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Résolution des journées de Lure du 12 au 14 mai 2023

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Résolution des journées de Lure 2023

A l’appel de 260 organisations syndicales, associatives et politiques, 3000 personnes se sont rassemblées à Lure les 12, 13 et 14 mai 2023 pour donner un nouvel élan à nos services publics.

Ces journées ont permis de débattre des alternatives aux politiques actuelles de destruction systématique des services publics.

Le Service Public c’est l’égalité, l’émancipation, le meilleur service rendu à toutes et tous. La fonction publique et son statut permettent cela et y participent. Ils sont vecteurs d’efficacité sociale, économique, environnementale et de création d’emplois. Ils doivent être accessibles à toutes et à tous.

Constatant la nécessité d’un véritable changement de cap, suite à nos ateliers de travail, des propositions concrètes sont avancées.

Nous travaillons à l’élaboration de mesures contraignantes permettant un fonctionnement démocratique des services publics avec la reconnaissance d’un véritable droit d’intervention dans la gestion des services publics des citoyens-usagers et des personnels.

Face aux difficultés de la vie de tous les jours, au chômage et à l’urgence climatique, les besoins vitaux notamment l’alimentation, l’eau, l’énergie et le logement doivent être garantis par une évolution et une extension du Service Public.

  • Pour l’alimentation son niveau de qualité et d’accessibilité pour toutes et tous doit être garanti en permettant aux agriculteurs faisant le choix du conventionnement de vivre décemment.
  • Pour l’Eau la gestion en régie publique est indispensable d’autant plus que la ressource de l’eau se fait de plus en plus rare,
  • Pour l’énergie, afin de répondre aux besoins, de ne plus avoir 12 millions de précaires énergétique, il est indispensable de rompre avec le marché spéculatif énergétique, d’avoir un vrai service public de l’énergie gérant un mix énergétique pour planifier et répondre aux besoins sociaux, environnementaux, reconstruire l’industrie, maîtriser le prix de l’énergie, développer la recherche-étude-développement. Le prix doit correspondre au coût, stable depuis 30 ans, de production, de transport, de distribution. Le marché européen de l’énergie n’empêche pas la France de faire ce choix.  
  • Pour le logement il faut garantir à toutes et à tous un logement décent stable, abordable accessible et respectueux du climat, pour un droit au logement universel, inconditionnel et protecteur.

Nous réaffirmons qu’en France, le niveau de la dette publique n’est pas un problème : les deux questions posées sont les conditions dans lesquelles elle est contractée et son utilisation.

Avec des organisations d’autres pays d’Europe, nous tiendrons une réunion avant la fin de l’année pour discuter des politiques et des batailles à mener afin de maintenir et développer les services publics au plan national et européen, sortir du dogme du « tout concurrence », de l’austérité et débattre de moyens de financement étendus pour les services publics.

L’enjeu des services publics doit être débattu à l’occasion des élections européennes de 2024. Nous allons travailler en commun à interpeler les listes et sensibiliser les opinions publiques sur celui-ci. 

Face aux attaques répétées contre la Sécurité Sociale et à la nécessité de répondre aux besoins de santé et de protection sociale, nous appelons à poursuivre la mobilisation sur les retraites notamment le 6 juin 2023 et à travailler à une mobilisation large en vue du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2024. Nous voulons le retour aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale : unicité, solidarité, démocratie, cotisation.

Nous décidons de mener campagne :

  • pour des garanties statutaires et de bonnes conditions de travail des fonctionnaires et agents publics, au service de l’intérêt général ;
  • pour une présence des personnels en nombre suffisant auprès des usagers dans les services publics de proximité ;
  • pour que la dématérialisation devienne un vrai choix et ne soit pas utilisée pour supprimer des fonctionnaires   ;
  • pour combattre le processus d’ouverture à la concurrence et le démantèlement des services publics, dont celui des transports cruellement d’actualité ;
  • pour travailler à une fiscalité plus juste et davantage progressive.

Nous lutterons pour satisfaire les besoins du réseau ferroviaire e

  • urgence d’investissement pour la régénération et l’électrification des voies 
  • association des usagers, personnels et élus dans l’élaboration de l’offre de mobilité en l’articulant avec les autres modes de transport.

Nous poursuivons une réflexion sur la gratuité ou la progressivité tarifaire selon les services publics en tenant compte des expériences menées.

Dans le prolongement de l’initiative de Lure nous proposons de travailler à une journée de mobilisation dans un maximum de localités en faveur des services publics.

Comme nous avons réussi à gagner une large majorité de la population contre la réforme des retraites, gagnons la bataille de reconquête des services publics et de la sécurité sociale.

Lure le 14 mai 2023

POUR LA DÉFENSE ET LE DÉVELOPPEMENT DES SERVICES PUBLICS

RASSEMBLEMENT DE LURE POUR LA DÉFENSE ET LE DÉVELOPPEMENT

DES SERVICES PUBLICS

Du 12 au 14 mai dernier, plusieurs milliers de militants de diverses organisations (260 organisations ont soutenu l’initiative) se sont retrouvés à LURE, en Haute Saône, pour débattre de la situation des services publics et de leur indispensable développement. Sous le titre de « Nouvel Élan pour les Services Publics » (NESP), de nombreux ateliers ont permis de larges débats sur la sécurité sociale, l’accès aux soins, les transports, les énergies, les solidarités internationales…

Le MNLE y a participé comme il se doit, et voici un petit résumé en images de ce week-end dont la réussite est due à la qualité des organisateurs et en particulier des habitants de LURE, bien nommés les lurons.

Stand Coordination Eau Ile-de-France – De gauche à droite : Vanessa CHARLOTTE, Jean-Claude OLIVA, Christian CHASSEAU, Lucien ANGELETTI, Carel ASSOGBA

Débat sur les nouvelles régies de l’eau avec Jean-Claude OLIVA er Daniel HOFNUNG

Débat sur les transports

Débat sur l’énergie avec de gauche à droite : Philippe ANDRÉ (sud énergie), Christian CHASSEAU (MNLE), Valérie GONCALVÈS (Droit à l’Énergie SOS Futur) Emmanuel SPADETTO (CGT FNME), Michel JALLAMION (Coord. NESP)

Débat Services Publics en Europe avec de gauche à droite Michel JALLAMION, Jean-Claude BOUAL, Frédéric BOCCARA

Tête de la manifestation

Le MNLE était présent

La fresque nouvel élan SPÉ

LURE aime le train

Les habitants de LURE sont les LURONS

 

GARDONS LE SQUARE ET TOUS LES ARBRES DE LA PORTE DE LA VILLETTE

Gardons les arbres Porte de la Villette pour le communiqué-CLIC ICI

GARDONS LE SQUARE ET TOUS LES ARBRES DE LA PORTE DE LA VILLETTE

Autrefois le Square de la Porte de la Villette était un lieu de proximité fréquenté par les habitants, un espace de loisirs, de détente, de fêtes et de rencontres, favorisé par ses bancs, ses arbres, sa piste de roller et la mise en place de quelques équipements sportifs.

Ce lieu est devenu un campement de toxicomanes pendant un an. Le passage de la rue Forceval entre le square et Pantin a été muré, empêchant la libre circulation des habitants entre les deux villes. Il fait l’objet aujourd’hui d’un projet de crématorium lancé par la Ville de Paris, qui va signifier l’abattage d’une cinquantaine d’arbres et un autre usage de ce lieu, sans aucune discussion préalable avec les habitants directement concernés.

Nous ne pouvons pas accepter une telle situation.

 

Nous sommes conscients qu’un nouveau crématorium est nécessaire en Ile de France mais pourquoi vouloir le mettre à cet endroit précisément alors que sa place serait plus appropriée dans un des cimetières existants ?

Il n’est plus possible aujourd’hui avec le réchauffement climatique de continuer à abattre des arbres, qui du fait de leur ancienneté jouent un rôle déterminant dans les périodes de canicule et qui permettent de réguler le niveau de pollution.

C’est là une idée insupportable alors que dans nos quartiers populaires les constructions sont devenues incessantes, le béton mange peu à peu tous les espaces verts et de respiration, obligeant les habitants à se battre pour une autre conception de l’aménagement urbain, de l’environnement, préserver la biodiversité et le vivant.

A Aubervilliers, à Pantin, à Paris 19e, les citoyens ont des idées pour maintenir ce square et en faire un vrai lieu alternatif de rencontres.

C’est ce que démontre les150 parrainages et la présence de citoyens, d’associations et d’élus ce samedi 15 avril 2023 : nous devons à la fois préserver les arbres de ce square, tout comme ceux de l’ensemble de la place Auguste Baron, et faire entendre notre voix pour que les projets que nous avons puissent être discutés au nom de l’intérêt collectif.

Projet urbain du centre-ville de Saint-Denis : L’inconséquence écologique.

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Téléchargez le communiqué ICI

Le 11 février dernier, le maire a présenté aux dionysiens et dionysiennes sa démarche d’apaisement de la
circulation et des mobilités dans le centre-ville. Curieuse conception d’apaisement et de mobilité puisqu’il
supprime les lignes de bus et rend donc impossible aux riverains de se déplacer facilement. Comme nous le
dénoncions dans une précédente expression, même en essayant de verdir toujours son langage, ce projet
est réalisé dans l’opacité la plus complète, saucissonné afin d’éviter des études plus complètes et
explicatives et la concertation qu’il mériterait.
Le renvoi en périphérie des lignes de bus qui desservent aujourd’hui le centre-ville, ne modifieront en rien
les besoins et les habitudes des riverains – riveraines ? Même, le maire ose rappeler que l’OMS
recommande la marche, 10 000 pas par jour pour se maintenir en bonne santé.
L’apaisement de la circulation et des mobilités est justifié sur de fausses hypothèses. Qu’en est-il
exactement ?
Le courrier d’invitation à une visioconférence le 18 avril prochain, distribué dans les boites
aux lettres en fin de semaine, indique des temps de parcours entre métro et nouvelles stations d’arrêt de bus
entre 3 et 8 minutes. Certes, ces temps peuvent sembler négligeables. Or, les piétons ne se déplacent pas
en ligne droite car les rues ne sont pas des lignes droites.
Comment ces temps ont-ils été calculés ? Quelle est l’allure au pas du piéton prise pour référence, si une
référence a été prise? Sachant qu’il existe bien une référence
« fixée par un arrêté du Code de la route
portant sur la signalisation des feux de circulation indique dans alinéa 2 – Article 110 de l’arrêté relatif à
l’instruction interministérielle sur la signalisation routière pour calculer le rouge de dégagement piéton, terme
technique pour désigner le temps qui reste au piéton pour finir sa traversée lorsque la figurine piéton passe
au rouge avant que le feu voiture passe au vert. Cette vitesse est d’un mètre par seconde soit 3,6 km/h. »
Mais, la vitesse de marche d’un jeune enfant ou d’une personne âgée se situe plutôt entre 1 et 3 km/h.
6km/h c’est davantage la vitesse d’un marcheur sportif effectuant une marche très rapide plutôt que
celle d’un piéton lambda. Alors que le GIEC dans son dernier rapport confirme qu’il est urgent que la
réduction des gaz à effet de serre soit de 50% pour 2030 et non 2050. Alors qu’un développement sans
précédent des transports en commun est obligatoire en milieu urbain dense, pour répondre à l’objectif du
GIEC, mais aussi pour atteindre l’objectif sanitaire de la ZFE, le maire de Saint-Denis se met complètement
à contre-courant de ces exigences fondamentales en décidant de supprimer des lignes de bus.
Non, les
habitants et habitantes ne marchent pas à l’allure la plus lente du cheval. Oui, les bus en centre-ville
doivent être conservés car ils sont nécessaires et doivent être à la hauteur des enjeux
environnementaux.
Le déplacement du marché par-là, l’aménagement d’une rue par-ci, celui d’une place d’un autre côté, une
rue principale fermée à la circulation des bus. Il est impossible d’avoir une vision complète du projet, à
chaque fois trop de « nous verrons plus tard, nous étudions encore la question, nous travaillons encore
avec…, sur les possibilités, etc… » Ce ne sont qu’incertitudes, interrogations, non-réponses aux questions
légitimes des habitants et habitantes. Le développement de la biodiversité, l’amélioration de la qualité de vie
et du bien-être nécessitent des investissements formant un tout cohérent, ce qui est loin d’être le cas. Même
en continuant à verdir leur langage, les décisions sont toujours prises dans l’opacité la plus complète et ne
montrent en rien qu’elles répondent à la grave crise climatique que nous vivons. Ainsi même avec le
saucissonnage organisé, le projet du centre-ville présente un impact significatif d’une ampleur certaine avec
une incidence notable sur l’environnement et la santé humaine.
C’est pourquoi le MNLE 93 Nord Est Parisien demande le retrait du permis d’aménagement n° PA093 066
22 A0002 et la mise en place des études environnementales, d’impact, d’une véritable concertation qui
passe par une enquête publique avec les dionysiens et dionysiennes, permettant d’avoir un centre-ville
apaisé pour tous et toutes

Des projets de Vie pour nos quartiers ! Pas de crématorium – pas d’arbres abattus !

Le Tract ICI

Inscrivezvous pour être marraine ou parrain d’un arbre menacé.
Contact : « protegeons.arbres.villette@gmail.com »

Poissons scie 1er avrilPoissons accable-s Poisson avril Villette arête

Square de la Porte de la Villette :
Après un an de crack, nous méritons réparation :

Il y a déjà un crématorium au nordest de Paris au cimetière du PèreLachaise. Certes nécessaire, le 2ème
crématorium doit se faire au sudouest de Paris pour équilibrer l’offre funéraire.

Le choix de l’installer dans le square est arbitraire ; sans concertation avec les riverains et avec un avis
négatif du maire de Pantin.

Son installation entraîne l’abattage de 50 arbres anciens, avec la promesse de les remplacer par autant
d’arbres qui vont mettre plus de 20 ans à retrouver une taille identique !

La ville de Paris présente le projet comme vert et non polluant… mais il y aura 4000 crémations par an.
Quel impact en matière de circulation, de rejets ?

Ce crématorium empêchera tout projet des habitants, des associations sur le site.

La pollution de l’air est déjà très importante, pas question d’accepter
l’abattage de 50 arbres à l’heure du réchauffement climatique !

La Mairie de Paris doit nous entendre :

Arrêt du projet de crématorium et alternative dans un cimetière du SudOuest de la capitale.

Concertation avec les riverains des 3 villes pour une utilisation festive, sociale et culturelle du square. A
l’approche des Jeux Olympiques de Paris, pourquoi pas une guinguette des cultures du monde et un lieu
de démonstration des artisans et artistes locaux.

Réouverture sécurisée du passage Forceval pour favoriser les liaisons douces.

Préservation et agrandissement des espaces plantés dans le nouveau projet de réaménagement de la
Place Auguste Baron.

Mettons les arbres sous protection !

Samedi 15 avril 2023 à 11h

Au Square de la Porte de la Villette

Inscrivezvous pour être marraine ou parrain d’un arbre menacé.

Contact : « protegeons.arbres.villette@gmail.com »

Animation par Collectif SOS 4 chemins, Stop Béton, Collectif Climat Aubervilliers, ASA PNE (Association pour le Suivi de
lAménagement Paris Nordest), Collectif de Paris 19,
MNLE 93 (Mouvement National de Lutte pour l’Environnement),

AUBERVILLIERS FACE AUX ENJEUX DE LA LIGNE 15 EST


Clic ICI pour télécharger la Déclaration Aubervilliers ligne 15 Est

Déclaration

AUBERVILLIERS FACE AUX ENJEUX DE LA LIGNE 15 EST

Le 24 novembre 2022 des techniciennes de la Société Grand Paris (SGP) sont venues démontrer aux
habitants d’Aubervilliers le bienfondé de la conception de la gare Mairie d’Aubervilliers de la ligne 15 Est.
Ce projet, déclaré d’utilité publique, est une destruction de tout un ilot face à un monument historique,
l’Eglise Notre-Dame-des-Vertus et met en péril de nombreux arbres dont deux magnifiques cèdres du
Liban sur le site du stade du Docteur Pieyre.
Là où seule une bouche de métro suffirait, reliant la Ligne 12 inaugurée par la Mairie en mai 2022, après
5 ans de retard de travaux devenus insupportables pour les habitants, la SGP veut construire une gare et
densifier sur un rayon de 800m. Destruction de l’existant, expulsion des propriétaires de logements ou de
pavillons, ce projet de bureaux – logements – centres commerciaux, se fait dans la plus grande opacité et
pour le plus grand profit des lobbies du BTP, des promoteurs immobiliers toujours prêts à s’accaparer du
foncier et bétonner à tout va.
C’est déjà ce qu’on voit tout au long des lignes du Grand Paris Express avec sa foison de projets
immobiliers et de zones d’aménagement soi-disant « concertées », imposée aux populations de façon
autoritaire, d’accaparement de terres fertiles, comme à Bondy, Rosny-sous-Bois, au Triangle de Gonesse
ou au plateau de Saclay. Ça va être cela à Aubervilliers avec ces 2 gares et ces 4 ouvrages annexes :
nouvelles nuisances, bruits, pollutions de l’air, enfer d’un trafic routier déjà saturé, densification, ilot de
chaleur et gentrification de la ville, la population actuelle étant « expulsée », etc. Et ce serait encore, une
nouvelle fois, la destruction de parcelles des jardins ouvriers au Fort.
La modification n°3 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal » de Plaine Commune, datées du 10 février
2023, nécessaire pour la réalisation de ce projet, a reçu
un avis défavorable de la commissaireenquêtrice dans ses « Conclusions motivées ». Cette prise de position prend appui sur l’examen des 239
observations, populaires, exprimées lors de l’enquête publique obligatoire d’octobre – novembre 2022,
majoritairement opposées au projet et des réponses insatisfaisantes apportées par Plaine Commune. Les
élus de l’EPT et la SGP doivent revoir leurs plans :
plus aucune parcelle des jardins ouvriers ne doit
être détruite ! L’urgence climatique doit être prise en compte. On ne saurait accepter que Plaine
Commune reste sur sa position, elle ne peut pas contourner les recommandations de la
commissaire-enquêtrice.
Le coût financier du Grand Paris Express ne cesse de s’accroître : estimé à 17 milliards d’euros en 2010,
à 37,5 milliards d’euros aujourd’hui, à ce rythme-là c’est 60 milliards en 2030. Tout le long des nouvelles
lignes, les prix au m² des logements augmentent, les familles les plus modestes des quartiers populaires
partent toujours plus loin de la capitale et de sa petite couronne, au profit de quartiers bourgeois
uniformisés qui leur deviennent inaccessibles. Les JOP 2024 sont une aubaine supplémentaire pour
accélérer la réalisation de tous ces projets en Seine-Saint-Denis et mettre en marche la machine à
fabriquer du consentement avec le fameux « héritage » qui satisferait une nouvelle population plus aisée
et ne serait attractif qu’aux touristes.
Tous ces projets de constructions ne répondent ni aux besoins immédiats des populations ni à l’intérêt
général. Ils sont néfastes pour l’environnement et n’apportent aucune solution sérieuse pour lutter contre
le réchauffement climatique et avancer dans les mesures nécessaires à la transition écologique.
A Aubervilliers, un engagement a été pris il y a plus de trois mois d’une autre réunion publique
pour discuter du réel contenu et de sa réelle emprise sur les jardins ouvriers de ce projet de gare
au Fort et des 4 ouvrages annexes prévus. Cette réunion n’est toujours pas annoncée. Les avis de
la commissaire-enquêtrice et ceux des habitants, les aménagements, les engagements qui en
découlent, respectant totalement les exigences environnementales et sociales, doivent être pris
en compte. L’intérêt général pour un avenir où nos villes doivent être habitables par toutes et tous
est celui-ci.
Fait à Aubervilliers le 3 mars 2023

Non aux bassines – No bassaran ! à Sainte Soline

Sainte Soline les 25 et 26 mars 2023 au cœur de la lutte :

deux visions de l’agriculture et d’un partage plus juste de l’eau

Avec « Non aux bassines, No bassaran ! », la Confédération Paysanne, Solidaire, la CGT, Greenpeace, la Ligue des droits de l’Homme, etc … organisateurs de la mobilisation, nous nous sommes retrouvés au cœur de 30 000 manifestants à Vanzay (350 habitants) dans les Deux-Sèvres, à 6 Kms de la méga bassine de Sainte Soline pouvant accueillir 628 000 mètres cubes d’eau.

Sur deux départements, Deux-Sèvres et Vendée, près d’une cinquantaine de bassines sont prévues. Elle se construisent avec le soutien des pouvoirs publics et sont financées à 70% par l’Agence nationale de l’eau.

Cette pratique de construction de bassines et de forages (100 mètres de profondeur pour aller dans la nappe phréatique) est mise en œuvre par des gros exploitants agricoles dans une logique productiviste, notamment de culture du maïs ; l’intérêt général est méprisé, le bien commun privatisé, avec des conséquences dramatiques pour l’environnement : assèchement des cours d’eau, destruction de la biodiversité et du vivant dans le marais Poitevin, etc..

Cette multiplication de l’irrigation agricole est inacceptable. L’inquiétude ne peut que grandir après l’été caniculaire que nous venons de connaître. En effet, les climatologues nous alertent sur l’insuffisance des pluies d’automne et d’hiver, sur une ressource en eau qui se fait rare avec une recharge des nappes phréatiques très déficitaire dans de nombreuses régions.

Ces projets sont mis en œuvre avec une logique de croissance déplorable pour notre environnement commun. La même logique que la poursuite du remembrement, avec la destruction de tous les obstacles à une agriculture intensive (haies, bosquets, talus, cours d’eau, chemins de campagne) qui a modifié les paysages, les milieux naturels et la biodiversité, porté atteinte au cadre de vie, engendré des conséquences climatiques dramatiques et pénalisé l’intérêt général.

Rappelons qu’actuellement nous consommons deux fois et demie ce que peut offrir notre planète. Avec cette pression sur l’environnement et les ressources naturelles, au moment où il nous faut partager les richesses que restera-t’il aux futures générations ?

L’eau est un bien commun, elle ne doit pas devenir une marchandise. Sa gestion doit être publique avec participation des consommateurs. L’heure est donc à la mise en œuvre d’actions pour changer de modèle économique, stopper le productivisme tant agricole qu’industriel.

Un développement économique social et environnemental plus résiliant est indispensable. Un autre modèle agricole, une agriculture paysanne rémunératrice, de proximité, avec de nombreuses fermes à taille humaine (100 hectares) permettant un million d’emplois est possible.

Les pouvoirs publics, le Gouvernement sont interpellés sur ce choix de société. Ce n’est pas par la violence des forces policières ou en criminalisant les mobilisations que le Gouvernement règlera la situation : bien loin de ses promesses vibrantes sur la voie annoncée de la transition écologique, il a choisi la voie de l’hypocrisie et la violence d’état.

La Ligue des Droits de l’Homme a d’ailleurs constaté l’entrave par les forces de l’ordre à l’intervention des secours pour des situations d’urgence absolue.

Le MNLE réseau «Humanité et Nature» exprime sa totale solidarité et soutien aux manifestants blessés, victimes des charges de police. Avec «No bassaran !» nous exigeons un moratoire sur le projet des bassines.

Paris le 27 mars 2023

Rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures commenté sur Agora Côte d’Azur

Lors de l’émission mensuelle sur Radio Agora Côte d’Azur, Denis La Spesa s’entretient avec Rémi Quinton, grand spécialiste des transports, vice-président du MNLE 06 et responsable de la commission Transport au niveau national du mouvement.

Rémi Quinton commente le rapport de 150 pages du Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI)

Cette émission est un peu longue (52 minutes) mais le sujet est capital quand on sait que les transports émettent 40 % des gaz à effet de serre (GES) et donc que la modernisation et l’extension du réseau de transport ferroviaire permettrait de réduire de manière significative les GES.

Bonne écoute.

FAME et livre sur l’eau

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Christian Pellicani, président du MNLE Réseau Humanité et Nature, explique ce qu’est le FAME (Forum Alternatif Mondial de l’Eau) dont il est co-président et présente le livre sur l’eau des Éditions Émile Communication.

 

 

 

Présentation de la revue Naturellement 142

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Christian Pellicani, président du MNLE Réseau Humanité et Nature, présente la revue Naturellement 142 qui vient de paraître.