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« Nous voulons des coquelicots » à Mamers le vendredi 3 janvier 2020 de 16h30 à 19h30

Appel pour le 3 janvier 2020

En janvier 2020, le million de soutiens sera franchi. Et après? Le moins qu’on puisse dire, c’est que le silence et le dédain font écho à notre détermination sans faille. Pas un signe, pas une lettre, pas un appel de nos chers dirigeants. Au lieu de cela, on menace de nous envoyer les gendarmes. Car la cellule Demeter co-fondée sous la férule de la Fnsea, vise le mouvement des coquelicots, n’est-ce pas? « Des actions de nature idéologique, qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole », dans leur novlangue monstrueuse, c’est bien les Coquelicots que les soutiers de l’agro-industrie visent?

Ils tremblent, et ils ont bien raison, car nous parlons pour tous, nos enfants et proches, pour tous les animaux, toutes les plantes, toutes les eaux. Ils ont peur car la société s’est mise en mouvement contre l’empoisonnement et il n’y aura pas de retour en arrière.Tout le démontre: les Français majoritairement favorables à une sortie des pesticides (89%), la centaine de maires qui ont pris des arrêtés d’interdiction des pesticides, les milliers de paysans qui se convertissent à la bio, la science qui hurle qu’il est impérieux de stopper le crash en cours des populations d’invertébrés terrestres en Europe et la dissémination furieuse de la chimie de synthèse.

Les amis, alors que Noël aura à peine replié ses Gaules et que les flonflons du Réveillon sonneront encore à vos oreilles, il est indispensable de continuer à se rendre visibles. Devant les mairies. Ou ailleurs. Là où vous serez VISIBLES. Le vendredi? Le samedi? Le dimanche? Là où vous serez VISIBLES. Nous vous proposons deux petites joyeusetés faciles à se procurer et à organiser. Primo, de faire sonner cornes de brume, trompettes, vuvuzellas et autres instruments à 18h47 (ou 48, à l’extrême limite) partout en France pour faire entendre notre colère. Deuxio, d’allumer une fusée rouge vif à la fin du charivari, pour marquer un peu plus encore notre présence.

C’est maintenant que se joue une grande partie de l’avenir de notre agriculture, des écosystèmes et de notre santé. Nous continuons, car nous savons que nous n’aurons plus tard que nos yeux pour pleurer une nouvelle tragédie. Voici quelques rappels sur comment déclarer votre rassemblement.

Si vous étiez tentés de vous regrouper entre communes de temps à autre, signalez-le en toutes lettres sur la carte! Joyeux Noël à tous!

POUR LA DEFENSE DE L’ENVIRONNEMENT, SOUTENONS LE MOUVEMENT REVENDICATIF DU 5 DECEMBRE, PARTOUT EN FRANCE.

Plus de 40 associations appellent à la lutte du 5 décembre (grèves et manifestations).

Le MNLE s’associe à cet appel, conscient que la défense de l’environnement ne peut être efficace sans justice sociale, alors que nous constatons que les réformes envisagées par notre gouvernement aggravent les inégalités et rendent plus difficile la vie d’une majorité de compatriotes.

Non au terminal 4 Roissy CDG !

Avant la privatisation d’ADP (Aéroports De Paris) voulue par le gouvernement, l’établissement public entend mener à bien son méga-projet d’extension de l’aérogare de ROISSY  avec la construction du terminal 4.

Associations environnementales et élus s’inquiètent de l’augmentation de trafic que génèrera cette extension si le projet est poursuivi.
En effet, il entraînerait une hausse d’environ 40 % du trafic au-dessus de Roissy.  On passerait de 1.300 à 1.800 vols par jour ! Un vol toutes les 2 minutes, avec un accroissement des vols de nuit, pour le plus grand malheur des millions d’habitants à l’entour.
Devant le refus d’ADP d’abandonner son projet, plusieurs associations d’environnement saisissent directement le Président de la République par courrier dont vous trouverez une copie ci-jointe, signé naturellement par Christian PELLICANI, au nom du MNLE.
Rappelons  qu’une pétition est en cours pour demander un référendum sur la privatisation d’ADP, et que le MNLE milite pour un développement des transports ferrés, plus pertinents et moins polluants  pour les déplacements en France et en Europe que l’avion.

 

Roissy, le 9 octobre 2019
A l’attention de Monsieur le Président de la République
Objet : Demande d’abandon du projet de Terminal 4 l’aéroport de Roissy
Monsieur le Président de la République,
nous vous demandons l’abandon du projet d’extension de l’aéroport de Roissy (Terminal 4) au nom de l’urgence climatique.
Lors de votre discours du 24 septembre 2019 à l’assemblée générale de l’ONU, vous avez déclaré qu’il fallait « remettre en cohérence nos agendas et nos actions » et qu’il fallait « que les grands pays de ce monde arrêtent de financer de nouvelles installations polluantes dans les pays en voie de développement. » Vous avez également déclaré vouloir mener « cet agenda de réconciliation » en France et en Europe.
En toute cohérence, cette ligne est également celle de votre gouvernement. Comme l’a déclaré votre secrétaire d’Etat Brune Poirson, représentante de la France lors de la COP 24 à Katowice, « les scénarios du GIEC sont connus de tous. Nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire d’émissions pour survivre. […] Ce diagnostic nous l’avons tous reconnu en signant l’Accord de Paris. Il nous incombe donc d’être cohérents, c’est-à-dire d’agir en conséquence à tous les niveaux. »
Cette cohérence est en effet essentielle. Elle est même la condition de la confiance des citoyens dans l’action politique. Et c’est cet agenda de cohérence entre les mots et les actes que nous appelons de nos voeux dans le domaine du transport aérien aujourd’hui.
Vous avez mis en place le Haut Conseil pour le Climat. Ce dernier a également mis en avant l’exigence de cohérence dans son rapport 2019. Selon ce rapport, « l’objectif de neutralité carbone en 2050 visé par la stratégie nationale bas-carbone révisée est cohérent avec les objectifs de l’accord de Paris et les dernières connaissances scientifiques, mais il ne couvre pas l’entière responsabilité de la France car les émissions liées aux transports aériens et maritimes internationaux et aux importations ne sont pas incluses ».
Le transport aérien illustre en effet pleinement ce mur de l’incohérence auquel nos responsables politiques se heurtent trop souvent. Et le projet de terminal 4 à Roissy porté par le groupe ADP est plus encore archétypal. Selon les chiffres d’ADP, le terminal 4 pourrait générer une hausse de trafic aérien de 38% d’ici 2037, avec 500 avions de plus par jour (au total 1 800 vols quotidiens) et 40 millions de passagers de plus par an. Soit la capacité de l’aéroport d’Orly ajoutée à celle de Roissy ! Ce trafic accru ajouterait 12 Mt d’équivalent CO2 aux émissions annuelles de la France d’ici 2037. Or, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé le pays pour 2050, il ne faudra pas émettre plus de 100 Mt d’équivalent CO2 en 2037. A cette date, le trafic lié au terminal 4 représenterait donc à lui seul 12 % des émissions autorisées pour la France, et le trafic total de Roissy environ 35% (*).
Enfin, la Commission Nationale du Débat Public, reléguée au rôle ingrat de simple garant de la concertation préalable menée par le groupe ADP – par un artifice juridique dénoncé par sa présidente Chantal Jouanno (**) -, n’a pas manqué de noter dans son bilan de la concertation qu’« il conviendrait que l’État précise comment l’évolution du trafic s’insère dans le cadre des engagements internationaux de la France dans la lutte contre les changements climatiques.»
A notre connaissance, aucune réponse satisfaisante n’a été fournie à ce questionnement. La contribution de la DGAC datant de juillet 2019 (***) invoque une taxe trop faible pour qu’elle infléchisse la croissance du trafic de manière significative et renvoie à une logique de compensation carbone dont la pertinence pour réduire l’impact climatique de l’aérien n’est aujourd’hui pas démontrée. En effet, selon une enquête réalisée pour la Commission européenne, 85% des projets de compensation analysés avaient une faible probabilité de remplir les critères attendus en matière de réduction d’émissions (****). La croissance des émissions de gaz à effet de serre du transport aérien n’est pas compatible avec les objectifs de l’accord de Paris sur le climat (*****).
Dès lors, il ne fait aucun doute que le projet de terminal 4 à Roissy Charles de Gaulle n’est pas cohérent avec les engagements de la France. C’est pourquoi nous demandons instamment que l’Etat, au nom de la cohérence climatique, s’oppose à cette extension aéroportuaire.
Alors que l’urgence climatique se fait plus pressante, il faudrait même aujourd’hui amorcer la décroissance du transport aérien en s’appuyant sur une fiscalité incitative permettant également de financer des alternatives, et en premier lieu les trains, de jour comme de nuit. Longtemps négligés, ces derniers peuvent permettre, sans grands travaux, de connecter l’Europe sur des distances pouvant atteindre 1500 km, ce qui couvre une large part des destinations aériennes.

Avec nos très respectueuses salutations,

Associations signataires : Collectif Non au T4, Advocnar, Stay Grounded, Réseau Action Climat, Notre affaire à tous, Amis de la Terre, Greenpeace, Fnaut, UFCNA, Alternatiba ANV-COP21 Paris, FNE IDF, Oui au train de nuit, MNLE, Alofa Tuvalu, TaCa Agir pour le climat.

 

 

(*) Selon la DGAC, le trafic aérien de Roissy a été responsable de l’émission de 13,2 Mt CO2 en 2018 (LTO + 1/2 CR + APU) pour 72,3 millions de passagers. En 2037, on peut estimer qu’il sera responsable de l’émission de 17,4 Mt CO2,
dont 6,2 Mt attribuables aux 40 millions de passagers supplémentaires accueillis par le T4. Nous avons tenu compte dans le calcul de la diminution des émissions par passager en supposant que le rythme d’amélioration de l’efficacité de 0.85 % par an constaté depuis 2010 se poursuivrait jusqu’en 2037. Pour tenir compte du forçage radiatif des traînées de condensation et cirrus induits et des émissions de CO2 liées à la production du kérosène, il faut, selon l’Ademe, multiplier par 2,2 le chiffre d’émission de CO2, soit 35 Mt CO2éq. pour l’ensemble de l’aéroport en 2037.
(**) Lettre de la présidente de la CNDP adressée le 7 juin 2018 au Premier ministre ainsi qu’à la ministre des Transports, la présidente de la région Ile de France et le ministre de la Transition écologique et solidaire. Dans cette lettre, elle demandait également que soit organisé un débat public sur la cohérence des projets envisagés dans le nord de l’Ile de France (Terminal 4, Europacity, CDG Express, ligne 17 et infrastructures olympiques), sujet non abordé lors des débats relatifs à chacun de ces projets.
(***) Conclusions de la CNDP sur la concertation Terminal 4. Contribution de la DGAC pour la réponse des pouvoirs publics à la demande de précision n°3. Juillet 2019.
(****) How additional is the Clean Development Mechanism ? : Analysis of the application of current tools and proposed alternatives,Öko-Institut, 2016.
(****) Etude International Aviation and the Paris Agreement Temperature Goals, David Lee, Professor of Atmospheric Science and Director of the University’s Centre for Aviation, Transport, and the Environment (CATE, commanditée par le
Department for Transport (DfT) .
Morgane Créach, directrice de Réseau action climat
Marie Pochon, secrétaire générale de Notre Affaire à Tous
Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre France
Thierry Hubert, président de France Nature
Environnement IDF
Françoise Brochot, présidente de l’Advocnar
Thomas Motte, membre du collectif Non au T4
Eric Lombard, coordinateur France de Stay Grounded et membre de Taca Agir pour le climat
Chantal Beer-Demander, présidente de l’ UFCNA.
Bruno Gazeau, président de la FNAUT
Sylvain Fischer, membre du collectif Oui au train de nuit
Gilliane Le Gallic fondatrice de Alofa Tuvalu
Christian Pellicani, président du MNLE -Réseau Homme
et Nature
Elodie Nace pour Alternatiba ANV-COP21 Paris
Jean-François Julliard, président de Greenpeace France

 

Gare du Nord : Réunion publique sur le projet de rénovation mardi 3 décembre à 20h

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    La SNCF et sa filiale Gare et Connexions se proposent de réaliser sur la Gare du Nord un projet très contesté de transformation. Un collectif pour une alternative innovante s’est créé. Le MNLE réseau Homme&Nature, partie prenante à cette initiative, relaie leur invitation à une réunion publique qui se tiendra le 3 décembre prochain.

                                              Appel !

    Gare du Nord

    Non à un projet pharaonique et obsolète   

    Oui à un projet alternatif et innovant                

    Un Collectif pour une alternative innovante au projet de rénovation de la Gare du Nord s’est réuni une première fois le 20 novembre 2019.
    Ensemble, associations et citoyen(nes)s concerné(e)s, nous disons haut et fort :

    NON à la financiarisation des services publics !
    NON à la sur-densification et aux mega-projets urbains !
    NON au consumérisme et à la marchandisation généralisée de la ville !
    et
    OUI à un pôle intermodal métropolitain de haute qualité environnementale et d’usage !
    OUI à une gare partie intégrante du quartier et à une gare au quotidien pour les voyageurs du nord de l’ile de France !
    OUI à la préservation et à la mise en valeur d’un patrimoine ferroviaire !

    Au terme de 5 ans d’études, un projet pharaonique de transformation de la Gare du Nord a été rendu public en juillet 2018 par la SNCF et sa filiale Gare et Connexions. Motivé par l’augmentation du trafic à l’horizon 2030 (on passerait de 700 000 voyageurs/jours à 900 000), il fait de la modernisation nécessaire de la plus grande gare d’Europe une opération de promotion immobilière et commerciale sans rapport immédiat avec la fonction initiale d’une gare. Le projet ne prend pas en compte la réalité des quartiers environnants et les besoins de transports et d’usage des métropolitains.
    Pour réaliser des travaux estimés à 600 millions d’€, une société d’économie mixte « à opération particulière” (SEMOP) a été créée. Elle a organisé un concours auprès d’investisseurs et choisi la proposition de Ceetrus, filiale du groupe Auchan (qui détiendra 64 % du capital de la Semop). Il s’agit de construire 50 000 m2 de surfaces supplémentaires dans la gare dont un centre commercial de 20 000 m2, des équipements privés de sports et de loisirs, et des bureaux.                                           
    La SNCF souhaite livrer la gare rénovée pour les JO de 2024
    Ce projet, élaboré dans le plus grand secret, sans aucune concertation avec les acteurs concernés – usagers, voyageurs, riverains et salariés de l’entreprise – a été présenté publiquement en janvier 2019. Depuis cette présentation, il n’a cessé de susciter craintes, interrogations et oppositions formellement formulées et transmises par les acteurs concernés. De vives réactions d’habitants, d’élus des quartiers riverains et de cheminots se sont exprimées, alors que les principales autorités concernées dont la Mairie de Paris semblaient le soutenir.
    La seule réponse des porteurs du projet a été le silence et la poursuite de l’agenda qu’ils s’étaient fixés.
    Face à cette situation, depuis septembre 2019, des voix multiples se sont élevées – experts, associations, syndicats salariés, la ville de Paris, des élus de banlieue – pour dénoncer :
    – une grave erreur urbaine et patrimoniale,
    – un mépris des salariés et des usagers de tous les transports en commun,
    – un programme commercial surdimensionné inacceptable
    – une complication de l’organisation de la circulation des voyageurs et de l’accès aux trains                    
    – une accélération de la privatisation de l’espace public des gares
    – une concurrence déloyale avec les commerces des villes de banlieue nord
    Le collectif insiste sur la nécessité de participer à l’enquête publique ouverte jusqu’au 8 janvier 2020 et à la réunion d’information organisée dans ce cadre.
    Venez nombreux vous exprimer à la réunion publique,
    le mardi 3 décembre à 20h
    Atrium de l’étoile du Nord
    cour des taxis
    Gare du Nord
    Le collectif souhaite constituer une « force tranquille de propositions » et appelle les porteurs du projet et l’ensemble des institutions dont la responsabilité est engagée, à un partenariat constructif.
    Il milite dans un esprit de rassemblement pour faire « autre chose autrement » : que TOUS les acteurs du quotidien de la Gare soient pleinement et ensemble les co-transformateurs d’un nouveau projet relevant de façon novatrice le défi d’une gare métropolitaine du XXIème siècle.
    Rejoignez -nous: contact@fne-paris.fr( au nom de tous les signataires)

    Associations signataires:
    FNE Paris, ASA PNE, SOS Paris, Comité des habitants Gare du Nord La Chapelle, Rue de l’Avenir , MDB (Mieux se déplacer à bicyclette)Réseau «  se fédérer pour l’émancipation  », Paris en selle,60 Millions de piétons, Alternatiba  Paris,LSPAV, Réseau Environnement Santé, LDH 10-11è, Environnement 93, FNE Ile de France, Sites et Monuments, Xavier Capodano – Libraire, Maurice Culot Éditeur et architecte, Jean-Michel DAQUIN, Jean-Pierre Le Dantec , Professeur honoraire des ENS d’architecture, Gustave Massiah, économiste, Guy Burgel professeur de géographie urbaine( Paris Nanterre),Pascal Amphoux Contrepoint Projets urbains, Emmanuel Bellanger, historien

    Grand débat public à Malakoff, Hauts-de-Seine, le 16 novembre 2019 sur l’écologie

    Le 16 novembre, à Malakoff, Hauts-de-Seine, un débat public sur l’écologie s’est déroulé, à l’initiative de l’association les Amis de Léo Figuères, auquel le secrétaire général du MNLE, Christian Chasseau,  a participé.

    Vous pouvez accéder avec le lien ci-dessous à la vidéo (réalisée par le Groupe Relais Location) des interventions des quatre invités, avec, par ordre d’apparition :
    Amar Bellal (professeur agrégé de Génie Civil, spécialiste des énergies),
    Frédéric Boccara (économiste, chercheur à l’Université-Paris-Nord),
    -Christian Chasseau (architecte, secrétaire général du MNLE),
    Sylvestre Huet (journaliste scientifique au journal Libération, essayiste, spécialiste de climatologie).
    https://www.youtube.com/watch?v=PanNJpGB8RE&feature=youtu.be

    « Nous voulons des coquelicots  » Le 6 décembre 2019 à 16h30 sous la halle de Mamers

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      Depuis un an déjà deux associations cheminent ensemble pour assurer tous les premiers vendredis de chaque mois un rendez vous citoyen pour informer et faire signer un pétition nationale contre les pesticides de synthèse.

      A ce jour 965 531 personnes ont signé la pétition presque le million en France. Cela dit les grands industriels de la chimie continue d’être imaginatif pour continuer à inonder le marché de produits. A peine parle-t-on de l’interdiction du glyphosate que déjà les SDHI font leur apparition. ils sont plus puissants encore, plus polluants et plus destructeurs notamment pour les abeilles. La campagne de sensibilisation et le combat doit continuer et s’élargir…

       

       

      EuropaCity abandonné, ouvrons des perspectives sur les enjeux environnementaux et alimentaires de l’Ile-de-France !

      Le 7 novembre 2019 à l’issue du conseil de défense écologique la ministre E. Borne a annoncé l’abandon du projet EuropaCity que nous combattons depuis 2011. Les mobilisations citoyennes et la détermination des associations ont fortement contribué à l’abandon de ce mastodonte technico-commercial porté par les sociétés multinationales Auchan et Wanda.

      Aucun nouveau projet d’aménagement du Triangle de Gonesse n’est connu, il n’est pas utile d’ajouter un million de m² aux trois millions de m² de bureaux vides en Ile de France et une gare loin de toute habitation. Le gouvernement doit maintenant aller au bout de sa décision en annonçant l’abandon de la gare, inutile au milieu des champs, et de la Z.A.C. L’Ile de France est archi-urbanisée, beaucoup trop des meilleures terres du pays ont déjà été sacrifiées. Il est temps de mettre fin au grignotage permanent et pas toujours justifié des espaces naturels. Il faut arrêter la spéculation foncière et immobilière et l’ étalement urbain.

      Compte tenu des fortes préoccupations climatiques, il est temps aussi d’investir dans la transition écologique, économique et sociale en stoppant l’artificialisation des terres agricoles notamment des rares zones agricoles existant encore en Ile de France. Ce secteur peut être aménagé avec une zone de maraîchage à même d’approvisionner en circuits courts qui font actuellement défaut et aider la région capitale à aller vers son autonomie alimentaire.

      Pour le MNLE c’est le succès pour une conception de la société et une qualité de vie que nous voulons meilleure. Ce coup d’arrêt doit ouvrir une période de concertation avec les populations et leurs élus, les aménageurs, les associations afin d’aboutir à un projet ambitieux d’aménagement du Triangle de Gonesse pour la banlieue Nord.

      Dans ce cadre le projet CARMA Pays de France peut être un début de ceinture maraîchère et nourricière dont a besoin l’Ile de France. Il est porté par un collectif d’opérateurs économiques de production et consommation, de spécialistes d’installation de nouveaux paysans, d’urbanistes, d’ingénieurs agronomes, de commerçants et d’associations environnementales et de consommateurs. Le maintien d’une activité agricole, sortie du conventionnel, par de l’agroforesterie, de l’agriculture péri-urbaine et urbaine peut-être couplée à un plan d’investissement massif dans des filières de transition écologique fortement créatrices d’emplois stables et non délocalisables (éco-construction, formation, rénovation thermique du bâti, énergies renouvelables, mobilité durable, traitement et valorisation des déchets, tourisme de proximité, etc).

      Ce qui va s’édifier sur le triangle de Gonesse doit être exemplaire d’une nouvelle façon d’aménager le territoire, au service et avec les habitants, pour répondre aux besoins des populations en pensant à l’avenir des nouvelles générations.

      Pantin le 15 novembre 2019

      FESTIBIO à Roullée à la ferme pédagogique du Grand Pré le 23 novembre 2019

      Notre association sarthoise du MNLE  participe activement à la préparation de cette initiative.

      Le Gouvernement semble prêt à sacrifier la réalisation de la phase 4 du Plan Loire Grandeur Nature signer et faites signer la pétition en lien

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      Les arbitrages gouvernementaux concernent même les projets partagés!!!

      Le programme de rééquilibrage du lit de la Loire entre Les Ponts-de-Cé et Nantes menacé dans sa réalisation: son l’objectif est de relever en amont de Nantes le niveau de la Loire d’un mètre. Ce projet d’intérêt général, s’il n’est pas réalisé  met en danger la cohérence de la réalisation de la 5ème phase…

      Le Comité pour la Loire de Demain (37 associations et 24 municipalités) s’inquiète de voir le Plan Loire tomber à l’eau. Pourtant, l’urgence de rééquilibrer le lit du fleuve rend la poursuite de la phase 5 de ce plan, engagé depuis 1994, indispensable, explique le comité.

      Les dernières sécheresses n’ont pas épargné la Loire. Mais ce qui inquiète surtout le Comité pour la Loire de Demain, c’est le surcreusement du lit du fleuve et la chute de la ligne d’eau d’étiage. « Toute la vallée en est déséquilibrée avec l’assèchement de toutes les annexes », explique le comité, qui rassemble 37 associations et 24 municipalités. Depuis les années 1970, les dragages successifs et les suppressions de seuils ont dégradé l’équilibre de l’écosystème ligérien.

      « Une forme d’urgence »

      « Il y a une forme d’urgence puisqu’il y a eu des actions qui libèrent le sable pour faire remonter le fil de l’eau et ça n’a de sens que si ce sable est de nouveau bloqué par une série de seuils. Sinon il se retrouvera à la mer », émet Jean-Baptiste Glotin, navigateur et membre du comité. « Ce sable permet de remonter la ligne d’eau d’étiage qui a chuté d’au moins 2,50 m à Ancenis en quelques années », complète Yves Menanteau, membre du comité. Depuis 1900, pour un même débit, la Loire coule trois mètres plus bas.

      « Un retard considérable »

      Le Plan Loire, lancé en 1994 pour y remédier, devait se poursuivre jusqu’en 2027 avec sa phase 5, normalement validée depuis 2015. Le Comité en doute. « Nous avons appris que le Plan Loire 5 n’a pas encore été préparé. C’est un retard considérable, s’inquiète Yves Menanteau. S’il n’y a pas la suite du Plan Loire, cela revient à faire des actions locales, ce qui n’a aucun sens ! »

      Le comité a donc lancé une alerte aux décideurs. Le plan concerne huit régions et le coordinateur est le préfet de la région Centre. « Nous allons lui envoyer une lettre collective avec les autres associations de la Loire pour réclamer que le Plan Loire soit poursuivi. »

      Un coût de 42 millions d’euros

      Le coût total, échelonné sur les sept à neuf prochaines années, s’élève à 42 millions d’euros. Le financement est partagé entre l’Agence de l’eau Loire-Bretagne à 45 %, la Région Pays de la Loire à 30 %, le Feder (Fonds européens de développement régional) à 20 % et VNF, qui représente l’État, à 5 %

      Le MNLE pays de la loire Naturellement et l’association MNLE Sauver la Loire vous appellent à:

      SIGNEZ la pétition

      pétition

      Merci d’envoyer les pétitions signées à

      jpmartel44@outlook.fr;

      Adresse postale particulière : MNLE  Jean-Paul Martel, 6 impasse de la Coudre 44300 Nantes

       

       

      Liens

      Lettre au préfet coordinateur septembre 2019

      Alerte Rouge – 2019-05-17 Message Messieurs Pdt et Dir.doc