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Congrès 2016 – Le capitalisme n’est pas soluble dans les énergies renouvelables…

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Rapport moral
Congrès de Givors 5 et 6 novembre 2016

Le capitalisme n’est pas soluble dans les énergies renouvelables
Les réponses sont à construire au creux du quotidien
Dépasser l’impuissance et la colère avec de nouveaux pouvoirs

Notre dernière assemblée générale s’est tenue le 24 octobre 2015, en pleine préparation de la COP 21. Nous avons accueilli avec sympathie l’initiative d’ALTERNATIBA. C’est que nous sommes de celles et ceux qui pensent que la question climatique n’est qu’une dimension d’une crise globale, sociale et environnementale. L’humanité doit faire face à des défis énormes sur le climat, l’eau, la biodiversité, la santé publique, la démographie en même temps que les inégalités sociales explosent.

Il ne suffit pas de dénoncer la phase actuelle du capitalisme où une infime minorité détient richesses et pouvoirs. Il ne suffit pas de dire que la recherche avide du profit gouverne le monde. Il ne suffit pas de regretter que la pensée économique dominante oublie volontairement la limite et l’usure des ressources naturelles, qu’elle désigne le productivisme, la compétition généralisée, la loi de l’argent comme les seuls possibles, parfois parfois tempérés par la norme, voire la fiscalité.
Le travail et son prix, l’environnement en sont les premières victimes. D’où une croyance au miracle technologique salvateur. D’où la justification de l’approfondissement des inégalités sociales, de la déqualification du travail. On peut encore augmenter la liste de ce qui ne va pas.
Mais se pose alors la question : pourquoi a-t-on autant de mal à trouver la bonne stratégie, les bonnes solutions ? Pourquoi les forces politiques dominantes reçoivent-elles encore le mandat de soutenir ce système de plus en plus inhumain ?
Il y a sans doute un ensemble d’explications à donner. Mais ne sous-estimons pas le caractère inédit de l’époque que nous vivons. Jamais l’intelligence humaine n’a su créer autant d’outils pour modifier l’environnement. Ils sont détournés par le productivisme pour développer un consumérisme fournisseur de plaisirs pour ceux qui ont les moyens de s’y plonger, de frustrations pour les autres. Les liens sociaux ont été affaiblis, voire anéantis. L’individu est de plus en plus seul contre tous et donc naît le besoin de sécurité publique qu’une telle violence latente fait surgir.
Face à une telle pression, globale et féroce, les forces alternatives n’arrivent pas encore à rencontrer la conscience d’un grand nombre de citoyens, à faire partager l’idée qu’une autre société est possible. . ( D’où l’intérêt du projet des jardins de la solidarité alimentaire de nos amis du Rhône)

La COP 21 et la loi du 17 août 2015

Nous avons vécu la 21ème COP et allons vivre la 22ème. Ce long cheminement n’a pas apporté d’avancées dans la maîtrise du risque climatique. On peut toujours être optimiste en disant que la dernière est la bonne et que la situation pourrait être pire si elles ne s’étaient pas
tenues. Certes. L’opinion publique est beaucoup plus avertie. Il y a des progrès sur la motivation des États, sur la fiabilité des processus informatifs. Mais en fait, la question est-elle bien posée ? La priorité est donnée à la transition énergétique alors qu’à l’évidence il faut mettre en œuvre une transition écologique et sociale. La loi du 17 août 2015 qui définit les intentions de la France dans le cadre de la COP 21 en est une bonne illustration.

Sur les 7 titres de cette loi, 3 concernent l’énergie, un les procédures administratives. Le titre consacré à l’habitat traite notamment de la rénovation thermique. On parle beaucoup de construction neuve alors que l’effort doit porter sur la parc ancien. Le tiers-financement est autorisé, mais les moyens à mettre en œuvre sur le terrain ne sont pas abordés. Le retour d’expériences est apparemment très maigre. Les informations les plus sérieuses dont nous disposons nous laissent septiques quant aux fins et aux résultats sur le parc ancien. C’est un sujet où nous devons faire un effort de clarté.
Un autre titre traite des déplacements. Or, manifestement, la SNCF est dans les cordes, assommée par une dette de 50 milliards dont une partie est reconnue comme un dette d’État. La loi Macron officialise la compétition modale. Le lâchage de la région PACA pourrait être suivi par d’autres. Ségolène ROYAL prend le diésel comme bouc émissaire et l’auto électrique comme deux ex machina. Le recours systématique au libéralisme, à la compétition prive l’État de toute stratégie cohérente et affaiblit ses moyens d’intervention. Cette carence peut être étendue à l’aménagement du territoire. C’est manifeste sur des projets comme NDDL, EUROPACITY. L’État procède par coup comme sur PARIS – ROISSY, Seine Nord Europe. Tout ceci parce que la politique dominante s’inscrit sans réserve dans une globalisation économique assise sur le duo productivisme-consumérisme et la métropolisation. La notion de « Paris ville monde » est à décortiquer.
Le dernier titre relève du gaspillage et de l’économie circulaire. On pourrait en être satisfait. Mais la problématique est très centrée sur la notion de déchets et une approche comportementale. L’industrie n’est pas franchement abordée. Ségolène ROYAL veut fermer l’usine ALTEO de Gardanne alors qu’elle peut être un cas exemplaire d’économie circulaire. C’est ainsi que le MNLE aborde cette question : fin dès que possible de tout rejet dans la mer, réutilisation de l’eau, valorisation des argiles, relations de proximité, reprise des impacts anciens. L’arsenal réglementaire est très réduit.

La réflexion sur une approche territoriale d’une industrialisation basée sur les ressources renouvelables (énergie, agriculture, foresterie) est réduite à l’utilisation énergétique du bois dans des conditions parfois contestables (EON Gardanne par exemple). Les rares cas de chimie du végétal sont portés par des tenants de l’agriculture productiviste et souvent à partir de l’exploitation portuaire de marchés mondiaux dévastateurs comme celui de l’huile de palme. De manière générale (cas d’ALSTOM en particulier), l’Etat n’a guère de politique industrielle. Les 13 filières stratégiques lancées par MONTEBOURG en 2013 auront sans doute quelques retombées.
Mais on peut être dubitatif sur la validité de l’assise théorique d’une telle politique. On se trouve au cœur même du traité de Lisbonne qui tente de dépasser les difficultés économiques et sociales par un surcroît technologique.
On reste fondamentalement dans le productivisme. Son dépassement n’est pas seulement fondé sur une légitimité de l’utilité sociale de la production mais également la définition d’autres rapports avec le travail et la nature. Il ne s’agit pas seulement de mieux répartir les richesses mais de les créer autrement. Ce qui suppose une autre façon d’envisager la consommation et le partage. Problème très compliqué qui concerne également l’agriculture et dont la loi du 17 août ne dit rien. Or agriculture et industrie concourent à environ 50% des émissions hexagonales et plus si on prend en considération la consommation finale.

Un nécessaire changement de modèle

Ségolène ROYAL a façonné cette loi du 17 août à l’image du texte de la COP 21. C’est donc le corpus théorique qu’il faut redresser. Le capitalisme n’est pas soluble dans les énergies intermittentes. D’ailleurs, la publicité tente de faire de chaque Français un rentier en prêtant son toit pour une production électrique. Au nom du climat ! Les coopératives éoliennes échappent-elles à cette gangrène ? Elles en limitent le champ mais elles entrent complétement dans la marchandisation de l’électricité au nom de l’économie sociale et de la décentralisation des productions. L’approche territoriale évoquée plus haut ne peut donc pas se passer d’une réflexion sur les communs et le service public de l’électricité, son intégration dans une politique de l’énergie qui fait une place nouvelle au territoire et au droit. Compte tenu de la nature physique de l’électricité et de l’incapacité actuelle de son stockage massif, l’existence de réseaux nationaux connectés au niveau européen est indispensable.
Ce n’est pas parce que les textes issus des COP sont insuffisants qu’il ne faut pas saisir le temps des COP comme un moyen de faire pression. Faut-il pour autant continuer à donner au climat la place privilégiée qu’il occupe alors que manifestement la maîtrise du dérèglement climatique passe par un ensemble de solutions qui concernent l’organisation de la société et le
comportement de chacun? Mettre l’accent sur la sortie de l’âge des énergies fossiles carbonées peut permettre de réduire les émissions de GES à condition de prendre des mesures cohérentes. Il ne faut pas suivre l’exemple allemand où la production de près de 30% d’énergies intermittentes n’a pas permis de réduire les émissions liées à la production d’électricité et provoqué une chute massive du prix moyen européen, mettant en difficulté le système de production et sans que le consommateur puisse en avoir les retombées.
Tout en poussant à la prise de mesures curatives, il faut mettre en avant des mesures préventives qui agissent sur les causes et ne corrigent pas seulement les effets. Elles doivent comprendre une certaine radicalité tout en étant immédiatement applicables. C’est là la difficulté principale. Il faut donc voir les choses concrètement mais le pragmatisme ne doit pas être seul à la barre. Ce qui compte avant tout est la capacité des individus et de la société à acquérir des aptitudes opérationnelles pour agir, transformer et produire. Ceci peut s’appeler praxis démocratique.

Les champs à investir sont au nombre de quatre. Ce sont ceux d’ailleurs qui organisent les scénarios du GIEC : se loger, se déplacer, s’alimenter et s’équiper. L’urbanisme, les transports, l’agriculture et l’industrie sont donc les terrains sur lesquels doivent s’exercer d’autres manières d’agir. Il ne s’agit pas de rendre les marchés plus vertueux mais de mettre progressivement en œuvre des forces sur des stratégies différentes. Appelons cela des politiques durables. Elles doivent se traduire dans une praxis généralisable soutenue par des politiques publiques. Elles doivent prendre en compte les nouvelles donnes technologiques et leurs conséquences sur le travail en termes quantitatifs et qualitatifs. Le rapport de l’homme à la nature est structurant et doit commencer par la reconnaissance de limites dans les ressources, des effets de l’extractivisme
(extraction minière qui bénéficie surtout aux pays riches).
L’égalité d’accès aux ressources et aux biens est fondamentale. Le partage est donc une règle. La coopération internationale et la culture de paix sont indissociables du tout. Le texte de notre AG de 2014 est toujours valable. C’est autour de ces réflexions et propositions que le MNLE, réseau Homme&Nature, se reconstruit ces dernières années, sans prétention aucune mais avec l’ambition de participer à l’émergence d’autres possibles.

Faire vivre le réseau

Nous sommes organisés en réseau. Le niveau national a sans doute le rôle spécifique de faire circuler l’information et les retours d’expériences. La revue est jusqu’à présent le moyen principal. Un appel a été lancé dans le cadre de la préparation de ce congrès pour qu’on puisse définir les moyens qui permettraient aux comités de développer leurs activités. La séance de demain y consacrera du temps. Nous allons passer un peu de temps sur le site internet. L’ambition est qu’il soit un moyen partagé par l’ensemble du réseau. Ce qui signifie notamment que chaque nœud du réseau puisse contribuer à sa vie, à sa mise à jour. Le webmestre accompagne, conseille.Le bureau national veille à une bonne circulation de l’information et la tenue de rubriques nécessaires pour éclairer et alimenter le débat.

Nous sommes présents sur les 4 axes du quotidien énoncés plus haut, de manière insuffisante sur l’habitat par manque de forces militantes. Pour les transports nous sommes actifs en Loire Atlantique, dans la Somme, en PACA et en Ile de France. Sur l’agriculture, outre une réflexion de bon niveau encore mise à niveau à la dernière université, le projet du Rhône est porteur d’avenir. Sur l’industrie nous développons des actions à Gardanne. Il y a des possibilités dans les Cévennes. Nous sommes toujours présents sur l’Étang-de-Berre. D’autres pistes sont tracées. Nos comités comme nos adhérents isolés peuvent prendre le flambeau. Comment ? C’est une des dimensions de l’appel lancé pour et par ce congrès.
Quelques mots de fin. Nous sommes toujours debout et prêts à passer le relais à une nouvelle génération. Notre positionnement n’est pas toujours facile à comprendre parce qu’il refuse le tout ou rien , l’opposition binaire tout en développant des approches systémiques, graduelles et non exemptes de radicalité. Il y a encore énormément à faire, en particulier dans les propositions de politiques publiques durables qui, répétons le, n’ont de sens que si elles s’appuient sur une praxis démocratique de terrain. Nous avons commencé à partir de NDDL. Nous cherchons à étendre le positionnement sur la globalisation et la métropolisation à partir d’EUROPACITY. Nous construisons une initiative pour pousser l’élaboration de textes réglementaires pour faire passer l’économie circulaire dans une réalité. Nous avons une ambition de faire vivre le comité scientifique. Et nous sommes attentifs à vos propositions.

François COSSERAT
Le 17 octobre 2016

Notre-Dame-des-Landes : vers un possible coup d’arrêt du futur aéroport

Devant la cour administrative d’appel de Nantes, lundi 7 novembre, le rapporteur public va demander l’annulation des arrêtés préfectoraux permettant le démarrage du chantier.

C’est un possible coup d’arrêt aux travaux de construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), à une quinzaine de kilomètres au nord de Nantes. Lundi 7 novembre, lors d’une audience de la cour administrative d’appel de Nantes, le rapporteur public devrait demander l’annulation « totale ou partielle » des arrêtés préfectoraux de dérogation à la réglementation sur la protection des espèces protégées et ceux sur « la loi sur l’eau » pris en décembre 2013, selon des informations du Monde.
En savoir plus

« Europacity: NON construisons des alternatives »

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Mardi 8 novembre a 19h Espace Jean Dame 17 rue Léopold Bellan Paris 2éme RER Châtelet/Les halles rencontre débat « Europacity:NON construisons des alternatives ». Parmi la dizaine d’associations invitantes, le MNLE y dénoncera le recours à des fonds publics pour favoriser l’installation d’Europacity : Tract 8 novembre – Europacity : NON ! construisons des alternatives

Comptant sur une participation nombreuse,amicalement,
Jean Marie

Eau Bien Commun : Conférence de presse suite MNLE Pays de la Loire Naturellement

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Le jeudi 29 septembre 2016 à 11h au Lieu Unique (LU) Nantes

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  • Bernard Mounier Président d’Eau Bien Commun PACA (Eau Bien Commun France);
  • Christian Pellicani Secrétaire général du Mouvement national de Lutte pour l’Environnement;
  • Jean-Paul Martel Président du MNLE Pays de la Loire Naturellement;

Thème de la conférence de presse : l’Eau comme ressource à préserver  (production, distribution, gestion  et usages)  dans ce département ligérien : notre point de vue sur la situation  de la nappe phréatique de Campbon et de la Loire estuarienne en amont et aval de Nantes). 

Eau brute et eau potable comme ressource devrait être considéré comme un bien commun au cœur d’un développement durable à l’échelle du globe et de notre territoire ligérien.

Le MNLE Pays de la Loire Naturellement, membre d’Eau Bien commun France,  souhaite s’exprimer sur la production de l’eau et les  enjeux liés à la gestion des régies.

Service public de chaleur urbaine : une concertation bien maltraitée.

La ville d’Amiens veut déléguer le service public local de chaleur urbaine en créant une SEMOP, c’est-à-dire en donnant les pleins pouvoirs à un opérateur pour une durée de 25 ans.

Une usine à gaz bien fragile. Mais en outre la majorité prend une décide à la hussarde en choisissant comme par hasard le plus disant. En attendant des informations plus complètes, voici la lettre envoyée au maire et le communiqué qui a suivi.

ALEP80 – Lettre SEMOP au Maire Mme Fouré

ALEP80 – Communiqué 1.11.2016

Donner au Citoyen l’envie de prendre les transports collectifs

    Amiens concentre 70% des emplois mais environ un tiers de la population du bassin d’emploi. 264000 déplacements en voiture arrivent dans la ville ou en partent chaque jour ouvrable  C’est plus que ceux générés par les habitants de la ville elle-même où près de 50% se font sans voiture. Dans tous les faubourgs, des conflits naissent dans les rues non couvertes par un stationnement payant. La circulation dans les quartiers sud est de plus en plus difficile. Bruit, pollutions et impact climatique, congestion urbaine matin et soir, souffrance et coûts des accidents, atteintes au cadre de vie. Pour toutes ces raisons il convient de mettre en œuvre des solutions plus ambitieuses.

Pas de BHNS au rabais !

         Le projet de bus à haut niveau de service BHNS d’Amiens Métropole dit AMETIS.2 n’est pas à la hauteur des besoins. Les bus sont en site propre sur moins de 50% du réseau. Il n’y aura pas en général de priorité aux bus.  Pris dans une circulation dense, ils ne pourront donc pas respecter les horaires. La première condition pour que l’automobiliste accepte de laisser sa voiture, c’est la qualité du service,  pouvoir être à l’heure. En outre les 2000 ou 3000 places de parking relais ne sont pas au niveau d’exigence d’un parc de 105 000 autos extérieur à Amiens Métropole. Un vrai transport en site propre (TCSP) est nécessaire

Moderniser les gares

       Il convient d’organiser les déplacements pendulaires vers Amiens tout près de leur lieu de départ. 80% des habitants sont à moins de cinq kilomètres d’une gare. Facilitons le rabattement vers le rail par différents moyens : covoiturage, auto partage, navettes, vélo, vélo électrique, marche…  Faisons en sorte que la gare offre également des services ; commerces, crèche, parkings relais…. Un bon exemple : la gare d’Ailly sur Somme où en 10 ans la fréquentation a été multipliée par plus de 10, frisant 600 déplacements par jour.

Les objectifs

        Objectifs : mieux organiser les moyens de transports en commun actuels, inciter et convaincre les automobilistes de les utiliser, étendre l’action sur l’ensemble du bassin d’emploi, définir un plan de déplacement urbain avec  de vrais sites propres, un bon réseau de bus couvrant bien la ville avec un cadencement suffisant, développer l’intermodalité autour des gares, notamment sur le sud d’Amiens avec la création d’une liaison cadencée entre Ailly-sur-Noye et Poix, en passant par la gare du nord et la gare Saint Roch, en réouvrant la halte ferroviaire de Pont de Metz avec une navette pour l’hôpital.

       Il faut donc un vrai transport en site propre en ville et mieux utiliser l’étoile ferroviaire du Grand Amiénois.

Pour en savoir plus

Congrès du MNLE à GIVORS les 4, 5 et 6 novembre 2016

Appel à propositions

Nos assemblées précédentes ont fixé un cap : les solutions ne peuvent venir que d’un changement en profondeur de la manière de produire et de consommer. Il ne suffit pas de sortir de l’âge des énergies fossiles carbonées. Le capitalisme n’est pas soluble dans les énergies renouvelables. Or il faut bien inverser le modèle, abandonner la compétition effrénée de chacun contre tous, du sauve-qui-peut individuel pour trouver les voies d’un autre développement durable, solidaire et souhaité.

Ce n’est pas simple car inédit voire téméraire. Nous avons défini cinq axes majeurs dans lesquels l’acteur-citoyen doit prendre son envol, trouver du sens et du lien. Ce sont ceux qui structurent le quotidien : se loger, se déplacer, s’alimenter, s’équiper mais aussi partager, c’est à dire répondre aux attentes de milliards de femmes et d’hommes, bien maltraités.
La création du réseau Homme&Nature a pour ambition de réunir sur ce socle. Il est déjà peu ou prou partagé. Notre congrès se propose de débattre dans deux ateliers avec des forces diverses pour envisager de nouveaux développements avec la volonté de ne laisser aucune catégorie sociale sur la touche, d’établir une cohérence entre la progressivité des actions et une stratégie transformatrice.

Dans ce contexte, notre congrès doit se poser la question du renforcement de notre mouvement. Il y a bien sûr des mesures d’organisation à prendre, d’amélioration de la circulation de l’information et de la connaissance. Le site Internet est en reformulation. Le congrès passera un moment pour mieux définir comment il sera un outil partagé. Ce ne sont pas seulement des mesures techniques. Un webmaster est à la disposition des comités pour résoudre cette question. L’enjeu est ailleurs. Il ne s’agit pas de « donner » de l’information, de « communiquer ». Le site doit être un moyen primordial de fonctionner. Autant dire que sa mise à jour doit relever d’une discipline collective. Il ne s’agit pas de la déléguer. Le MNLE est un réseau. Donc chaque nœud du réseau reçoit et donne de l’information. Le bureau national sera chargé de veiller au dynamisme de l’ensemble.

Cette question du site n’est qu’un élément d’une réflexion collective sur notre raison d’être et nos moyens. Notre activité est plutôt à la hausse mais la mauvaise circulation de notre information ne nous permet pas d’en prendre connaissance. Le site devrait remédier rapidement à cette carence. Les sujets sont divers et les voies empruntées sont également diverses. L’objectif est de partager cette expérience, d’augmenter le nombre de lieux où nous pouvons progresser, d’élargir notre influence là où nous sommes actifs. L’approche territoriale nous apparaît comme doublement fertile. D’une part c’est là où le citoyen habite et où se déroule son quotidien si problématique. D’autre part c’est là où se trouvent les gisements de ressources renouvelables, l’agriculture-élevage voire la forêt. Il y a tous les ingrédients pour lancer l’action pour un autre développement, débattre avec celles et ceux qui sont dans l’action. Le capitalisme, le lucre ne sont pas solubles dans les énergies renouvelables. La dimension politique doit donc apparaître sans sectarisme. Il ne s’agit pas de tout appréhender mais se mettre au niveau de notre capacité militante avec l’espoir de la faire grandir.

Comment conforter les initiatives locales ? Comment aller au-devant de nouveaux publics ? De quels outils aurait-on besoin ?

SOIREE D’OUVERTURE du 4 NOVEMBRE

18h15 : Ouverture du Congrès par Martial PASSI, Maire de Givors, Vice-Président de la Métropole de Lyon.
18h45 : Présentation du Congrès par François COSSERAT, Président du MNLE national.
19h15 : Présentation  » des jardins de la solidarité alimentaire » par Bertrand CLAUDY, Directeur du MNLE-69.
20h00 : Buffet.

LE CONGRES du 5 NOVEMBRE

9h15 – 9h30 :   Accueil

9h45 – 12h15 : 1ère table ronde  sur l’agriculture et alimentation, animée par François COSSERAT président du MNLE National.

Intervenants : Terre de Liens, Confédération paysanne 69, réseau INPACT,  CIVAM Rhône Alpes, MNLE,  ARPE69.

De la niche au système : Seule la transformation progressive mais complète de l’agriculture permettra de résoudre les problèmes environnementaux et sociaux qui sont posés avec acuité. Les usagers-citoyens devront l’accompagner. Comment faire tache d’huile à partir d’opérations exemplaires ? Comment mettre toute les couches de la société en situation d’acteurs ?

12h30 – 14h00 : Buffet de produits locaux (participation aux frais 10 €)

14h00 – 16h30 : 2ème table ronde sur la transition énergétique animée par François COSSERAT, président du MNLE NATIONAL.

Intervenants : FNMECGT, SOSFUTUR, ALTERNATIBA, HESPUL (à confirmer)

La transition énergétique est-elle suffisante pour changer le système ? Les COP mettent essentiellement l’accent sur l’énergie en gommant les usages auxquels elle est intrinsèquement liée. Des voix de plus en plus nombreuses disent qu’il faut changer le système. De quel système s’agit-il ? Du capitalisme ? Est-il soluble dans les énergies renouvelables ? Elargir une collection d’actions exemplaires suffit-il ?

 16h45 à 18h30 : Séance publique du Congrès

Rapport moral en présence des invités

Bâtir un développement durable, solidaire et partagé

19h à 20h : Construire en partageant le site internet.

DIMANCHE 6 NOVEMBRE : poursuite du Congrès

9h à 12h :

Rapport d’activités

Rapport financier

Présentation du budget 2017

Débat et vote

Élection du CA et du bureau

Inscription

Pour s’inscrire au congrès suivez ce lien:

Inscription 11ème Congrès

 

Plan d’accès pour se rendre au Congrès :

planMaison du Fleuve Rhône
1 place de la Liberté
69700 GIVORS

Par TER : ligne Lyon/Givors/Saint-Etienne ou ligne Perrache/Givors.

Par bus : TCL (78, 80, 82). Cars du Rhône (13, 20, 33, 34, 54, 55).

Par voie routière : A47 Saint-Étienne/Givors, A7 Lyon/Givors, RD386 Lyon/Givors/Vienne, A46 Nord-Isère.

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Hébergement

Hotel Kyriad
1 quai Georges Levy – 69700 GIVORS – 04 72 49 04 04
En face de la Maison du Fleuve Rhône
Prix : 63€/nuit ; 9,50 € petit déjeuner ; 1,10 € taxe de séjour
NB : Pas de restauration le samedi soir

Première Classe
Zone de Charveaux – rue pasteur et chemin garenne 38670 Chasse/Rhône – 0 892 70 72 60
10 mn à pied
Prix : à partir de 30 €/nuit ; 5,50 € petit déjeuner
NB : Pas de restauration le samedi soir

Campanile
Zone de Charveaux – rue pasteur et chemin garenne 38670 Chasse/Rhône – 04 78 07 03 04
10 mn à pied
Prix : à partir de 45 €/nuit ; 5,50 € petit déjeuner
NB : Service de restauration

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Pour la restauration :
Pour le vendredi soir : Un buffet est prévu
Pour le samedi et dimanche matin, nous prévoyons un accueil café
Pour le samedi midi un buffet est proposé avec une participation de 10 €
Pour le samedi soir et le dimanche midi, il n’y a rien d’organisé. Plusieurs restaurants sont ouverts dans Givors. Nous vous fournirons une liste lors de votre arrivée au congrès.

Congrès du MNLE : Le Programme

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      Le Mouvement national de lutte pour l’environnement, réseau Homme & Nature, est né en 1981 de la volonté de scientifiques, d’élus, de syndicalistes et de personnes qui souhaitaient la création d’une association de défense de l’environnement militante sur le terrain, ayant des analyses marquées par le souci de la rigueur scientifique et … Continuer la lecture de Congrès du MNLE : Le Programme

Congrès du MNLE à Givors les 4, 5 et 6 novembre 2016

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Le MNLE-69 accueille à la maison du fleuve Rhône de Givors le congrès du MNLE – Réseau Homme et Nature. Plan d’accès

La légende de Kiabu Boara

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« La légende de Kiabu Boara » Pièce écrite par François Desmero Distribution : Bertrand Claudy (LUI) Emilie Druet (ELLE) Production : MNLE 69 (Mouvement National de Lutte pour l’Environnement) Association loi 1901 qui lutte pour la protection de l’environnement. Informer, sensibiliser le public aux problématiques environnementales, c’est la mission première du MNLE 69. Synopsis : 2 personnages séparés par … Continuer la lecture de La légende de Kiabu Boara