accentuer, non seulement l’asséchement des bassins versants, mais 
également la dynamique d’accaparement des terres et donc les inégalités au sein 
du monde agricole. 

Le gouvernement continue malgré tout de soutenir ce modèle à grand renfort d'argent 
public (80% via les agences de l’eau, la région, le département, etc.) et à 
le présenter comme une solution « miracle » pour l’agriculture productiviste. 
Dans les années à venir, ces projets de réserves d’eau risquent de se généraliser 
à l’ensemble du territoire national : validés comme stratégie majeure d’adaptation 
au changement climatique par l’actuel ministre de l’agriculture, J. Denormandie, 
dans le cadre du « Varenne Agricole de l’Eau », en juillet 2021, 1 000 projets 
pourraient voir le jour d’ici 2025 ! 

Pour l’instant, cette entreprise d’accaparement se heurte à une forte opposition. 
Des paysan.ne.s, des riverain.ne.s, et plus d’une trentaine d’organisations 
politiques, syndicales, et associatives, fédérées au sein des collectifs citoyens 
Bassines Non Merci ! (BNM), s’organisent depuis quatre ans pour bloquer ces projets.
Avec le démarrage du premier chantier début septembre, une nouvelle phase décisive 
de la lutte s’ouvre. 

Il est vital de les arrêter au plus vite !