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Maison d’arrêt de la Seine-Saint-Denis à Villepinte : Les raisons de notre avis défavorable

Dès octobre 2020 le MNLE-93 et Nord Est Parisien a émis un avis défavorable sur le projet d’extension de 700 places de la maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis à Villepinte. Ce sont à nouveau 15 hectares de terres agricoles, sauvegardées par la mobilisation des élus et de la population au début des années 1980, qui seraient détruites.

Selon le contenu de l’actuelle consultation sur les PENE (Projet d’Envergure Nationale et Européenne), les 39 projets en Ile-de-France dont la maison d’arrêt de la Seine-Saint-Denis consommeront 905 hectares de terres et espaces naturels ; ils sont tous estampillés « d’intérêt général majeur ». Ainsi les surfaces détruites ne seront pas comptabilisées dans les restrictions imposées (moins 50% en 2030) par les lois sur l’environnement (ZAN : Zone d’Artificialisation Nette). Ces choix faits par le gouvernement et la Métropole du Grand Paris bafouent l’intérêt général, le bien commun et la démocratie.

Les cris d’alerte du GIEC se multiplient, le dérèglement climatique s’amplifie, la biodiversité s’effondre, mais le gouvernement continue à satisfaire les appétits des groupes industriels. Et ce même si les retombées économiques locales semblent très incertaines.

De plus, les dessertes en transports en commun pour les visiteurs des prisonniers et le personnel sont très insuffisantes. La surpopulation carcérale est aussi le résultat de choix politiques, les incarcérations se sont accrues de 15% entre 2021 et 2022. Les maisons d’arrêts reçoivent les personnes en attente de jugement ou dont la condamnation n’est pas définitive ou n’excédant pas deux ans. La surpopulation carcérale est inamissible.

Il y va de la responsabilité des pouvoirs publics, de l’Etat, de mettre les moyens financiers et humains pour une justice plus réactive, une durée d’enfermement préventif moins longue. Ce choix permettrait de désengorger les maisons d’arrêt, d’utiliser d’autres solutions alternatives comme les bracelets électroniques ; ce serait plus efficace et sûrement moins coûteux pour les deniers publics.

Pantin le 29 avril 2024

Printemps de l’eau le 11 mai à Marseille

Dans le cadre du Forum alternatif de l’eau, le MNLE PACA et le MNLE 13 proposent le 11 mai une Journée de l’eau, qui s’inscrit dans les rendez-vous du Printemps de l’eau 2024.

Stop à l’implantation illégale d’une société polluante en secteur pavillonnaire !

La société Victoria, spécialisée dans le recyclage des déchets du BTP, est installée illégalement depuis 2 ans dans le quartier de l’Économie à Drancy. Cette société relevant de la réglementation des ICPE (Installations classées au titre de la protection de l’environnement) s’est implantée dans un secteur dédié à l’habitat pavillonnaire et aux activités artisanales, dérogeant ainsi au règlement d’urbanisme de la commune.

Cette société provoque de nombreuses nuisances et pollutions néfastes pour la santé des habitants situés au voisinage (bruit, poussières de matières potentiellement dangereuses, flux de camions intense en zone pavillonnaire, atteinte à la végétation alentour, dégradation de la voirie, …).

Les riverains ont épuisé toutes les voies de recours amiables auprès des différentes autorités (mairie, préfecture, inspection du travail), mais alors que son implantation a été reconnue illégale par la préfecture l’entreprise polluante est toujours en place à ce jour !

Face à l’incurie des autorités locales, les riverains excédés ont décidé d’exprimer au grand jour leur désaccord et convenu d’organiser un rassemblement sur le site ce 8 avril. Une cinquantaine de personnes se sont mobilisées toute la journée pour bloquer les entrées et sorties de camions. A leur demande, le comité départemental du Mouvement National de Lutte pour l’Environnement a apporté son soutien à l’organisation de cette manifestation.

Les riverains n’entendent pas en rester là et souhaitent, désormais, porter l’affaire devant le Tribunal Administratif.

Nous restons solidaires et vigilants face à de telles pratiques inconcevables et permises au mépris des règles d’urbanisme, de la santé et de la qualité de vie des personnes.

Pantin le 10 avril 2024

Plan de Protection de l’Atmosphère en Ile-de-France, Transport aérien : le compte n’y est pas !!

La région Ile-de-France est en dépassement chronique des valeurs limite pour la qualité de l’air. Elle est très éloignée des valeurs guide prescrites par l’OMS. Cette situation présente un maximum de risques pour la santé des salariés et des riverains de l’aéroport de Roissy CDG.

Le secteur aérien est le 2e pollueur de l’Ile-de-France aux oxydes d’azote (11% en 2019). Ces émissions ont augmenté de 18% entre 2009 et 2019. L’aéroport de Roissy CDG est responsable de 75% des émissions d’oxydes d’azote diffusées par les aéroports franciliens.

Une enquête d’Airparif en février 2024 vient de démontrer qu’à 1 km de l’aéroport la pollution est identique à celle du périphérique de Paris.

Les riverains de l’aéroport cumulent les pollutions de l’activité aérienne et de la circulation routière. Comme le précédent PPA les propositions actuelles pour 2022/2030 de réduction des émissions polluantes faites par le secteur aérien sur Roissy CDG ne se limitent qu’au roulage des avions et aux auxiliaires de puissance.

Ce choix représente seulement 12% des émissions recensées par Airparif. Il est même annoncé une augmentation de 9,2% des oxydes d’azote et 10% de plus de trafic d’ici 2030 !!

Le secteur aérien ne doit pas échapper aux efforts réalisés par tous les secteurs pour la qualité de l’air, et faire face au réchauffement et bouleversement climatique. Le transport routier, le secteur résidentiel et tertiaire ont commencé à réduire leurs émissions.

Prendre en compte cette situation à Roissy CDG suppose :

  • Un plafonnement immédiat du nombre de mouvement d’avions, 440 000 au lieu des 500 000 actuels, exigence portée par l’ensemble des associations de défense des riverains et des élus. Cette réduction est possible par le report des lignes aériennes intérieures et européennes sur le train.
  • Un couvre-feu entre 22h et 6h. Cette proposition vient d’être soutenue par 96% des 50 000 participants à une consultation publique dans 140 villes de l’Ile-de-France et de l’Oise. L’aéroport de Vatry (Marne) peut accueillir les entreprises de fret.
  • Mettre en œuvre, appliquer les lignes directrices de l’OMS concernant la qualité de l’air car elles sont plus protectrices pour la santé des salariés et des riverains.
  • En cas de pics de pollution prolongés, restreindre le trafic aérien comme le trafic routier.

Pour toutes ces raisons nous émettons un avis défavorable sur le projet de PPA de l’Ile de France 2022/2030.

Mme Dominique Robert, Mr Franck Sureau, Mr Jean-Marie Baty, membres titulaires de la CCE (Commission Consultative de l’Environnement) de Roissy CDG.

Pantin le 8 avril 2024

Enquête publique ZAC Village à Villiers-le-Bel : Avis des associations FNE Val d’Oise, MNLE 93 et CPTG

Le 29 mars 2024

Les trois associations d’environnement, France Nature Environnement Val d’Oise (FNE VO), Mouvement National de Lutte pour l’Environnement 93 (MNLE 93) et le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) interviennent ensemble depuis 2011 sur l’est du Val d’Oise.

Grand Paris Aménagement (GPA), aménageur de la ZAC, présente le projet comme une opération de rénovation urbaine. Pour les associations il s’agit surtout d’une opération de densification urbaine à un endroit très impacté par les nuisances sonores de l’aéroport de Roissy impropre à de la densification urbaine.

Rénovation ou densification

Le projet d’aménagement comprend la démolition d’environ 14 logements dégradés, la construction d’environ 400 logements et l’aménagement d’une aire de stationnement automobile public d’une centaine de places.

Sur le plan, on s’aperçoit que l’essentiel du bâti ancien le long de la rue Gambetta, ne fait pas l’objet de la rénovation dont le quartier aurait besoin et que la localisation de la plupart des nouveaux logements se situent sur des jardins ou des zones naturelles.

Une grande partie du périmètre de l’opération est en zone C du plan d’exposition au bruit de l’aéroport de Roissy. A l’intérieur d’une zones C, le plan d’exposition au bruit peut permettre le renouvellement urbain du quartier existant, les opérations de réhabilitation et de réaménagement peuvent être autorisées, à condition qu’elles n’entraînent pas d’augmentation de la population soumise aux nuisances sonores. Ce n’est pas le cas dans le projet présenté.

En outre le rapport de présentation indique une forte croissance démographique : Le Village comptait environ 5 640 habitants (population des ménages) en 2015. Cette population s’est considérablement accrue entre 1999 et 2015 selon l’Insee : le Village a gagné 1 130 habitants en 15 ans. Cette évolution est d’autant plus notable qu’elle est contraire à la légère baisse démographique qu’a connue le reste de la commune.

D’après les données Insee l’accroissement de la population de la ville de Villiers est passée de 0,4% par an de 2009 à 2014 à 0,6% de 2014 à 2020. Vu le nombre de logements nouveaux observés depuis 2020 cette progression se poursuit.

Selon l’Autorité environnementale sur les 443 logements construits seulement 38 sont des logements réhabilités.

Cette opération immobilière proposée par GPA aura pour effet d’exposer encore plus d’habitants aux nuisances de l’aéroport de Roissy sans régler la surpopulation et la vétusté d’une partie de l’existant.

Pour FNE Val d’OisePour MNLE 93Pour le CPTG
Benoît HUETJean-Marie BATYBernard LOUP
Membre du bureau collégialPrésidentPrésident

Programme du Printemps de l’eau 2024

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Présentation du programme du Printemps de l’eau 2024 par Christian Pellicani, président du MNLE et Jean-Claude Oliva, président de la régie publique de l’eau d’Est ensemble.

Le Printemps de l’eau 2024

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Dans le cadre du lancement de l’édition 2024 du Printemps de l’eau, Jean-Claude Oliva évoque la régie publique de l’eau d’Est ensemble dont il est le président.

Avis du MNLE 93 sur le BIP de l’Avenue du Parisis

Le projet de BIP sur l’avenue du Parisis ne correspond pas à l’intérêt général et aux besoins des populations de cette partie du Val d’Oise, l’opposition des populations concernées ne cesse de grandir. De nombreux élus de toutes sensibilités rejettent ce projet. Il est d’une autre époque, il ne tient aucun compte des évolutions et avis des chercheurs du GIEC et des conséquences des interventions humaines pour le dérèglement climatique.

Au nom de l’attractivité et d’un Paris « Ville monde » la population d’Ile de France souffre de la dégradation de sa qualité de vie conséquence de la densification et de l’urbanisation, au détriment du maintien social et économique de d’autres régions.

Les emprises du BIP sont parmi les derniers espaces naturels qu’ils faut préserver pour conserver, un peu de qualité de vie. C’est un patrimoine naturel public, commun, avec une riche biodiversité qui doit être protégée avec ses coulées bleue et verte permettant la continuité écologique et paysagère.

Il est important d’investir dans des mobilités douces, d’avenir, correspondant aux besoins des usagers : maillages de bus, amélioration sensible du RER D, pistes cyclable sécurisée avec garages à vélos ;

La voie rapide du BIP ne va pas fluidifier le trafic, elle va l’accroitre et saturer les villes traversées. L’ADEME affirme que la création de voies routières supplémentaires génère une augmentation du trafic routier.

Le lien entre l’importance du trafic routier et du survol aérien engendre une mauvaise qualité de l’air autour de toute la plateforme de Roissy CDG, aussi dangereuse pour les populations riveraines que prêt du périphérique de Paris. C’est clairement établi, rien ne doit être fait qui aggraverait la qualité de vie des familles, particulièrement des enfants. Il n’est pas utile d’accroitre les pollutions sonores et celle de l’air occasionnées par la circulation routière et le trafic aérien de Roissy CDG.

Ce projet de BIP est en total contradiction avec l’objectif ZEN et ZAN affichés dans le SDRIF-E. L’artificialisation proposée provoquerait la disparition d’un poumon vert, d’un ilot de fraicheur avec destruction de jardins partagés, de bois et d’une ferme avec ses prairies. C’est intolérable.

Pour toutes ses raisons, le MNLE 93 NEP exprime un avis défavorable à la création du BIP sur l’avenue du Parisis.

Le 13 mars 2024

Note : le BIP est le Boulevard Intercommunal du Parisis

Contribution du Collectif drancéen du MNLE 93 à l’enquête publique du SDRIF-E

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Le projet de SDRIF-E (Schéma Directeur d’Ile-de-France) est mis à l’enquête publique du 1er février au 16 mars 2024.

Le Collectif drancéen du MNLE 93 a déposé une contribution et a souhaité en partager la teneur en vidéo.