Accueil Blog Page 37

Agriculteurs, territoires et sécurité alimentaire en danger

L’adoption du CETA*, grâce à la complicité active ou passive des parlementaires LREM, UDI et Modem, met en danger le monde agricole, les territoires et notre sécurité alimentaire.

Malmené depuis les années 1950 le monde agricole voit le nombre des exploitations fondre : de 2.3 millions en 1955 il n’en reste que 448 500 en 2018.

Nombre de suicides touchent ces travailleurs, poussés à toujours plus de productivisme et de rendement, sans pour autant pouvoir en vivre dignement.

Nombreux aussi sont ceux frappés par les maladies professionnelles dues à l’usage de produits toxiques. La perte de biodiversité, la détérioration des paysages et de la qualité des sols, la destruction de terres agricoles accompagnent ces drames humains et sociaux.

Sans entrer dans les détails techniques, rappelons que le CETA, c’est la porte ouverte à des importations toujours plus grandes de produits alimentaires n’offrant pas les mêmes garanties sanitaires qu’exigées de nos producteurs locaux (antibiotiques, hormones, types d’alimentations pour le bétail….).

Déjà à l’intérieur de l’Europe, il y a une grande distorsion de concurrence entre les
travailleurs, conséquence du traité de Maastricht et de la libre circulation des biens et des personnes. Avec ce nouveau traité, on met encore plus la pression sur les prix à la production au détriment de la qualité.

Lors des états généraux de l’alimentation le Président de la République disait vouloir apporter du revenu dans les cours de ferme. Mais depuis, toutes les lois et toutes les procédures mises en place vont à l’encontre de cet engagement. On s’aperçoit que l’agriculteur est toujours mis en concurrence avec des marchés qu’il ne peut pas concurrencer. La qualité a un prix. La recherche permanente du « moins cher », nos producteurs ne peuvent l’assurer sans dégrader à leur tour la qualité de leurs produits. Menace également aggravée avec le maintien de l’autorisation de l’usage des pesticides et autres glyphosates.

L’intégrité sanitaire de ces agricultures productivistes est nullement garantie.

Le MNLE Réseau Homme&Nature abordera toutes ces questions à l’occasion de son université d’été sur le thème

« Environnement/Santé : Alimentation » du 24 au 31 août à St jean d’Aulps en Haute Savoie.

déclaration du MNLE sur le CETA

*L'accord économique et commercial global (AECG), ou Comprehensive Economic and Trade
Agreement (CETA), est le traité établi entre le Canada d'une part, et l'Union européenne 
et ses 28 États membres dont le Royaume-Uni

IL Y A 74 ANS – L’HORREUR A HIROSHIMA ET NAGASAKI

TO GO WITH AFP STORY "JAPAN-US-NUCLEAR-HISTORY-WWII-HIROSHIMA-ANNIVERSARY" BY HIROSHI HIYAMA This handout picture taken on November, 1945 by US Army and released from Hiroshima Peace Memorial Museum shows the A-bomb Domea, three months after the atomic bomb was dropped by B-29 bomber Enola Gay over the city of Hiroshima. Charred bodies bobbed in the brackish waters that flowed through Hiroshima 70 years ago this week, after a once-vibrant Japanese city was consumed by the searing heat of the world's first nuclear attack. About 140,000 people are estimated to have been killed in the attack, including those who survived the bombing itself but died soon afterward due to severe radiation exposure. AFP PHOTO / HIROSHIMA PEACE MEMORIAL PARK---EDITORS NOTE---HANDOUT RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / HIROSHIMA PEACE MEMORIAL MUSEUM" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Culture de Paix 132 – Communiqué HIROSHIMA NAGASAKI

Les faits historiques

Le 6 août 1945, le gouvernement des États Unis d’Amérique faisait exploser une première bombe atomique sur HIROSHIMA, et trois jours plus tard faisait de même sur NAGASAKI, provoquant la mort de plus de 200 000 habitants, instantanément pour certains, mais au bout de plusieurs jours de souffrances atroces pour d’autres. Pour la plupart des civils. Parmi les survivants, (appelés «HIBAKUSHA») encore plus nombreux, beaucoup ont souffert de cancers ou leucémies. Les deux villes totalisaient en effet plus de 500000 habitants. Le Président TRUMAN en avait pris la décision le 21 juillet, avant même le rejet de l’ultimatum adressé à l’empereur du JAPON le 26 juillet!

Avec le temps, le nombre de rescapés diminue. Leur témoignage aura pourtant été essentiel pour comprendre l’immensité de l’horreur.

Ce bombardement atomique a été qualifié de crime de guerre. Mais ne mériterait-il pas d’être qualifié de crime contre l’humanité?

Si le nombre de victimes humaines est important, les dégâts apportés à l’environnement le sont tout autant. Tout a été détruit dans un rayon de 12 kM2 pour HIROSHIMA et 6 pour NAGASAKI. Seul arbre à avoir résisté, et première espèce à avoir repoussé après le drame: le Ginkgo Biloba (encore appelé «arbre aux quarante écus», ou «abricotier d’argent»).

Et maintenant?

Ayant connaissance des conséquences dramatiques de telles explosions, le MNLE considère qu’il est particulièrement dangereux pour l’Humanité de poursuivre la réalisation de telles armes. C’est la raison pour laquelle notre Mouvement a adhéré à I CAN France, Prix Nobel de la Paix 2017 (icanfrance.org). Notre revue a déjà fait état des conséquences de l’utilisation, volontaire ou accidentelle, des armes nucléaires pour l’Humanité toute entière.

Alors que 122 pays ont signé le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), notre pays, la France, continue de moderniser son arsenal de bombes atomiques. Nous ne pouvons que nous en inquiéter, et inviter tous nos concitoyens à agir auprès de leurs députés, auprès des ministères, auprès de l’Élisée, pour que nos dirigeants adoptent enfin une attitude constructive, et œuvrent plus pour la paix que pour la guerre.

Vous pouvez aussi intervenir auprès de vos élus locaux pour que votre Commune signe «l’appel des villes» en faveur du TIAN, comme l’ont déjà fait PARIS, GRIGNY, BEZONS, GONFREVILLE L’ORCHER, LA COURNEUVE, BAGNEUX, ALLONNES, CHAMPIGNY SUR MARNE, GENNEVILLIERS, CARNOULES, LASSERANS.

Nous ne serons jamais assez nombreux en faveur de la PAIX.

Paris, le 4 août 2019

« Nous voulons des coquelicots » vendredi 2 août 2019 de 16h30 à 19h30

    0

    tract pour le vendredi 2 août 2019

    Mobilisation citoyenne!!!

    «Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction des pesticides de synthèses en France»

    Assez de discours, passons aux actes!

    MAMERS

    sous la Halle place Carnot

    le Vendredi 2 août 2019

    de 16H30 à 19H30

    Venez signer la pétition pour l’interdiction des pesticides de synthèses

     

    Le MNLE soutient le collectif citoyen anti-bassines

    0

    Le 30 juin dernier, lors d’une action citoyenne organisée par le collectif « Bassines Non Merci ! » à Mauzé sur le Mignon, dans les Deux Sèvres,  Christian Chasseau, secrétaire général du MNLE, est intervenu pour apporter le soutien du mouvement.

    Conférence de presse

     » Le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) – Réseau Homme et Nature, existe depuis bientôt 40 ans. Sa particularité est de ne pas opposer les êtres humains à la nature, et nous luttons pour que les humains soient heureux sur Terre, partout où ils habitent. Et, naturellement, pour ce faire, il convient de ne pas abîmer notre planète.

    C’est ainsi que, sans dogme, nous travaillons dans tous les domaines de l’environnement, et, comme nous ne pouvons prétendre tout savoir par nous-mêmes, nous travaillons en réseau avec d’autres.

    Nous sommes adhérents, par exemple, du Collectif Pour le Triangle de GONESSE, que je représente donc aussi ici et dont je viens de vous lire le message du Président Claude LOUP.

    Nous le sommes aussi de l’association SAUVONS LE CLIMAT, du Collectif des Associations Citoyennes, ainsi que de I CAN, campagne Internationale pour l’Abolition des Armes Nucléaires qui a obtenu pour cela en 2017 le Prix NOBEL de la PAIX. Car en effet, nous pensons qu’il ne peut y avoir de développement soutenable sans la paix dans le monde. Nous sommes pacifistes, comme vous, chers amis du collectif citoyen « Bassines Non Merci ».

    Nous nous intéressons bien sûr à la transition énergétique, considérant que les mesures gouvernementales en cours sont contraires à la sauvegarde de l’environnement, et oublient en particulier le volet social indispensable. En quelque sorte, comme disent certains, fin de mois / fin du monde même combat.

    Mais surtout, pour faire écho à l’objet du rassemblement de ce jour à MAUZE, nous sommes adhérents à EAU BIEN COMMUN FRANCE, qui aborde la question de la gestion des ressources en eau en le reliant aussi, bien sûr, aux questions humaines. Nous savons donc que les plus grosses consommations d’eau sont pour l’agriculture, et sommes donc bien d’accord avec vous pour soutenir les indispensables évolutions de l’agriculture vers des modes de production plus respectueux de l’environnement.

    Lors de notre dernière Université d’Été, nous avons abordé l’influence du climat sur la ressource en eau, et avons donc évoqué comme il se doit, le fragile équilibre du Marais Poitevin en la matière. Nous avons informé nos militants du bien fondé de votre lutte. Et par suite, me voici devant vous pour vous apporter notre soutien officiel, ayant compris que votre combat n’est pas seulement de principe, conscient qu’il faudra se préparer à des épisodes météorologiques plus extrêmes dans les années à venir, et que la gestion de l’eau doit donc se faire uniquement dans l’intérêt général, et non dans celui d’une petite partie d’exploitants aux abois.

    Nous ne déchaînerons pas cependant notre ire sur ces agriculteurs, qui se sont rendus prisonniers d’un système économique, qui a malheureusement encore de beaux jours devant lui. Il conviendrait que la politique agricole commune s’oriente pour aider les professions de ce secteur à évoluer.

    Vous l’avez remarqué, les luttes sont nombreuses tout autour de nous. Les hôpitaux, la justice, le monde de l’Éducation, les transports,….  Il n’y a guère de sujet où l’on n’ait à se plaindre des décisions de nous gouvernants. Mais ils continuent tout de même, grâce à la relative légitimité qu’ils tirent des urnes.

    Sans nier leur intérêt quant à la solidarité et au partage de connaissances, les luttes ne sauraient être l’objectif de chacune de nos vies. Si l’on veut éviter de s’y épuiser, il n’y aura à mon sens de solution durable que politique.

    Contrairement à ce que l’on veut nous faire avaler, les notions de gauche et de droite ont toujours un sens, même si certains à gauche ont trahi. La droite, qui comprend d’ailleurs aujourd’hui ceux qui ne sont ni de gauche ni de droite, fait confiance au marché, ce qui se traduit par l’exploitation capitaliste des êtres et de la nature. Et la vraie gauche vise au contraire à réhabiliter l’Humain en respectant la nature. Que l’on ne se trompe pas : les deux premiers aux dernières élections européennes sont partisans des mêmes politiques économiques, et auront donc les mêmes effets négatifs sur l’environnement.

    Au MNLE, nous préconisons une gestion publique (c’est-à-dire conjointe entre les représentants des producteurs et ceux des consommateurs) de tout ce qui concerne les biens communs, comme l’énergie, la santé, la distribution des biens de consommation, et bien sûr l’eau, ce qui nous préoccupe aujourd’hui.

    Alors oui, le MNLE est de tout cœur avec vous, et rendra compte de votre lutte dans le prochain numéro de notre revue nommée « NATURELLEMENT ».

    Vous en pourrez en savoir plus sur le projet de réserves de substitution surnommées bassines dans le n°131 juin/juillet 2019 de notre revue Naturellement
    et en allant sur le site du collectif citoyen : www.bassinesnonmerci.fr

     

    Congrès de l’union départementale CGT à Martigues du 11 au 14 juin

    0

    Le MNLE National et son Comité départemental des Bouches du Rhône seront présents avec un stand au congrès départemental de la CGT des Bouches du Rhône dans la Grande halle de Martigues du 11 au 14 juin 2019. Nous avons des convergences sur les dossiers industriels qui touchent à l’environnement comme la centrale de Gardanne, le développement des transports et les fonctions portuaires du grand port maritime de Marseille-Fos…

    « Nous voulons des coquelicots » vendredi 7 juin 2019 de 16h30 à 18h30 sous la Halle de Mamers

    tract coquelicots vendredi 7 juin 2019

    Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

    Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

    Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
    Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

    Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France.

    Assez de discours, des actes.

    Mercredi 5 juin 2019 à 20h Ciné Débat au Rex Mamers

    Ce film sera projeté au cinéma Le Rex à Mamers Une rencontre débat suivra

    la bombe et nous Mamers

    Ôtez-vous la bombe du crâne!

    En France la bombe atomique est un sujet tabou, domaine exclusif d’un seul homme, le Président de la République. Et encore, à peine est-il effleuré lors des campagnes présidentielles. L’éloignement de la guerre froide et cette omerta persistante ont pratiquement effacé l’arme atomique de la mémoire collective.

    Or faut-il le rappeler, les conséquences d’un conflit nucléaire seraient catastrophiques pour l’environnement, la biodiversité et l’humanité.

    Mais l’équilibre de la terreur et son piège mortel subsistent. Parmi les 15000 bombes de l’arsenal nucléaire mondial 5000 sont en permanence prêtes à partir. L’épisode Trump-Corée du Nord et le récent accrochage entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, nous rappellent que cette épée de Damoclès est toujours suspendue au-dessus de nos têtes.

    En 2017 à l’ONU, à l’initiative d’ICAN (*), cent-vingt-deux États ont voté un Traité d’Interdiction de l’Arme Nucléaire (TIAN). Ce traité sera applicable dès que 50 états l’auront ratifié. Aujourd’hui 70 pays l’ont signé et 23 ratifié.

    Face aux urgences sociales, climatiques et pour sauver la biodiversité, les milliards dépensés dans l’armement classique ou nucléaire sont insupportables.

    Mobilisons-nous pour que la France signe le TIAN et renonce à moderniser son armement nucléaire pour un coût de 37 milliards sur 5 ans!

    *« International Campaign to Abolish Nuclear weapons » “ Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires”

    Le film sera suivi d’un débat animé par deux représentants

    dICAN – Prix Nobel de la Paix 2017

    • Dominique Lalanne – Abolition des armes nucléaires
    • Gérard Halie – Mouvement de la Paix

    «La Bombe et Nous», le site: http://la-bombe-et-nous.com/

    Samedi 25 mai 2019 au Mans La CGT 72 fait ses 24H

    Un stand du MPCAS vous attend à la fête de l’UD CGT 72. Vous pourrez y discuter environnement, paix et désarmement.
    Nous serons avec nos amis de l’ADEVA 72
    Vous pourrez y retrouver les derniers numéros de notre revue « Naturellement »
    Vous pourrez aussi acheter du thé et infusion de SCOPTI, des madeleines jeannettes, des noix bio du Lot, du jus d’orange et de pomme bio La Reinette Verte.
    Vous pourrez aussi rapporter vos cartouches jet d’encre vide. Notre association les récupère et les valorise pour acheter des ruches que nous installerons en différents endroits de la Sarthe