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JOP 2024 : et maintenant des taxis volants !!! Stoppons leur nouvelle lubie

Pantin le 3 décembre 2023

L’héritage des JOP 2024 c’est déjà : des jardins ouvriers sacrifiés, des espaces verts et de détente réduits, une qualité de vie amputée pour les enfants (carrefour Pleyel), la poursuite des travaux du CDG Express (le train des riches direct Gare de l’Est – Roissy CDG, près de 30€ le trajet), etc. Et maintenant l’annonce de taxis volants au-dessus de Paris et la banlieue soutenue par la Région Ile-de-France et Aéroport de Paris (ADP).

En Ile-de-France 1,4 million de riverains vivent sous les mouvements d’avions d’un aéroport international, Roissy CDG, qui contrairement à la directive européenne 2002/49/CE dispose d’un PPBE (Plan Prévisionnel du Bruit dans l’Environnement) sans objectifs de réduction des nuisances aériennes, ni de couvre-feu (pas de mouvement d’avion au cœur de nuit de 22h à 6h). Actuellement, 170 mouvements ont lieu chaque nuit (FEDEX et importations internationale,  e-commerce) au détriment d’une production nationale. Et le niveau du bruit maximum (45 dB Lden, 40 dB Lnight) conseillé par l’Organisation Mondiale de la Santé n’est pas respecté.

Méprisant l’urgence climatique Valérie Pécresse vient d’annoncer l’engagement d’un million et la Métropole du Grand Paris une autorisation d’engagement de 500 000 € dans ce projet gadget pour nantis et ultras riches (110€ le trajet). La même présidente de région organise la privatisation des lignes de bus, supprime et limite les moyens des transports du quotidien. Elle bafoue l’intérêt général.

Les 10% des français les plus riches émettent 25% des émissions de CO2 de notre pays. Avec ses 18 moteurs électriques, ces taxis volants ont une consommation d’énergie de 190 kWh au 100 kms, le triple d’un véhicule thermique. Leur volume sonore est quatre fois plus important que celui des hélicoptères.

L’Autorité Environnementale a émis un avis réservé : L’étude d’impact du maître d’ouvrage est trop orientée. La sécurité des biens et des personnes est insuffisamment prise en compte. Ce ne sont pas des vols d’urgence. Et ils voleraient à 150 mètres de hauteur avec deux personnes à bord, donc bien en dessous des 2 000 m d’altitude autorisée du survol de Paris.

Source importante de nuisances sonores, fréquences de passage et pollution visuelle, les taxis volants auront le même impact sanitaire désastreux que les avions. Une enquête de Bruit-Parif démontre que dormir sous les mouvements d’avion engendre des maladies et 30 mois de vie en moins en bonne santé.

Aberration écologique, polluante, inutile, le MNLE93 et Nord Est Parisien émet un avis défavorable sur ce projet. Il invite la population à déposer des contributions sur l’enquête publique pour l’abandon du projet au profit d’investissements utiles pour le plus grand nombre comme l’amélioration des transports du quotidien et une présence humaine dans les gares.

Observations et propositions peuvent être déposées sur ce registre numérique, ou envoyées par e-mail (vertiport-experimental-austerlitz-enquetepublique@mail.registre-numerique.fr

Colère paysanne : la fuite en avant d’une agriculture productiviste

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Depuis sa création, il y a 40 ans, le MNLE défend une agriculture soucieuse des agriculteurs, des consommateurs et de la planète.

Il lutte pour enrayer les bouleversements climatiques qui ont un impact certain sur la nature et les cultures.

Il défend l’accès de tous à l’eau : les dégâts engendrés par les droits de tirage et les prélèvements accordés aux agricultures productivistes – en particulier le maïs, qui nécessite de l’eau l’été, au moment le plus critique -, prouvent qu’il faut changer le modèle agricole.

Le MNLE met en cause l’organisation libérale, capitaliste et productiviste de l’économie : cela concerne aussi l’agriculture, qui ne doit pas être dominée par de gros industriels, mais doit privilégier les petites et moyennes exploitations à taille humaine, respectueuses de l’environnement.

Il s’est prononcé contre les traités d’échanges CETA et MERCOSUR.

Il défend la préservation des terres agricoles, contre la bétonisation.

Aujourd’hui, nous constatons que les excès de l’agro-industrie ont conduit les agriculteurs dans une situation quasi désespérée, et que le Gouvernement n’apporte pas les bonnes réponses en confortant le modèle productiviste défendu par la FNSEA, comme par certains partis politiques plus soucieux de démagogie populiste immédiate que de réflexion pour l’avenir.

Oui, les agriculteurs constatent une inégalité entre les pays européens : d’autres pays d’Europe, moins soucieux que la France de préservation de la planète, appliquent des normes environnementales moins contraignantes et donc réduisent leurs coûts de production.

Pourquoi en est-on là ? parce que les députés européens, les souverainistes du RN en tête, ont voté contre l’unification de ces normes sur l’ensemble du territoire européen, ouvrant ainsi la porte à la concurrence entre les pays membres.

Oui, la grande distribution étrangle les agriculteurs.

Pourquoi en est-on là ? parce qu’en novembre dernier les députés de la majorité ont rejeté une proposition de loi visant à instaurer des prix planchers pour les produits agricoles permettant de garantir au moins la couverture des coûts de production.

Mais au-delà de ces douloureux problèmes de revenus, c’est tout le système agricole qui vacille.

Plutôt que de s’en prendre à l’Europe et aux normes environnementales, la FNSEA devrait réfléchir à une autre agriculture, moins polluante, moins gourmande en eau et arrêter de promouvoir un mode d’agriculture intensive qui nécessite des matériels surdimensionnés et des intrants en grande quantité pour nourrir un sol tellement appauvri qu’il en devient presque stérile, obligeant les agriculteurs pris dans cette fuite en avant à s’endetter toujours plus.

Il faut revenir au vrai métier d’agriculteur, à ce qui fait sa noblesse : nourrir ses semblables, aussi sainement que possible, en préservant et entretenant les terres.

Il faut soutenir l’agriculture biologique, aider financièrement les jeunes qui veulent reprendre une exploitation, fixer des plafonds pour les aides afin de ne plus encourager l’agro-industrie, encadrer les marges de la grande distribution et de l’industrie alimentaire et instaurer un prix plancher pour les produits agricoles.

MNLE Réseau Humanité&Nature Administration : plateforme associative ACTE, 87 Boulevard TELLENE, 13007 MARSEILLE Tél : 06 36 48 09 90. Site : www.reseauhommeetnature.mnle.fr Courriel : mnle@wanadoo.fr

Sainte Soline : Soutien du MNLE Pays de la Loire Naturellement

Saint Herblain, le 21 janvier 2024

Communiqué de Presse

Sainte Soline : après la condamnation de l’État français pour inaction climatique, la relaxe répétée de ministres par la justice, des annulations de projets dans trois départements limitrophes des Deux-Sèvres, le tribunal correctionnel de Niort condamne des militants syndicaux alors que l’objectif de leurs actions est la:

  • préservation de la ressource en eau ;
  • préservation de la biodiversité ;
  • reconnaissance de la désobéissance civile ;
  • défense de l’intérêt général ;

Pendant ce temps certains Préfets, l’Agence de l’ eau et certaines collectivités soutiennent et financent des projets de bassines qui apparaissent comme répondant à des intérêts particuliers, bien que nous connaissons la nocivité de ce type de réserves à court , moyen et long terme.

L’indépendance des juridictions semble être utilisée pour affaiblir des décisions de justice bloquant ces projets de bassines dans la Vienne, en Charentes et Charentes maritimes, alors que l’eau doit être gardée dans les sols et non pompée par une minorité pour le modèle agro-industriel devenu destructeur pour le climat, les sols, les espèces et la biodiversité.

Le MNLE Pays de la Loire Naturellement, face à ce délibéré, estime qu’il contribue à piétiner l’exercice du droit syndical :

  • Nous apportons notre soutien à tous les responsables syndicaux condamnés en première instance ;
  • Nous percevons que les peines de prison avec sursis et les interdictions de territoires pourraient être perçues comme outrancières ;

Comment en la circonstance, peut-on accepter dans un pays et dans un état qui prétend respecter la démocratie et le droit de contester :

  • des choix alors que nombre des décisions et projets ont déjà fait l’objet de refus au nom de l’ intérêt général ;
  • la préservation d’objets semblables, pour les justifier, se traduisent par une mise en scène de forces de l’ordre provocatrice du Ministre de l’Intérieur et du représentant de l’ Etat en Deux Sèvres

qui puissent conduire à ce type de décisions obstinées et décontextualisées.

Nous estimons que cette décision est un déni de justice, qui porte une ombre devenue persistante sur la justice rendu au nom du peuple français.

Le MNLE Pays de la Loire apportera un soutien déterminé aux initiatives juridiques futures et de luttes contre ces méga bassines.

Nous restons déterminés à œuvrer pour la préservation et le partage de l’eau car les paysannes et paysans, les habitants et les espèces ont besoin de ce changement.

Sainte-Soline : un délibéré qui piétine l’exercice du droit syndical

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Bagnolet, le 17 janvier 2024

Le délibéré prononcé par le tribunal correctionnel de Niort ce matin est inacceptable. Suivant quasiment à la lettre les réquisitions du procureur, le président du tribunal a fait preuve de déni climatique en refusant de prendre en compte l’état de nécessité, alors même que la justice nous a plusieurs fois donné raison sur le fond.

Tous les responsables syndicaux poursuis ont été reconnus coupables d’organisation d’une manifestation interdite. C’est une décision choquante car l’organisation de manifestations est un droit pour les syndicats et les organisations. Elle l’est aussi car des militants ne doivent pas être tenus personnellement responsables pour une manifestation organisée par le syndicat dont ils sont les porte-paroles.

Certaines peines ont été assorties d’une interdiction du territoire des Deux-Sèvres pendant 3 ans, ce qui constitue une grave entrave à la liberté fondamentale de circuler et d’agir syndicalement. Les trois confédérés condamnés, qui ont dix jours pour faire appel, souhaitent se donner le temps de la réflexion avec leurs instances nationales (pour engager un éventuel appel).

Nous sommes solidaires de nos camarades de Bassines non Merci et des Soulèvements de la Terre qui se voient infliger des peines de prison avec sursis parce qu’ils luttent pour la défense de l’eau. La violence de ce jugement s’inscrit dans la continuité des violences subies à Sainte-Soline.

Cette décision de justice condamne aussi toutes les paysannes et paysans victimes de l’accaparement et de la privatisation de l’eau au profit de quelques-uns. L’eau doit être gardée dans les sols et non pompée par une minorité pour le modèle agro-industriel.

Ces condamnations n’ont qu’un objectif : étouffer la mobilisation paysanne et citoyenne contre les méga-bassines. Comme nous l’avons tous dit ce matin devant le tribunal de Niort, la lutte continue. Nous restons déterminés à œuvrer pour la préservation et le partage de l’eau car les paysannes et paysans ont besoin de ce changement.

Contacts :

– Laurence Marandola, porte-parole nationale : 06 31 66 10 83
– Véronique Marchesseau, secrétaire générale : 06 98 53 76 46 – Caroline Nugues, chargée de communication : 06 95 29 80 78

Présentation des voeux 2024

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Christian Pellicani, président du MNLE Réseau Humanité et Nature, présente les voeux 2024 de l’association.

MNLE Web T.V – Semaine du 18 décembre 2023

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Au sommaire :

– Le FAME 2024

– La COP 28

– Le Glyphosate

Avec la participation de Christian Pellicani et la voix off d’Annelise Canonici

Appel à manifester jeudi 30 novembre à Paris

Communiqué de presse

Le MNLE soutient la Confédération Paysanne dans son appel à manifester jeudi 30 novembre à Paris Place de la République à partir de 10h30 face aux difficultés de commercialisation des miels récoltés par nos apiculteurs.trices.

Nous vous invitons à soutenir les apiculteurs et apicultrices dans leur légitime lutte.

Que vous soyez amateurs, semi professionnels ou professionnels, la vente de miels d’importation reste le problème essentiel de la crise.Le MNLE Pays de la Loire, le MPCAS 72 et le MNLE69 ont créé avec des apiculteurs.trices des espaces pédagogiques de production et de diffusion de miel en circuits courts avec comme objectif de multiplier le nombre d’essaims. En effet, la souveraineté alimentaire de notre pays en dépend. Tout le monde le sait. La filière est déjà fortement éprouvée par les pertes importantes d’abeilles dues à l’utilisation massive de pesticides, à l’invasion de prédateurs nouveaux tels que le frelon asiatique et la nécessité de traitement phytosanitaire contre le varroa.Tout cela a augmenté les coûts de production.Le miel d’origine frauduleuse notamment produit en dehors de nos frontières et distribué en France constitue aussi une raison supplémentaire d’exiger des mesures gouvernementales de soutien à l’apiculture française.Depuis plusieurs mois, les apiculteurs.trices français.es n’arrivent plus à écouler leur production de miel en vrac ou, lorsqu’ils trouvent acheteur, sont contraints de le vendre à un prix proche du simple prix de revient. C’est une catastrophe économique et sociale pour les apiculteurs professionnels concernés. Malgré leur forte implication nombre d’entre eux n’arriveront pas à passer le cap de cette crise sans une aide urgente de l’État.Alors que la production française couvre moins de la moitié du volume de la consommation française, des négociants français ont saturé pour spéculer leurs entrepôts de miels d’import des pays de l’Est, achetés moins de 2€/kg, défiant notre production. Les apiculteurs se retrouvent avec près d’une année complète de production en stock, soit des milliers de tonnes de miels bloqués sur les fermes, au risque de se dégrader et de devenir prochainement diffusable. Tous les types de miel et circuits de vente sont touchés. Les apiculteurs et apicultrices sont dans une réelle situation de détresse.