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Appel à rassemblement le 22 janvier prochain pour l’entrée en application du TIAN (traité d’interdiction des armes nucléaires)

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    Appel à rassemblement le 22 janvier prochain

    Le MNLE Réseau Homme et Nature appelle à un large rassemblement le 22 janvier prochain, date d’entrée en application du TIAN  (traité d’interdiction des armes nucléaires)

    Depuis 2017, date où l’ONU a adopté ce TIAN grâce à 122 pays signataires, il a été ratifié dans suffisamment d’États pour devenir juridiquement valable. En effet, il entre en application le 22 janvier prochain. I CAN France et  donc le MNLE qui est adhérent, organise ce jour là un rassemblement devant l’Hôtel de Ville de PARIS, première ville de France à avoir signé l’appel pour que notre pays, toujours à la traine, signe cet accord.

    Mais il est aussi utile, pour tous ceux ne pouvant se rendre à PARIS ce jour là, de veiller à des actions similaires dans leur Commune. Par exemple, faire aussi des rassemblements devant l’hôtel de ville et inviter les municipalités à apposer sur leur mairie un calicot célébrant cet événement, et enjoignant le gouvernement français à le signer, au lieu de continuer à augmenter les dépenses pour l’arme atomique comme il le fait encore avec le budget 2021. Et rappeler ainsi que notre pays se place de l’illégalité à compter du 22 janvier prochain.

    Ainsi, nous comptons sur vous pour obtenir de vos mairies une telle démarche et participer aux actions organisées près de chez vous, par I CAN France ou toute association adhérente.

    Christian CHASSEAU                                                                                             Secrétaire national du MNLE Réseau Homme et Nature

    Aire des Vents – Dimanche 13 décembre 2020 – Communiqué du MNLE Réseau Homme et Nature

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    AIRE DES VENTS

    DIMANCHE 13 DECEMBRE 2020

    INTERVENTION DU SECRETAIRE NATIONAL DU MNLE RESEAU HOMME&NATURE

    Je ne reviendrai pas sur les arguments ici connus de tous (l’importance de cet espace pour les Séquano-Dionysiens, les déséquilibres habitats / emplois / services pour les habitants de DUGNY, la préservation de la biodiversité, le fait que la Seine Saint-Denis soit le département le plus sinistré socialement….), raisons pour lesquelles le MNLE national soutient cette action, aux côté de son comité 93 Nord-Est Parisien.

    Je veux surtout évoquer le POURQUOI de la situation :

    l’abandon de nombre d’élus (mais pas tous) devant les exigences de gestion, la pression des demandeurs de logement… et la recherche, dans toutes les actions, qu’elles soient privées ou publiques, du coût immédiat le plus bas.

    Les demandeurs de logements sont nombreux en Ile de France, bien qu’il y ait, sur le territoire national, assez de bâti pour satisfaire les besoins. Seulement les métropoles, pourtant devenues BARBARES, comme l’explique si bien Guillaume FABUREL, attirent les femmes et les hommes dans l’espoir d’un emploi.

    Cette situation vient des politiques nationales menées depuis des décennies, qui considèrent que le « MARCHÉ » est la clef faisant fonctionner la société, et qui ont laissé faire les délocalisations, transformant en quasi désert nombre de nos régions.

    Force est de constater combien c’est erroné, et cela fait des années qu’au MNLE, nous disons que nous ne sauverons pas le climat, la planète ni l’humain, sans sortir du capitalisme. Nous notons aussi que la mixité sociale, qui se développe, ne règle en rien les difficultés des plus modestes.

    Nous remarquerons, pour le cas précis de l’Aire des Vents et des projets immobiliers qui risquent de la sacrifier, que les Jeux Olympiques ont perdu leur objectif originel, pour devenir objet de spéculations et de commerce.

    Il convient que, nationalement, l’aménagement du territoire redevienne une réalité, mais pas de manière technocratique comme par le passé, mais démocratique. C’est à dire que dès l’élaboration d’orientations, de projets, les citoyens soient associés. Cela éviterait l’épuisement des militants lors des consultations publiques sur des projets ficelés, objets de dossiers indigestes.

    Sans doute, cela nécessite aussi une réduction du temps de travail pour aider les citoyens à participer à la vie publique.

    Et pourquoi pas inclure dans le temps de travail des moments pour cela, ainsi que pour la formation, car nous n’avons pas tous la même sensibilité face aux réalités sociales et environnementales.

    Cela pose vraiment la question d’une révolution sociétale. Si c’est le rôle des partis politiques de proposer de tels projets, les associations, vivier d’idées, peuvent les y aider. Le MNLE, association d’Education Populaire, est prêt à y participer. Car notre approche est celle de généralistes (énergie, biodiversité, eau, forêts, abeilles, nutrition, paix et lutte contre les armes nucléaires notamment, ainsi que les questions sociales, car notre combat vise au bonheur humain, partout sur la planète….) Mais nous sommes aussi spécialistes, grâce à notre Conseil Scientifique.

    Nous allons d’ailleurs, en mars 2021, démarrer un Forum Alternatif Mondial de l’Eau auquel nous souhaitons la participation la plus large possible.

    Voilà, pour faire très court, ce que je souhaitais vous dire, vous invitant à redoubler de courage pour ces luttes continuelles, et pour que cela amène un maximum de citoyens à s’impliquer, en plus des associations, dans la vie politique, seule possibilité à mes yeux de changer efficacement le monde. Car nous voyons bien l’énergie que nous dépensons en actions, parfois gagnantes sur certains aspects, mais qui laissent les majors de l’eau, de l’énergie, de la grande distribution, continuer dans leurs coins et dans le plus grand secret, leurs pratiques écocides. A travers l’expérience de la Convention Citoyenne pour le Climat, il apparaît bien que sans changement politique majeur, nous serons condamnés à une vie de luttes incessantes, usantes. Je note tout de même leur bon côté : la création de nombreux liens entre membres des diverses associations qui se retrouvent en convergence dans ces luttes.                                                  Je vous remercie de votre attention.

    Christian CHASSEAU                                                                                                    Secrétaire national du MNLE Réseau Homme et Nature

     

    Les promesses c’est fini, il faut des actes!

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      C’est ainsi que l’on doit interpréter la décision du Conseil d’État rendue le 19 novembre 2020 se prononçant, pour la première fois, sur les engagements de la France en matière des réductions des gaz à effet de serre. Il est demandé à l’état et cela peut être considéré comme historique de prouver que les objectifs fixés par l’accord de Paris ( limiter le réchauffement à au moins 2°c ) seront respectés.

      Rappelons que la France s’est engagée à diminuer de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

      Le Conseil d’État demande des explications et des arguments aux manques de résultats de ces derniers mois et s’ils sont compatibles avec les objectifs fixés. Le Conseil laisse trois mois à l’État pour se justifier.

      Pour l’instant le Conseil d’État ne l’accuse pas clairement de ne pas respecter ses engagements encore moins d’astreintes financières.

      Mais la mise en garde est là et l’obligation de répondre et de respecter sa parole sont aussi des éléments positifs pour poursuivre les mobilisations sur le climat et pour produire et consommer autrement.

      Cette plainte au conseil d’État avait été lancée par le maire de Grande Synthe rejoint par Paris et Grenoble et 4 grosses ONG groupées dans ce que l’on a appelé l’« affaire du siècle ».

      Les néonicotinoïdes font leur retour… Une honte pour notre pays.

      Champs de betteraves

      Plusieurs associations des Pays de Loire ont signé un communiqué de presse pour dénoncer ce retour en arrière…

      Communiqué de presse – Les néonicotinoïdes font leur retour

      Ils avaient été interdits par une loi sur la biodiversité datant de 2016. Une loi dérogatoire votée le 6 octobre 2020 à l’Assemblée Nationale et le 27 octobre 2020 au Sénat après un simulacre de débat permet à nouveau d’utiliser ces produits.

      Le Lobby de l’agrochimie vient de gagner une bataille.

      Pourtant aujourd’hui personne n’ignore la nocivité des néonicotinoïdes.

      Pas un seul scientifique n’en décrit les «bienfaits».

      Cet insecticide tue les abeilles pollinisatrices de nos cultures.

      Il tue aussi tous les insectes, les vers de terre et les oiseaux nécessaires à la biodiversité.

      Le Blanc Mesnil, Drancy, Aulnay sous bois, Dugny, le Bourget. Alerte sur la bétonisation à outrance, marque de fabrique du Grand Paris des Promoteurs et des Majors du BTP.

      Première expression du tout nouveau comité local des villes du Blanc Mesnil, Drancy, Dugny, Aulnay sous-bois et le Bourget du MNLE 93.

      Les dirigeants de la Métropole du Grand Paris, Paris Terres d’Envol, Ville du Blanc Mesnil, Département, Seine-Saint-Denis Habitat et Région, en marche vers un « échec et mat » garanti pour le climat…

       

      Sauf si la population intervient !

       

      En continuant à agir comme si de rien n’était, ils aggravent la trainée de béton sur la commune du Blanc Mesnil. L’action des locataires de la Cité Pierre Sémard face au Maire T. MEIGNEN a mis en échec un premier permis de construire de 245 logements présenté par COGEDIM empiétant sur l’espace vert et le parking proche de la gare RER…..

      Pour lire ou télécharger le texte intégral  Clic ICI

       

      5 novembre 2018 effondrement de deux immeubles de la rue d’Aubagne à Marseille

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      Dans le cadre de ses entretiens hebdomadaires, Lucien Frau, président du MNLE 13, évoque la réouverture aux piétons de la rue d’Aubagne à Marseille, fermée suite à l’effondrement de deux immeubles.

      Une commémoration à la mémoire des victimes de l’effondrement de ces deux immeubles aura lieu le 5 novembre.

      Lucien Frau du MNLE 13, dans sa conférence hebdomadaire, intervient sur le covid

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      Lucien Frau, président du MNLE 13 intervient chaque semaine sur une question qui préoccupe son comité. Aujourd’hui, suite aux nouvelles mesures de confinement, il fait le point sur le Covid.

      Chimirec Autorisation Environnementale site ICPE : Aucune décision ne doit être prise avant l’issue des recours et arbitrages concernant le projet urbain autour et sur l’aire des vents

      Pour télécharger notre avis sur le projet de déplacement de l’entreprise CHIMIREC,  Cliquer ICI

      Notre demande en forme de conclusion de notre avis négatif:

      • En premier lieu, nous demandons qu’aucune décision ne soit prise sur le déplacement de Chimirec sur Aulnay-sous-Bois avant l’issue des recours et des arbitrages concernant le projet urbain autour et sur l’Aire des Vents en lien avec l’exigence du COJO Paris 2024 de construire en dur le village des médias -contrairement à la demande du CIO. Si la nécessité du déplacement était confirmée, les même causes conduisant aux mêmes effets, l’implantation de Chimirec ne pourrait se faire en proximité (au moins hors zone 1 & 2 du Plan de Prévention des Risques Technologiques) de lieux d’habitations et d’ERP (Etablissement Recevant du Public) sensibles – scolaires, hôpitaux, EHPAD, etc. Exigence renforcée par l’existence de l’un des 6 sites Seveso niveau bas de Seine Saint Denis : Carrefour Supply Chain.
      • En second lieu, le traitement des déchets devant être réalisé au plus près de leur lieu de production, nous demandons la mise en place d’une commission d’analyse et de suivi du projet animée par Bruno Beschizza, maire d’Aulnay-sous-Bois et président de Paris terres d’Envol, avec les associations environnementales et des habitants du Territoire.

      Le projet d’usine Chimirec en chiffres :

      L’usine Chimirec est spécialisée le traitement des déchets dangereux. Elle emploierait sur le site d’Aulnay 100 personnes dédiées à son activité industrielle classée pour la protection de l’environnement (42 chauffeurs, 33 opérateurs manutentionnaires et 25 administratifs) et 80 personnes relevant du siège social. L’entreprise fonctionnerait 6 jours par semaine de 6h00 à 22h00 (activités limitées le samedi).

      Ses activités portent sur la collecte, le tri, le transit, le regroupement et traitement de déchets d’activités économiques.

      Les déchets conditionnés (acides, bases, emballages souillés, batteries, déchets inflammables, etc.) et déchets vrac (huiles usagées, solvants pétroliers, eaux souillées, filtres à huile usagés, déchets pâteux, etc.). Une capacité de stockage de 2 217tonnes et un traitement de 150 tonnes/jour.

      Les déchets proviennent de petites et moyennes entreprises ou industries, d’artisans et de déchetteries implantés sur les départements de la zone de chalandise de l’établissement CHIMIREC d’Aulnay-sous-Bois (départements d’Île-de-France, Aube, Eure-et-Loir et Loiret).

      Activité de traitement : Massification de certains déchets solides par déchiquetage. Les déchets concernés par ces opérations seront les déchets pâteux, les emballages et matériaux souillés