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Assemblé Générale du MNLE Pays de la Loire Naturellement le 28.04.2018

Bonjour,

Cette année,  nous sommes accueillis dans les locaux de la CMCAS EDF à Basse Goulaine, dans le cadre du lancement du collaboration avec la CGT Mine Energie en région.

Les enjeux environnementaux constituent de plus en plus de potentialités pour les combats syndicaux et citoyens.

La tentative de contourner le débat, d’imposer les ordonnances, le projet de réforme de la SNCF, celui des universités, de la retraite,  font monter les inquiétudes et les craintes pour l’avenir.   

Les violences d’Etat à notre Dame des Landes laisseront de profondes traces chez les plus jeunes, qui bien souvent apparaissent comme les précurseurs pour une réponse aux besoins avec des circuits courts, les forces de l’ordre ont comme priorité la destruction de ses expériences  dans la ZAD, afin de permettre un retour d’une agriculture productiviste.

 – Ci-joint l’invitation à notre AG avec une proposition d’ordre du jour (accueil à 9h15, samedi 28 avril 2018 (suivre le plan et le fléchage) et nos deux derniers communiqués.

-En fin de matinée nous accueillerons l’association « Terra Herba »

-Je te propose que nous prenions notre repas en commun  (merci d’indiquer ta participation au repas, voir contacts)

-Daniel Chasseau, notre ami retraité de l’Opéra,  animera le repas avec sa guitare,

-En début d’après midi, il est prévu la projection du Film « Des hauts, débats, mais debouts » qui relate la lutte de 1336 jours des Fralibres, dont nous sommes les ambassadeurs dans la région des Pays de la Loire

Pour les associations adhérentes au « Réseau Homme et Nature », je vous suggère d’y inviter largement les adhérents et adhérentes.

 Au plaisir de nous rencontrer 

 Contacts

– Françoise  Meslé, trésorière : francoise.mesle44@orange.fr tel 0687083051 ;

-Yves Ardil secrétaire  : yvesardil@free.fr tel 0608030054 ;

-Jean-Paul Martel, président : jpmartel44@outlook.fr tel0670446112 ;

 

Jean-Paul Martel
Président du MNLE Pays de la Loire Naturellement

REFORME DE LA SNCF ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT | Communiqué du MNLE

La privatisation du service public ferroviaire et le changement de statut des cheminots participeront ils efficacement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ? NON !

Le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement – Réseau Homme&Nature (MNLE) dénonce l’hypocrisie du gouvernement, des parlementaires et du président de la République
qui dérèglementent et favorisent le transport par cars en concurrence avec les services ferroviaires dans les territoires, en particuliers les plus défavorisés. Les mêmes, actionnaires uniques de la SNCF, poussent l’entreprise publique à fermer des triages de fret comme à Miramas dans les Bouches du Rhône et favorisent la concurrence du transport de
marchandises par les filiales routières de la SNCF et des entreprises européennes de transports ne respectant aucune norme sociale, défonçant nos routes payées par nos impôts (ce pourquoi la dette de la SNCF devrait être prise en compte par l’Etat).

Le gouvernement Macron/Philippe prolonge les mauvaises politiques des gouvernements
précédents en aggravant la situation climatique, sociale et économique ainsi que la
dégradation du service aux usagers.

Le développement du transport public ferroviaire de voyageurs et de marchandises est la seule réponse d’intérêt général pour permettre, à partir des gares ou des pôles logistiques, la mise en place de moyens de transports alternatifs, doux et moins polluants, respectueux de la nature et des populations. Le libre accès aux transports publics urbains devrait compléter le
dispositif.

Le gouvernement va légaliser, au travers de la réforme du statut des cheminots, un vol en
bande organisé d’un de nos biens communs constitués par des décennies d’investissements
publics dans la recherche, l’innovation et l’aménagement du territoire. Après les autoroutes,
France télécom, EDF/GDF, les barrages… on ne peut pas rester neutre et passif devant cette
spoliation des biens communs de la Nation. Ce sont nos impôts qui ont payé, ce sont les
actionnaires qui vont toucher les dividendes. Si une activité est bénéficiaire, elle doit
bénéficier aux autres. C’est ce que l’on appelle la péréquation, permettant à tout citoyen d’être à égalité devant le service.

Au-delà des cheminots, nos dirigeants s’attaquent à l’équilibre fragile des territoires. Ils
légifèrent en outre contre la démocratie par des lois qui visent à restreindre les droits d’alertes des salariés avec la suppression des CHSCT mais également l’intervention des citoyens en tant que lanceurs d’alertes.

Le MNLE se joint aux mobilisations en cours et souhaite participer à la constitution d’un pôle de résistance citoyen, associatif et syndical, pour agir au niveau du droit, et avec des actions sur le terrain visant un développement durable de tous les territoires.

MONTREUIL, LE 8 AVRIL 2018

REFORME DE LA SNCF ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT | Communiqué du MNLE| version pdf

Entre Gap et Briançon le rapport SPINETTA est appliqué avec de l’avance.

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Les usagers du transport public ne peuvent que refuser que notre pays suive l’exemple dramatique de l’Angleterre de THATCHER.

Des idées fausses sont absolument à combattre :

  • La route serait plus rapide que le train,
  • Le rail serait plus cher que la route,
  • Les lignes ne seraient plus utilisées,
  • On ne pourrait plus financer les coûts d’entretien du rail.

Voir le site de l’Etoile ferroviaire de Veynes et pour signature de la pétition pour la sauvegarde du rail le blog de Gérard PIEL

Le MNLE Réseau Homme et Nature

Transports voyageurs parisiens stopper la galère

COMMUNIQUE DU MNLE ILE DE FRANCE

Quotidiennement 5 millions de franciliens galèrent dans les transports en commun !!
Retards, annulations, pannes, incidents divers, plus d’un train sur trois n’est pas à l’heure avec les impacts sur les vies professionnelles et familiales, stress, fatigue. Cette situation relève avant tout d’un sous-investissement chronique dans l’entretien et la modernisation des réseaux depuis plusieurs décennies, alors que le nombre d’usagers progresse régulièrement.
Depuis 2011 les contribuables paient une « taxe spéciale Grand Paris ». L’Ile de France dégage 650 milliards de PIB, la France est la 5eme puissance économique mondiale, mais le gouvernement s’apprête à annoncer d’importants retards dans la réalisation des lignes du futur métro « Grand Paris Express ». Il est pourtant indispensable pour désengorger le réseau Francilien, désenclaver de nombreux quartiers populaires notamment en Seine Saint Denis, tourner le réseau de transports vers l’avenir et développer l’attractivité de la région, idée pourtant chère à nos gouvernants.

L’argent existe pour les riches et le privé !
Par contre la société Grand Paris Aménagement garde l’objectif d’un détournement de la ligne 17 et d’une gare pour desservir Europa –City sur le triangle de Gonesse, utilisant des fonds publics pour permettre l’implantation d’un complexe commercial, privé inutile. Par ailleurs le gouvernement Macron et Valérie Pécresse soutiennent le projet privé « Charles de Gaule Express » : un train au prix prohibitif (minimum 24 euros), inaccessible avec le Pass Navigo, direct Gare de l’Est /Roissy CDG, réservé aux passagers du transport aérien. Il sera prioritaire sur les autres trains et va traverser la Seine Saint Denis sans s’y arrêter. Le gouvernement vient de consentir via la Caisse des Dépôts et Consignations un prêt de 1,7 milliards d’€ au groupement ADP/ réseau Ferré SNCF.

Partout l’argent manque, la qualité de service se dégrade mais il y a là un financement public au service d’intérêts privés et rupture d’égalité d’accès aux transports en commun. D’autre part la présidente de la Région Ile de France qui investit trop peu pour les Franciliens, multiplie les hausses de prix du Pass Navigo, supprime les gratuités en cas de pic de pollution. Et certains évoquent l’éventualité de péage urbain !!

Des investissements indispensables,
L’urgence est d’investir sur l’ensemble des lignes RER véritable point noir du réseau régional. Il faut aussi :

  • poursuivre le développement et le maillage du réseau des bus, en augmenter grandement la fréquence,
  • embaucher du personnel pour une présence humaine dans les gares et l’entretien des réseaux,
  • obtenir la réalisation du Grand Paris Express dans sa partie utile pour les populations ;

Pour des transports de qualité et régulier, il faut des financements nouveaux, sans prendre dans la poche des usagers, par une hausse du versement transport par les entreprises,

  • une taxe sur les bureaux des zones d’activités les plus riches qui bénéficient de l’attractivité des transports en commun (la Défense) et sur les parkings des zones commerciales,
  • baisser la TVA à 5,5 sur les transports, (dans l’attente du libre accès), instaurer enfin l’écotaxe sur les poids lourds en transit pour financer les infrastructures de transports ;

6 000 morts par an en Ile de France par la pollution il faut dire Stop !!, et obtenir le « libre accès » aux transports en commun en Ile de France pour faire reculer les inégalités.
Stop au trafic croissant de poids lourds et à l’engorgement du réseau routier.

Il faut investir massivement dans les déplacements en transports en commun et déplacement doux.
Le mécontentement est réel mais ce sont les mobilisations et le nombre qui permettront de modifier la donne

Montreuil le 5 février 2018

Communiqué MNLE Ile de France – Transports voyageurs parisiens stopper la galère

Notre dame des landes : Communiqué du Mouvement National de Lutte pour l’Environnement

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Le MNLE se félicite de la décision gouvernementale d’abandon du projet d’aéroport à NOTRE DAME DES LANDES, et de son intention de conserver à ce site une vocation agricole.
Notre association avait formulé de longue date son avis négatif sur ce projet. Aux côtés de l’Association Citoyenne Intercommunale des Populations intéressées par le projet d’aéroport (ACIPA), le MNLE avait rencontré des exploitants agricoles expropriés, leur avait apporté leur soutien tout en participant à diverses initiatives contre ce projet.
La mobilisation citoyenne a atteint ses buts. Il convient d’en féliciter les acteurs, dont nous partageons aujourd’hui le sourire, son inscription dans le temps long et dans un esprit de culture de Paix doit être soulignée.
Le retour à l’intérêt général est d’engager sans tarder un plan de sortie heureux de ce très long conflit.
Le Premier Ministre indique que l’Etat n’a pas vocation à conserver le foncier.
Le retour à l’état de droit et à l’intérêt général c’est donc de rendre durable les expérimentations individuelles et collectives agricoles orientées vers la satisfaction des besoins des habitants. Des conventions sécurisées de type bail agricole devraient pouvoir être établies avec les acteurs qui le souhaitent, sans discrimination.
La construction d’ un bel avenir, à ce bocage, suppose l’existence d’une biodiversité riche d’enseignements pour une éducation populaire indispensable à la vie en agglomération.
Il convient par ailleurs de développer davantage les transports propres et de permettre à l’aéroport de NANTES ATLANTIQUE de s’inscrire dans une multimodalité des transports (Tram et ligne SNCF) plus respectueuse de l’environnement indispensable à sa modernisation.
Le gaspillage ainsi évité, permettra de doter de moyens nouveaux pour accompagner durablement, les populations riveraines soumises aux nuisances liées aux trafics.
Cette belle victoire nous encourage à poursuivre les luttes engagées contre d’autres projets irresponsables, comme ceux du « Triangle de Gonesse » (EUROPACITY et ZAC attenante) ou ceux d’une métropolisation qui privilégie l’accumulation du capital au détriment d’une réponse aux besoins d’habiter et de se déplacer. A l’exemple de NOTRE DAME DES LANDES, nous pouvons gagner, ENSEMBLE !
Afin de contribuer à « Enraciner l’Avenir, le MNLE sera présent à Notre Dame des Landes, le 10 février 2018.

Montreuil le 22 janvier 2018

Communiqué MNLE : NDDL 22 janvier 2018

L’heure du choix ! Communiqué du MNLE Pays de la Loire Naturellement

Le gouvernement doit se décider sur le dossier Notre Dame Des Landes, après la publication en décembre 2017 du rapport de trois médiateurs qui ont étudié toutes les options : construction du nouvel aéroport de Notre Dame Des Landes ou l’extension de Nantes Atlantique.

Le MNLE milite depuis longtemps sur une vision globale de la mobilité qui inclut toutes les modes de transport, et cherche à limiter les gaspillages mettant au rebut des installations viables. Nous pouvons regretter que la puissance publique n’ait plus de politique d’aménagement du territoire et fasse au coup par coup dans un grand désordre et toujours au profit de quelques intérêts financiers et spéculatifs.

A ce jour rien n’est encore gagné, sur NDDL comme pour Europacity et des transports publics en Ile de France. La décision pourrait être un signal fort pour tous les projets inutiles et pharaoniques.

La modernisation de l’aéroport de Nantes Atlantique, l’usine Airbus et la zone d’activités pourraient bénéficier d’un réaménagement nécessaire avec les liaisons de transport comme le prolongement de la ligne n°3 du tram, moins coûteuses pour les deniers publics que les moyens d’accès envisagés à NDDL privilégiant l’accès routier.

Il faut sortir de ce conflit par le haut en refusant la violence et les provocations. Seule une culture de paix citoyenne est envisageable.

Les associations regroupées dans l’ACIPA ont fait preuve d’un grand esprit de responsabilité, en n’étant pas « contre tout » mais en proposant une gestion raisonnée des terres vendues par l’Etat à Vinci. Aussi, la rétrocession par l’Etat de ce foncier et la création d’une scop citoyenne en charge de la gestion permettraient une répartition des terres agricoles. Légitiment elles devront appartenir ou être exploitées par celles et ceux qui la travaillent et en prennent soin. Cette une solution qui fait déjà consensus.

Le MNLE appelle à participer au rassemblement de l’ACIPA du 10 février 2018 sur le site afin comme elle l’indique :

«Enracinons l’Avenir».

Le MNLE constate que cette lutte doit permettre un retour à l’intérêt général. Les habitants de la ZAD, impliqués dans celle-ci se sont engagés dans une perspective pour un autre développement, une agriculture durable qui contribuera à répondre aux besoins de la population locale.

Saint Herblain le 11 janvier 2018

Communiqué du Mouvement National de Lutte pour l’Environnement (MNLE) Pays de
la Loire naturellement L’heure du choix !

CLIMAT : PASSER AUX ACTES, SORTIR DE L’INCANTATION

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    APPEL DU MNLE RESEAU HOMME ET NATURE
    CLIMAT : PASSER AUX ACTES, SORTIR DE L’INCANTATION

    Alors que :

    • les dérèglements et les catastrophes climatiques font de plus en plus de ravages,
    • la biodiversité régresse fortement,
    • les ressources naturelles sont surexploitées,

    les pratiques et modes de production et de consommation n’évoluent pas.

    Les COP se succèdent sans apporter de résultats concrets, ni du point de vue des engagements financiers des Etats, ni sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui continuent de progresser dangereusement. A tel point que la branche Environnement de l’ONU nous alerte, le 31 octobre dernier, sur « l’écart catastrophique » entre les engagements pris et les efforts faits pour atteindre l’objectif (augmentation de température inférieure à 2 ° C à la fin du siècle).

    Il semble que, pour nos gouvernements et les multinationales, ni les profits ni le pouvoir bancaire et industriel ne doivent être mis en cause. Peu importent à leurs yeux les conditions de vie de milliards de personnes.

    Le 13 novembre dernier, quinze-mille scientifiques de toutes disciplines publient une alerte (1) : « il sera bientôt trop tard pour dévier notre trajectoire, vouée à l’échec, et le temps presse… ». Ils mettent l’accent en particulier sur : I) la détérioration de la zone d’ozone stratosphérique, II) les ressources en eau douce, III) la pêche.

    Ils font une série de suggestions, parmi lesquelles la réduction des inégalités de richesse, avérée comme indispensables à un monde en paix, condition nécessaire à la sauvegarde de la planète.

    Le retrait des accords sur le climat du premier pollueur par habitant sur la planète, les Etats Unis d’Amérique, est condamnable, rendant plus difficile l’atteinte de l’objectif. Mais les pratiques des autres états, en particulier européens, dont la France, en décalage avec les discours, contribuent aussi à l’aggravation de la situation.

    Pour preuves :

    • la transition énergétique, remise au bon vouloir des investisseurs privés, qui ne s’y engagent
      qu’avec l’assurance d’excellents profits, sur le dos des consommateurs, y compris des plus
      modestes,
    • le développement des transports routiers de personnes et de marchandises ne va pas non plus dans le bon sens.
    • Le Président de la République invite dans son « One Planet Summit » du 12 décembre 2017, les responsables d’entreprises parmi les plus prédatrices de la planète et de ses populations, laissant de côté le « pilier » social, pourtant reconnu comme essentiel au développement durable.

    Au lieu de budgets publics d’austérité, il conviendrait que la puissance publique investisse dans la recherche et dans la production d’énergies décarbonées. La sortie du pétrole nécessitera d’augmenter considérablement la production d’électricité, difficilement compatible avec l’arrêt de 17 réacteurs nucléaires envisagés dans les années à venir par notre gouvernement, en particulier son Ministre de l’Environnement. Rappelons que seuls les services publics mettent tous les citoyens à égalité, que ce soit en matière d’énergie, de santé, de transports….

    Face à cette situation, le MNLE réseau Homme&Nature est convaincu que sans engagements citoyens sur ces sujets, laissant libre court au verdissement de façade de notre économie de marché, sous les aspects de changement et les mots d’ordre d’innovation, tout continuera comme avant en aggravant la dégradation environnementale.

    Il s’engage dans cette bataille sur quatre axes principaux :

    1. pour un développement durable rompant avec la culture de la croissance infinie, mais plaçant la satisfaction des besoins humains au centre des préoccupations, que ce soit dans les procès industriels, ou la révolution numérique ;
    2. le développement des circuits courts, de l’agriculture urbaine et périurbaine, du commerce
      équitable, en sortant d’un productivisme nocif pour la Terre, pour ceux qui la travaillent, et pour les consommateurs ;
    3. l’eau doit être considérée comme bien commun car l’eau est la source de toute la vie sur la terre (ce sera le thème principal de notre prochaine Université d’Eté, en septembre prochain) ;
    4. une politique des transports des personnes et des marchandises soutenable, incluant une plus grande part modale au rail, sous maîtrise publique, car les transports sont au centre du développement de nos sociétés et de leur expansion.

     

    Montreuil le 8 décembre 2017

    (1) Pour lire l’appel des scientifiques, suivre ce lien :
    http://scientistswarning.forestry.oregonstate.edu/

    Développement de la gare de triage de Miramas en question.

    Les communistes de la ville ont organisé une réunion publique autour de la restructuration de la gare de triage de Miramas le 1er décembre, en présence du Maire Socialiste, du député communiste des bouches du Rhône et du président du MNLE Réseau Homme&Nature.

    Appuyés par les élus communistes, comme le député Pierre Dharéville qui a rédigé une question écrite à l’attention de la Ministre déléguée aux transports, les membres du MNLE posent clairement la question de la situation de la gare de triage de Miramas. Celle-ci est un axe essentiel dans le développement du Grand Port Maritime de Marseille.

    Pour le MNLE, association qui officie sur tout le territoire, la relance du transport par fret est une question nationale. Aujourd’hui, les politiques publiques favorisent largement le transport routier en appliquant des taxes dissuasives sur le transport ferroviaire. Pour exemple, selon Thierry Nardy, Président du CE fret SNCF, « pour parcourir 100 kilomètres de voies ferrées, il faut s’acquitter d’une redevance de 230 euros à SNCF réseau. Les transports routiers, c’est en moyenne 24 euros pour 100 kilomètres d’autoroute ».

    Ces politiques vont à l’encontre des engagements de la France lors de la COP 21. Pour le MNLE, association dont le but est de décarboner l’industrie et l’économie, de faire réduire les gaz à effet de serre et de lutter contre la pollution, qui a un véritable impact nocif sur la santé, il devient urgent de demander une politique qui favorise des modes de transport moins polluants.

    L’Étang de Berre une valeur universelle exceptionnelle

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    L’Étang de BERRE est une vaste étendue d’eau de mer de 155 Km2 située dans le département des Bouches du Rhone. Proche de la Méditerranée, il est bordé de 10 communes (Istres, Miramas, Saint Chamas, Berre l’Etang, Rognac, Vitrolles, Marignane, Châteauneuf les Martigues, Martigues, Saint Mitre les remparts) et compte 237 500 habitants.

    S’il a été par le passé le cœur d’un aménagement urbain et industriel conséquent, il a trop longtemps souffert d’une mauvaise réputation. Les décideurs, les aménageurs ou les utilisateurs n’ont pas pris en compte ses qualités et ses atouts. Cet attentisme et ces négligences ont conduit à une dégradation de son caractère naturel.

    Face aux enjeux de préservation naturelle, la tentation est grande d’opposer la sauvegarde de l’étang à l’activité humaine, d’opposer la nature à l’industrie.

    Aujourd’hui porter l’Etang de BERRE au Patrimoine Mondial de l’Unesco, c’est écrire un projet global, collectif, humain, urbain et économique sans exclure ses richesses naturelles remarquables.

    L’Etang de BERRE dans ce contexte, peut être un formidable territoire d’innovations et générer des activités nouvelles amenant des emplois. Il peut être l’épicentre d’un espace solidaire où se construisent des liens entre les hommes. Dans le département des Bouches du Rhone, coincé entre une Métropole tentaculaire et des villes qui se sont développées en confrontation avec Marseille, cette candidature au Patrimoine mondial de l’Unesco trouve toute sa légitimité au titre de bien mixte en remplissant 6 des 10 critères nécessaires.

    Gaby CHARROUX, Maire de Martigues a concrétisé cette candidature en présentant la structuration qui permettra de déposer l’inscription sur la liste indicative de la France du Comité des biens français du patrimoine mondial, première étape de cette grande aventure.

    Ainsi a été mis en place une Association appelée « Etang de BERRE, Patrimoine Universel » elle assurera un lien permanent entre les différents partenaires institutionnels, associatifs et scientifiques avec comme objectif de fédérer ces partenaires et le grand public au travers de campagnes d’information rappelant les enjeux de la démarche. Elle aura aussi en charge l’élaboration du dossier de candidature et les relations avec le Comité des biens français du patrimoine mondial.

    Enseignant à Martigues durant plus de 30 ans, son Président Jean Claude CHEINET, est reconnu pour son engagement sur les questions environnementales et sur la préservation de l’Etang de BERRE.

    Ancien Conseiller Municipal délégué à l’Environnement, il a assuré la présidence du Comité départemental du MNLE et il est actuellement Président du MNLE PACA.

    « On peut développer un pays sans tuer la planète et sans tuer l’écologie. Il y a 40 ans cela faisait rire… C’est aujourd’hui une évidence qui crève les yeux. » rappelait Robert GUEDIGUIAN Président d’honneur du Comité des Ambassadeurs mis en place le mercredi 11 octobre 2017 au Théâtre des Salins à Martigues devant plus de 500 personnes. Comité composé de nombreuses personnalités qui s’engagent à aider à la réalisation du projet.

     Un projet d’avenir auquel le MNLE participe.