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26e université d’été – Débat mardi 24 août 2021 sur les enjeux sociaux et environnementaux de l’énergie

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Le 24 août, la soirée de la 26e université d’été a été consacrée à un débat sur les enjeux sociaux et environnementaux de l’énergie au coeur de nos modes de production et de vie avec la participation de Virginie Neumayeur et Francis Combrouze.

26e université d’été – 3e matinée – Impact des activités humaines sur l’environnement

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Pendant cette 3e matinée, Jean-Pierre Branchereau, professeur agrégé de géographie à IUFM a traité de l’impact des activités humaines sur l’environnement, en posant la question de la soutenabilité à travers le cas de la Loire.

26e université d’été – 2e matinée – Evolution de la biodiversité, sur terre comme sur mer

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La 2e matinée de l’université d’été du MNLE – Réseau Homme et Nature a été consacrée à l’évolution de la biodiversité, sur terre comme sur mer, en fonction de l’évolution climatique et de l’impact des activités humaines, par Charles-François Boudouresque, professeur émérite MIO (Mediterranean Institut of Oceanography) Aix-Marseille université et université de Toulon.

26e université d’été 2021 – Comment en est-on arrivé là ?

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La première matinée de la 26e université d’été du MNLE – Réseau Homme et Nature a été consacrée à l’analyse par Jean-Claude Boual de la situation dans laquelle nous sommes arrivés, sur le climat et la biodiversité et les questions sociales. Quels rôles joués par la législation, les institutions, les politiques…

« Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

Tribune du Collectif Vietnam Dioxine parue dans le Monde du mardi 10 août 2021.

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans
l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent.
Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un
puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers
et de malformations à la naissance.
Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des États-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants
vietnamiens qui s’y réfugiaient.
Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous
reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir
de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la
première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la
deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui
luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de
Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est
évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République
démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les
conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les
écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre,
pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.
Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des
conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.
Au Vietnam, l' »agent orange » répandu par les Américains continue de tuer.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de
nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasiabsence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement
touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus
vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque
d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires
français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de
l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme
au Cambodge et au Laos.

Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.
Lire aussi « Agent orange » : les demandes d’une Franco-Vietnamienne contre
14 multinationales jugées irrecevables
Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du
Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des États-Unis, commence à peine à se
faire entendre.
Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est
pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

Signataire : Léa Dang, journaliste, cofondatrice et porte-parole du Collectif VietnamDioxine.
Cette tribune est soutenue par : Marine Bachelot Nguyen, autrice et metteuse en
scène ; Valérie Cabanes, juriste Internationaliste, autrice de « Un nouveau Droit
pour la Terre. Pour en finir avec l’écocide » (Seuil, 2016) ; Marine
Calmet, présidente de Wild Legal ; Arturo Escobar, auteur « colombianoétasunien » ; Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS, spécialiste des interactions
entre l’histoire coloniale et les problématiques environnementales ; Thomas
Portes, porte-parole de Génération.s ; Louis Raymond, journaliste ; Dilnur
Reyhan, présidente de l’Institut ouïghour d’Europe ; Alain Ruscio, historien ; Marie
Toussaint, cofondatrice de l’association Notre affaire à tous, députée européenne
(EELV) ; Valéry Vuong, vice-président du Conseil représentatif des associations
asiatiques de France (CRAAF

 

Le MNLE Pays de Loire également présent à l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités du 24 au 28 août 2021 à Nantes

Cette année, l’université d’été du MNLE et celle des Mouvements Sociaux et des Solidarités se retrouvent sur la même semaine. Le MNLE Pays de Loire a décidé de participer aux deux.

Pour celle-ci nous avons choisi un thème pour l’atelier :

La coopération, les coopératives des valeurs, des principes et un concept pour créer des richesses : un levier possible pour une alternative économique et sociale

Matin :
· Pas d’actionnaire, un·e sociétaire, une voix/Part sociale / Pas d’OPA possible/ directions élu·e·s ;
· La coopérative Scop-ti.

Après-midi :
· L’expérience coopérative Sadel.
· Les perspectives : une alternative économique et sociale. Changer le système éducatif en retour à l’éducation populaire. Sortir du lucre et la rentabilité (dogme libéral). Pour sortir du capitalisme, « On nous dit qu’on serait des mauvais capitalistes mais ça tombe bien car nous n’avons pas l’intention de devenir de bons capitalistes » (O. Leberquier, Scop-ti). Sortir des rapports de domination imposés par le système économique et social actuel. Face à l’autoritarisme, au contrôle hiérarchique usant du contrat du travail : l’autorité. Le pouvoir aux sociétaires, quelles dérives constatées… ;
· Un espace nouveau de travail avec un sens commun et partagé répondre aux besoins. Droit : La préemption par les salariés pour constituer une coopérative, alternative solidaire et écologique.

Porteurs d’activités

MNLE PDL naturellement
MNLE MPCAS 72
Missillac Solidaire Écologique et Citoyenne
bibliothèque associative et citoyenne Paul Eluard

Intervenant⋅e⋅s

Un ou une représentante officiel de la coopérative Scop-ti / Pascal Glémain Maître de conférence Université de Rennes2 / Monsieur Etienne Bremond ancien Président de la coopérative SADEL / Ali Aït Abdelmalek Professeur de sociologie et d ’anthropologie / Régulateur de la table ronde Dominique Campagna Président du Mnle Mpcas 72

Objectifs

* échanges de savoir-faire et d’expériences

* convergence et construction d’initiatives communes

* formation pour agir

Nous tiendrons un stand sur les trois jours – signature de livres – magazines Naturellement – thés et infusions 1336.

Nous participerons par ailleurs à des débats avec le mouvement de la Paix…

Retrouvez le programme de cette université sur https://ue2021.org/