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Assemblée Générale 2014 – Produire et consommer autrement pour bien vivre

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L’humanité doit faire face à des défis énormes : démographie, climat, limites des ressources, érosion de la biodiversité. Les politiques pour y faire face sont dérisoires et contre-performantes car tournées vers la recherche du profit. La pression sur la nature est trop forte. Un sentiment d’impuissance se répand qui n’est pas exempt de colère. La précarité et la dévalorisation du travail, les inégalités sociales croissantes augmentent la misère et le mal-être.

Le capitalisme contemporain basé sur le lucre, est en cause. Le lucre c’est la recherche avide et sans fin du profit, dissimulée sous le masque de la raison: le marché capitaliste serait le moyen d’allouer les ressources de façon rationnelle et optimum. L’argent serait le sang de la terre, le porte-monnaie serait l’autel de la sagesse, l’accaparement du profit mobilisant l‘intelligence.

La lutte indispensable pour limiter le changement climatique fait l’objet de manipulation pour faire perdurer une globalisation économique basée sur la négation des valeurs humaines et naturelles.
L’innovation technique, confisquée par les multinationales, crée de nouvelles sources de lucre. Les énergies intermittentes, les Plantes Génétiquement Modifiées (PGM) insecticides ou résistant aux herbicides, les nanomatériaux permettent de conserver avant tout des positions commerciales déjà dominantes, sans précautions sanitaires suffisantes et avec des risques environnementaux avérés.

Le gaspillage est au cœur du système. La production massive d’objets jetables dont
l’obsolescence est programmée, est bien le symbole de cette fatuité d’un système basé sur la volatilité du travail et des ressources naturelles. C’est une économie néo-libérale de l’offre qui ne reconnaît que formellement les limites des ressources et seulement si son existence n’est pas menacée. Elle tend en permanence à les contourner, n’hésitant pas à donner des interprétations abusives à des notions courantes. C’est actuellement notamment le cas avec le recyclage qui permettrait de faire circuler un stock inépuisable de matériaux.

Il ne s’agit pas de nier l’intérêt du recyclage mais d’attirer l’attention sur ses limites. Une loi naturelle établit l’inexorable usure de la matière et de l’énergie au cours du temps. C’est ainsi, par exemple, que l’utilisation du gaz, du pétrole et du charbon disperse dans l’atmosphère du carbone initialement présent dans le sous-sol. La totalité de l’énergie mise en jeu n’est pas récupérée. Une fraction importante se retrouve sous forme de chaleur dans l’air mais elle n’est pas à l’origine de l’impact sur le climat. C’est la présence accrue de gaz carbonique et autres gaz à effet de serre qui entre en cause, donc la dispersion de carbone initialement concentré dans les sols et inclus dans une organisation de matières susceptible de libérer de l’énergie (pétrole, gaz et charbon). En d’autres termes, les activités humaines concourent de plus en plus massivement à créer du désordre dans la matière et à user de l’énergie. Cette notion d’entropie, fondamentale, est passée sous silence.

L’avenir de la planète serait bien sombre s’il n’y avait pas des phénomènes naturels qui
mobilisent l’énergie solaire pour reconstruire l’organisation de la matière. Le principal est la photosynthèse. La production de végétaux est donc essentielle à condition qu’elle ne soit pas dopée aux énergies fossiles. C’est le cas aujourd’hui des agricultures productivistes qui maltraitent le cycle biogéochimique de l’azote avec une incidence forte sur le climat, l’eau et les sols. Le maintien d’une forte efficacité agricole ne peut s’obtenir que par de nouvelles innovations techniques et sociales, y compris dans l’exploitation des ressources forestières, à l’antithèse du projet « des 1000 vaches ». L’intensivité agricole doit avant tout être basée sur l’écologie et les savoir-faire d’agricultures paysannes. La politique agricole commue (PAC) doit être profondément réformée pour faciliter la transition nécessaire.

Dans ce contexte une mention spéciale doit être donnée au nucléaire. L’énergie nucléaire est le produit d’une transformation de la matière. Elle comporte des risques importants spécifiques dont la maîtrise civile (le nucléaire militaire doit être proscrit) doit faire l’objet d’actions plus rigoureuse tant au niveau national (sous-traitance notamment) qu’international.

La place de l’énergie nucléaire doit être reconnue dans les réponses aux défis qui s’imposent à l’humanité. Il ne sera pas possible d’y faire face sans elle mais elle ne peut pas en constituer l’essentiel. La transition énergétique devra être précisée au moment opportun en fonction de deux critères : la tangibilité des résultats obtenus dans la lutte pour atténuer le changement climatique, l’état de l’innovation en matière de productions d’énergies solaires directes et indirectes, du stockage de l’électricité. Les termes du choix ne sont pas actuellement disponibles. Il y a donc lieu de maintenir dans l’immédiat la production nucléaire, de maintenir un niveau de recherche suffisant et d’agir pour augmenter la sécurité industrielle et du stockage des déchets.

Nous sommes dans une période inédite de notre histoire qui se caractérise par une pression et une usure insupportables des dynamiques des phénomènes naturels qui font la vie sur la planète. Il faut donc reconnaître explicitement la limite des ressources naturelles et en tirer les conséquences.
L’intelligence et la créativité humaines peuvent la faire bouger dans une certaine mesure. Il faut donc libérer l’innovation de la gangue du lucre et permettre une diffusion massive de l’éducation de haut niveau et de la culture. Car l’innovation ne peut pas seulement être technique. Il faut remettre en cause la manière de produire et de consommer.

En effet le vieux schéma d’une croissance sans contrainte naturelle doit absolument être
remis en cause. Il n’est plus possible de considérer que la répartition des ressources
disponibles soit réglée par l’argent et donc le marché, même encadré par des normes et des taxes inspirées par la règle du pollueur-payeur. Le droit doit prendre le dessus pour organiser l’égalité d’accès à des ressources limitées. La notion de biens-communs doit exprimer une solidarité planétaire, à commencer par l’énergie et l’eau. L’incapacité des conférences internationales à trouver des moyens pour limiter le changement climatique est bien une preuve manifeste que la question doit être posée différemment.

Plus généralement cette nouvelle donne des rapports entre l’homme et la nature doit être incluse dans une approche sociale et économique des problèmes posés. En d’autres termes l’égalité et la solidarité ne peuvent être que des fruits d’une organisation de la production et de la consommation répondant de manière essentielle aux besoins de tous. Il faut donc progressivement passer d’une économie d’offres lucratives assises sur un marketing verdi et publicitaire à une éco-économie ouverte sur le bien-être du quotidien.

Pour ce faire, il est nécessaire de renverser les rapports entre puissance publique et économie, de permettre l’intervention des salariés dans l’entreprise, de rénover les capacités de l’économie sociale, de conforter les PME, de soutenir l’agriculture paysanne. Les politiques publiques et les politiques industrielles sont alors les moyens d’organiser les
productions de manière démocratique car co-construite. Les services publics animent ce
nouveau développement souhaité et partagé. Le pôle public, en particulier celui de l’énergie, est le creuset de cette rénovation écologique et sociale.

Pour l’habitat par exemple, la fuite en avant technologique et les annonces communicantes sur la maison à énergie positive et les éco-quartiers, ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel de la question : assurer le confort thermique du parc ancien en réduisant autant que possible les coûts pour l’habitant, amortir la demande hivernale de pointe de l’électricité. Ce n’est pas une utopie si le problème est bien posé et des services publics le prennent à bras le corps. Des exemples prometteurs existent. Le droit au confort thermique peut se construire comme une composante du droit à l’énergie.

Il faut également éviter le piège technologique aujourd’hui tendu de la voiture électrique en répondant aux besoins de manière préventive et curative. L’aménagement du territoire et du travail, l’organisation multi et intermodale des déplacements quotidiens sont prioritaires.
Une automobile sobre en énergie a une place dans cet ensemble, avec des formes nouvelles d’utilisation. Une approche simplificatrice ne permet pas une bonne prise en compte des  besoins.

La partialité des statistiques officielles des émissions de gaz à effet de serre doit être dénoncée. S’il est vrai que la tendance hexagonale est à la diminution des quantités émises à partir du territoire, il n’est pas possible d’en dire autant de celles qui sont assises sur notre consommation finale. Cette réduction relative n’est donc que le reflet des localisations massives des fabrications de biens de consommation dans des pays à bas coût de travail et faible protection environnementale.

Il faut se poser la question d’une localisation nouvelle de moyens de productions industrielles à partir des ressources notamment renouvelables et des déchets fatals, qui sont partout répartis avec de faibles densités. Cette particularité donne une chance aux territoires de retrouver sous de nouvelles formes, des capacités de transformation. Mais il n’y aucun déterminisme économique. Les multinationales peuvent fort bien se saisir de cette opportunité dans une variante de la globalisation dont l’accaparement de terres dans les pays pauvres en est une manifestation éclatante.

Il est possible de trouver un optimum écologique à ce schéma en intégrant sur un territoire les trois écologies, urbaine, agricole et industrielle, tout en prenant en compte ses particularités. Les échanges croisés entre la ville, les industries et les agricultures permettent des substitutions de ressources fossiles par des renouvelables et des valorisations de gisements non valorisés, tels ceux de gaz carbonique par exemple. Ces actions doivent pour être durables, s’appuyer sur une mutation écologique des pratiques agricoles , de l’élevage et de la pêche, mobiliser l’économie sociale, les exploitations paysannes et un réseau de PME. Le rôle de la puissance publique, à tous les niveaux d’administration, est à la fois organisateur, impulseur et catalyseur économique. Elle intervient par l’intermédiaire de services publics dans la gestion des biens communs et la mise en place de droits.

Cette triple écologie n’est pas un repli autarcique mais constitue une occasion pour les
citoyens et les acteurs d’un territoire de s‘approprier de nouvelles compétences et pouvoirs, notamment dans le domaine économique et de combattre un sentiment d’impuissance. Le fonctionnement en réseaux territoriaux, nationaux, européens et internationaux est une expression concrète et nécessaire de la solidarité. Le numérique doit faciliter leurs mises en œuvre. Dans cet esprit, la création de FABLAB par exemple, constitue un moyen nécessaire et important pour partager de nouvelles compétences et contester concrètement le pouvoir des multinationales sur la durabilité des produits.

L’approche territoriale exige, pour réussir, que les différents niveaux politiques, local, régional, national et européen coopèrent et œuvrent ensemble pour prendre les dispositions nécessaires. Il en est de même pour le niveau mondial de l’ONU et de ses agences.

Le développement durable, ça se cultive ! – Présentation

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Présentation du projet

Créé en 2009, après 18 mois de travail, par le MNLE 69, le projet pédagogique « Le développement durable, ça se cultive ! » s’implante dans un premier dans la région Rhône-Alpes.
La mallette pédagogique vise à éduquer les enfants au développement durable par la culture d’une parcelle de blé en Agriculture Biologique. Ce projet s’étend d’octobre à juin et permet d’aborder les différentes thématiques du DD : environnement, économie et société. Il s’adresse avant tout au cycle 3 (CE2, CM1 et CM2) mais a été adapté en 2012 au cycle 2 (grande section de maternelle, CP, CE1).
Les valeurs intrasèques sont la relation au temps et le retour du lien avec la terre et l’agriculture.

Contenu de la mallette

  • un classeur ressource, composé de 52 fiches d’activité en lien avec la culture de la parcelle de blé. Elles permettent d’aborder les trois piliers du développement durable : environnement, économie et société.
  • le livret de l’enseignant. Il permet d’accompagner et d’approfondir certaines fiches.
  • 3 guides découverte : les invertébrés terrestres, les vertébrés et les fleurs du champ de blé,
  • 1 calendrier de suivi de la culture,
  • 1 glossaire
  • les semences

Déroulement

 Le MNLE est accompagnateur du projet. C’est l’enseignant qui mène l’aventure en choississant les activités qu’il souhaite proposer aux enfants.

En complément, le MNLE intervient à trois moments clés :

  1ère demi-journée : présentation du projet, réflexion et mise en place de la culture de blé.

  • 2ème demi-journée : visite d’une ferme, rencontre avec un agriculteur… Cela varie en fonction du territoire.
  • 3ème journée : récolte et transformation du blé en pain, bilan de l’année.

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Visitez le site Internet dédié : http://leddsecultive.toile-libre.org/ 
Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter au MNLE, par téléphone au 01 48 46 04 14 ou par email à communication@mnle.fr

Etang de Berre, Cause Nationale

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La réhabilitation de l’étang passe par l’arrêt total des rejets d’eau douce et de limons.
Les études de faisabilité technique montrent que c’est réalisable.
Deux types de solutions ont été avancées par le passé :

  1. Arrêt de la centrale de Saint-Chamas, entraînant celle de Salon. Cette solution est inacceptable, car :
    • Elle supprimerait une production de 1 milliard de kwh par an renouvelable et utilisable instantanément en pointe, dans une région qui ne produit que 50 % de ses besoins en électricité et alors que la France a l’obligation, devant la commission européenne, de porter sa production d’énergie renouvelable de 15 à 21 %. Cette production devrait être compensée par l’utilisation d’énergie fossile, le fuel dans le cas présent conduirait à rejeter près de 900 000 tonnes de CO2 supplémentaires dans l’atmosphère, entraînant des sanctions financières lourdes pour la France et irait à l’encontre de tous les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et du développement durable.
    • Elle obligerait EDF à déverser à Mallemort le débit des autres centrales dans la basse Durance, par à coups de 250 M3 par seconde, incompatible avec la sécurité du lit et les usages établis. Le SMAVD* y est d’ailleurs opposé à juste titre.
    • Les autres centrales de la chaîne Durance-Verdon ne pourraient plus faire face aux pointes de consommation, et l’étalement des rejets devrait être compensé par une production supplémentaire à partir du fuel et donc par un nouveau surcroît de rejet de CO2.
    • l’alimentation des canaux agricoles serait compromise

    *Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance

  2. La mise en place des canalisations permettant d’évacuer tous les débitsdans la mer sans passer par l’étang, en maintenant la production d’électricité renouvelable
    (1 milliard de Kwh/an) et la souplesse d’utilisation de toute la chaîne depuis Serre-Ponçon (8 milliards de Kwh/an).

etangdeberreNous exclurons de cette famille tout ce qui conduirait à détruire un milieu naturel et à déplacer les nuisances. Le canal à travers la Crau écarté depuis longtemps, par exemple, ressorti récemment des oubliettes avec 8 mini centrales, a été rejeté fort justement par les associations de la Crau, par le MNLE 13, l’Etang Marin, les pêcheurs, les Maires, le Conseil Général et le Conseil Régional, le SMAVD… Le GIPREB* a pris acte de son abandon. Il faut tenir compte, entre autre des zones protégées par Natura 2000… et l’Europe.
Le bureau d’étude chargé par la DIREN et EDF d’étudier les différents projets, n’en a plus que trois en chantier : le siphon jusqu’au Rhône, une variante avec une partie en canal à ciel ouvert, et diverses variantes nouvelles d’un canal de surface qui serait supposé contourner la Crau en remplacement du projet rejeté.
Le siphon vers le Rhône, à partir de Saint Chamas, est la seule solution qui supprime totalement les rejets dans l’étang, maintient la production hydro-électrique ainsi que la souplesse de la chaîne des 18 centrales depuis Serre-Ponçon. Il permet également le chargement de tankers d’eau douce à Fos ainsi que l’évacuation des limons accumulés dans l’étang et dans les diverses retenues de la chaîne qui retourneront à la mer par la voie naturelle, le Rhône, contribuant à reconstituer la Camargue.
La production d’énergie renouvelable de la chaîne pourra donc être prolongée au delà de la durée envisagée à l’origine et l’étang retrouver sa profondeur initiale autour du déversoir actuel de la centrale de Saint-Chamas. C’est la seule qui respecte les milieux naturels, et évite les expropriations.

* Groupement d’Interêt Public pour la Réhabilitation de l’Etang de Berre.

La politique de développement durable a été proclamée par les plus hautes instances de la République. Voila un moyen de passer aux actes.
Parmi les solutions abandonnées par le bureau d’études parce que totalement inadaptées aux nécessités, voire contraires aux résultats recherchés,

  • ”les 2/3 – 1/3” : c’est-à-dire arrêt aux 2/3 de Salon et Saint-Chamas, perte de 700 millions de Kwh/an, rejets dévastateurs à Mallemort, réduction de la capacité de pointe de la chaîne, augmentation des émissions de CO 2 (+600.000 tonnes), avec tout de même un rejet à l’étang de 1,2 milliards de M3 d’eau douce par à-coups et de 100.000 tonnes de limons.
  • le pompage-turbinage qui consisterait à supprimer totalement la production des deux centrales et à les utiliser comme accumulateurs heures creuses couplées à deux bassins, haut et bas, d’un volume minimum de 11 millions de M3 pour une amplitude de 12 heures, (à titre de comparaison, l’Etang de Bolmon a un volume de 8,5 millions de m3 et 600 ha !) avec en plus tous les inconvénients de l’arrêt simple, y compris pour la Durance et la chaîne des centrales, car on utilise toujours la même eau ! en plus, il faut compter 30 % de perte d’électricité dans le fonctionnement !

canal-etangdeberreSes défenseurs ne cachent pas que l’objectif final est la suppression totale de la production des 18 centrales, avec toutes ses conséquences (perte de 8 milliards de Kwh, + 7millions de tonnes de CO2).
La condamnation de la France… ça fait longtemps qu’on en parle. Les attendus du jugement de la cour de justice européenne confirment ce que nous disons depuis longtemps et s’appuient sur les études du GIPREB.
Mais il ne s’est pas encore trouvé de tribunal pour ordonner l’arrêt des centrales. Comment la cour européenne pourrait-elle le faire sans risquer une autre procédure relative aux accords de KYOTO ?
Et ceux qui voudraient traverser la Crau être traînés en justice pour non respect de Natura 2000 ?
La probable réponse à l’Europe annoncée le 23 février par les ministères de l’Economie et du développement durable n’apporte rien quant au maintien de la production hydroélectrique.
Seule, la solution du siphon… permettra de sortir de l’ornière.

Les finances : ça coûte cher ?
Il faut voir de quoi on parle ! Il n’y a pas de solution « à bon marché » et l’amortissement peut se faire sur 50 ans ou plus. Ca prendra du temps et de  l’argent, mais le développement durable est à ce prix ! Il suffirait pour le financer d’une infime partie des sommes déboursées par l’Etat, donc le contribuable, pour le Crédit Lyonnais et Executive Life.
Et il faudra peut-être que l’Europe, qui a eu un reliquat de 7 milliards d’Euros de subventions non distribuées en 2002 participe aux dépenses nécessaires à l’application de ses propres directives !

Le schéma d’aménagement pour un contrat d’étang
La dérivation des eaux après Saint-Chamas est la plus importante des actions de la réhabilitation. Mais elle n’est pas suffisante et l’expérimentation du pompage d’eau de mer par le tunnel du Rove, décidée et financée, n’attend plus que la désignation du maître d’ouvrage, mais l’Etat voudrait maintenant que le Conseil Général devienne, propriètaire du tunnel, et en assume toutes les charges. Nos associations participent au sein du GIPREB à l’élaboration d’un schéma d’aménagement en vue d’un contrat d’étang couvrant tous les aspects de la réhabilitation et engageant tous ses acteurs.
Le 17 octobre 2005 a été signé un engagement des acteurs locaux, dont le MNLE 13 de finaliser le contrat d’étang.
Le GIPREB, organisme de concertation et de coordination des études, a fait un gros travail. Mais les décideurs sont les maires, les collectivités territoriales, les différents usagers, l’Etat.
Il y a eu des retards inacceptables.

….L’intervention du public auprès des élus à tous les niveaux est indispensable pour débloquer les dossiers. Mais pour agir il faut être informés, c’est le but des manifestations que nous organisons. D’autres actions seront proposées au public dans les mois qui viennent jusqu’à ce que les décisions qui s’imposent soient prises au plus haut niveau.

 

Demandes et suggestions concernant les déplacements

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Naturellement Nanterre a présenté ses propositions (dans la suite de cet article) concernant les transports et déplacements lors d’un forum sur le Grand Paris organisé le 29 janvier 2010.

Les Plans de la ville :

  • En implanter davantage, notamment aux gares, dans les abribus et à toutes les entrées de la ville.
  • Y faire figurer les lignes de bus et les arrêts.
  • Placer systématiquement et au bon endroit la pastille « vous êtes ici ».
  • Mettre des plaques de rue à chaque carrefour (avec la mention « Nanterre » à proximité des limites de la commune).

RER, Métro :

  • Prolongement de la ligne métro n°1 vers le Petit Nanterre et/ou La Boule
  • Plus de confort dans les bus, les métros et les RER (où il y a de moins en moins de places assises). Un accès pour tous (poussettes, fauteuils roulants et toutes personnes à mobilité réduite).
  • Arrêt de tous les RER à Nanterre Ville et Nanterre Préfecture. Demander un comptage à la RATP si elle fait des objections.
  • Rétablissement des bureaux de vente aux gares RER.
  • Simplification de la tarification (tickets identiques pour toutes les destinations à même tarif. Pas de tarif suivant les heures ce qui compliquerait encore.). Des cartes de réduction pour les usagers ne bénéficiant pas de la participation patronale, des tarifs pour tous les jeunes, une carte pour tous les retraités et tous les chômeurs
  • Affichage de l’heure sur les quais du RER Nanterre Ville comme c’est le cas à toutes les autres gares.
  • Un abri vers la tête des trains en direction de Saint Germain à la gare Nanterre Ville.
  • Simplification des correspondances entre RER, tram et trains SNCF à la Défense.
  • Provoquer une concertation SNCF-RATP pour harmoniser les horaires de passage à Nanterre-Université en soirée pour faciliter les correspondances.
  • Dans les projets de rocades ferroviaires utiliser autant que possible les infrastructures existantes.
  • Privilégier les rocades qui desserviront les zones denses de la petite couronne. Le projet de « Grand Huit » de Christian Blanc n’est pas à rejeter mais ne doit pas passer avant les lignes plus urgentes d’« Arc- Express » (Métrophérique).
  • Etudier la possibilité de nouveaux arrêts sur les lignes SNCF près du Pont de Rouen (ligne de Rouen) et près d’Anatole France ou du Parc du Chemin de l’Ile (ligne de Cergy Poissy).
  • En attendant le TGV Paris Normandie prévoir, par exemple à Sartrouville, un arrêt sur certains trains à destination du Havre ou de Cherbourg pour éviter aux voyageurs de Nanterre et de la Défense d’aller à Saint Lazare.
  • Généraliser l’affichage lumineux des stations dans les trains et y faire figurer le côté de la descente particulièrement dans les RER.

Fret :

  • Etudier les diverses possibilités de réactiver le transport ferroviaire de marchandises notamment aux Guilleraies et aux Groues.
  • Favoriser l’intermodalité fleuve, rail, routes et autoroute aux Guilleraies.
  • Tram T1 : Voir s’il n’est vraiment pas possible de commencer tout de suite les travaux du Tram entre Rueil et le Petit Colombes (correspondance avec le T2 la Défense Pont de Bezons) plutôt que d’aménager dans un premier temps un « bus à haute qualité de service ». ce qui perturberait le secteur par 2 longues périodes de chantier.
  • Etudier la desserte des quartiers République et Chemin de l’Ile par un embranchement de ce Tram avant l’Université.

Les Bus :

  • Engager la concertation sur la desserte des terrasses et des quartiers voisins
  • Etudier la possibilité d’une ligne de bus sur l’A86.
  • Revoir la circulation des minibus entre les cités et les quartiers : maintien amélioré du 357 (toute la journée sur tout le parcours), des horaires cadencés mémorisables pour le 359 (S.U.), nouvelles dessertes (Chemin de l’Ile).
  • Mettre une signalisation très voyante en cas de suppression provisoire d’un arrêt de bus et afficher les horaires aux arrêts provisoires.
  • Etudier le passage du 157 à la gare de Puteaux pour faciliter les correspondances avec le tram et les trains SNCF.
  • Faire passer le 159 par l’avenue Jules Quentin et la rue Ernest Renan pour mieux desservir la CAF et le quartier.
  • Intervertir devant Décathlon les arrêts du 304 et celui du 160 et du 358.
  • Aménagement des trottoirs pour permettre aux conducteurs de se ranger plus facilement au plus près.
  • Des abribus agrandis (ou créés) en fonction du nombre d’usagers, avec plus de protection contre les intempéries.

Circulation douces :

  • Dés l’inauguration de la passerelle au-dessus de la darse du port éditer un plan des pistes cyclables et compléter la signalisation.
  • Des parkings sécurisés et esthétiques pour les vélos.

Autres :

  • Faire respecter l’interdiction de stationnement sur les arrêts de bus, les pistes cyclables et les passages piétons.
  • Des nouvelles stations de taxis (aux gares du RER).