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AUBERVILLIERS FACE AUX ENJEUX DE LA LIGNE 15 EST


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Déclaration

AUBERVILLIERS FACE AUX ENJEUX DE LA LIGNE 15 EST

Le 24 novembre 2022 des techniciennes de la Société Grand Paris (SGP) sont venues démontrer aux
habitants d’Aubervilliers le bienfondé de la conception de la gare Mairie d’Aubervilliers de la ligne 15 Est.
Ce projet, déclaré d’utilité publique, est une destruction de tout un ilot face à un monument historique,
l’Eglise Notre-Dame-des-Vertus et met en péril de nombreux arbres dont deux magnifiques cèdres du
Liban sur le site du stade du Docteur Pieyre.
Là où seule une bouche de métro suffirait, reliant la Ligne 12 inaugurée par la Mairie en mai 2022, après
5 ans de retard de travaux devenus insupportables pour les habitants, la SGP veut construire une gare et
densifier sur un rayon de 800m. Destruction de l’existant, expulsion des propriétaires de logements ou de
pavillons, ce projet de bureaux – logements – centres commerciaux, se fait dans la plus grande opacité et
pour le plus grand profit des lobbies du BTP, des promoteurs immobiliers toujours prêts à s’accaparer du
foncier et bétonner à tout va.
C’est déjà ce qu’on voit tout au long des lignes du Grand Paris Express avec sa foison de projets
immobiliers et de zones d’aménagement soi-disant « concertées », imposée aux populations de façon
autoritaire, d’accaparement de terres fertiles, comme à Bondy, Rosny-sous-Bois, au Triangle de Gonesse
ou au plateau de Saclay. Ça va être cela à Aubervilliers avec ces 2 gares et ces 4 ouvrages annexes :
nouvelles nuisances, bruits, pollutions de l’air, enfer d’un trafic routier déjà saturé, densification, ilot de
chaleur et gentrification de la ville, la population actuelle étant « expulsée », etc. Et ce serait encore, une
nouvelle fois, la destruction de parcelles des jardins ouvriers au Fort.
La modification n°3 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal » de Plaine Commune, datées du 10 février
2023, nécessaire pour la réalisation de ce projet, a reçu
un avis défavorable de la commissaireenquêtrice dans ses « Conclusions motivées ». Cette prise de position prend appui sur l’examen des 239
observations, populaires, exprimées lors de l’enquête publique obligatoire d’octobre – novembre 2022,
majoritairement opposées au projet et des réponses insatisfaisantes apportées par Plaine Commune. Les
élus de l’EPT et la SGP doivent revoir leurs plans :
plus aucune parcelle des jardins ouvriers ne doit
être détruite ! L’urgence climatique doit être prise en compte. On ne saurait accepter que Plaine
Commune reste sur sa position, elle ne peut pas contourner les recommandations de la
commissaire-enquêtrice.
Le coût financier du Grand Paris Express ne cesse de s’accroître : estimé à 17 milliards d’euros en 2010,
à 37,5 milliards d’euros aujourd’hui, à ce rythme-là c’est 60 milliards en 2030. Tout le long des nouvelles
lignes, les prix au m² des logements augmentent, les familles les plus modestes des quartiers populaires
partent toujours plus loin de la capitale et de sa petite couronne, au profit de quartiers bourgeois
uniformisés qui leur deviennent inaccessibles. Les JOP 2024 sont une aubaine supplémentaire pour
accélérer la réalisation de tous ces projets en Seine-Saint-Denis et mettre en marche la machine à
fabriquer du consentement avec le fameux « héritage » qui satisferait une nouvelle population plus aisée
et ne serait attractif qu’aux touristes.
Tous ces projets de constructions ne répondent ni aux besoins immédiats des populations ni à l’intérêt
général. Ils sont néfastes pour l’environnement et n’apportent aucune solution sérieuse pour lutter contre
le réchauffement climatique et avancer dans les mesures nécessaires à la transition écologique.
A Aubervilliers, un engagement a été pris il y a plus de trois mois d’une autre réunion publique
pour discuter du réel contenu et de sa réelle emprise sur les jardins ouvriers de ce projet de gare
au Fort et des 4 ouvrages annexes prévus. Cette réunion n’est toujours pas annoncée. Les avis de
la commissaire-enquêtrice et ceux des habitants, les aménagements, les engagements qui en
découlent, respectant totalement les exigences environnementales et sociales, doivent être pris
en compte. L’intérêt général pour un avenir où nos villes doivent être habitables par toutes et tous
est celui-ci.
Fait à Aubervilliers le 3 mars 2023

Non aux bassines – No bassaran ! à Sainte Soline

Sainte Soline les 25 et 26 mars 2023 au cœur de la lutte :

deux visions de l’agriculture et d’un partage plus juste de l’eau

Avec « Non aux bassines, No bassaran ! », la Confédération Paysanne, Solidaire, la CGT, Greenpeace, la Ligue des droits de l’Homme, etc … organisateurs de la mobilisation, nous nous sommes retrouvés au cœur de 30 000 manifestants à Vanzay (350 habitants) dans les Deux-Sèvres, à 6 Kms de la méga bassine de Sainte Soline pouvant accueillir 628 000 mètres cubes d’eau.

Sur deux départements, Deux-Sèvres et Vendée, près d’une cinquantaine de bassines sont prévues. Elle se construisent avec le soutien des pouvoirs publics et sont financées à 70% par l’Agence nationale de l’eau.

Cette pratique de construction de bassines et de forages (100 mètres de profondeur pour aller dans la nappe phréatique) est mise en œuvre par des gros exploitants agricoles dans une logique productiviste, notamment de culture du maïs ; l’intérêt général est méprisé, le bien commun privatisé, avec des conséquences dramatiques pour l’environnement : assèchement des cours d’eau, destruction de la biodiversité et du vivant dans le marais Poitevin, etc..

Cette multiplication de l’irrigation agricole est inacceptable. L’inquiétude ne peut que grandir après l’été caniculaire que nous venons de connaître. En effet, les climatologues nous alertent sur l’insuffisance des pluies d’automne et d’hiver, sur une ressource en eau qui se fait rare avec une recharge des nappes phréatiques très déficitaire dans de nombreuses régions.

Ces projets sont mis en œuvre avec une logique de croissance déplorable pour notre environnement commun. La même logique que la poursuite du remembrement, avec la destruction de tous les obstacles à une agriculture intensive (haies, bosquets, talus, cours d’eau, chemins de campagne) qui a modifié les paysages, les milieux naturels et la biodiversité, porté atteinte au cadre de vie, engendré des conséquences climatiques dramatiques et pénalisé l’intérêt général.

Rappelons qu’actuellement nous consommons deux fois et demie ce que peut offrir notre planète. Avec cette pression sur l’environnement et les ressources naturelles, au moment où il nous faut partager les richesses que restera-t’il aux futures générations ?

L’eau est un bien commun, elle ne doit pas devenir une marchandise. Sa gestion doit être publique avec participation des consommateurs. L’heure est donc à la mise en œuvre d’actions pour changer de modèle économique, stopper le productivisme tant agricole qu’industriel.

Un développement économique social et environnemental plus résiliant est indispensable. Un autre modèle agricole, une agriculture paysanne rémunératrice, de proximité, avec de nombreuses fermes à taille humaine (100 hectares) permettant un million d’emplois est possible.

Les pouvoirs publics, le Gouvernement sont interpellés sur ce choix de société. Ce n’est pas par la violence des forces policières ou en criminalisant les mobilisations que le Gouvernement règlera la situation : bien loin de ses promesses vibrantes sur la voie annoncée de la transition écologique, il a choisi la voie de l’hypocrisie et la violence d’état.

La Ligue des Droits de l’Homme a d’ailleurs constaté l’entrave par les forces de l’ordre à l’intervention des secours pour des situations d’urgence absolue.

Le MNLE réseau «Humanité et Nature» exprime sa totale solidarité et soutien aux manifestants blessés, victimes des charges de police. Avec «No bassaran !» nous exigeons un moratoire sur le projet des bassines.

Paris le 27 mars 2023

Rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures commenté sur Agora Côte d’Azur

Lors de l’émission mensuelle sur Radio Agora Côte d’Azur, Denis La Spesa s’entretient avec Rémi Quinton, grand spécialiste des transports, vice-président du MNLE 06 et responsable de la commission Transport au niveau national du mouvement.

Rémi Quinton commente le rapport de 150 pages du Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI)

Cette émission est un peu longue (52 minutes) mais le sujet est capital quand on sait que les transports émettent 40 % des gaz à effet de serre (GES) et donc que la modernisation et l’extension du réseau de transport ferroviaire permettrait de réduire de manière significative les GES.

Bonne écoute.

FAME et livre sur l’eau

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Christian Pellicani, président du MNLE Réseau Humanité et Nature, explique ce qu’est le FAME (Forum Alternatif Mondial de l’Eau) dont il est co-président et présente le livre sur l’eau des Éditions Émile Communication.

 

 

 

Présentation de la revue Naturellement 142

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Christian Pellicani, président du MNLE Réseau Humanité et Nature, présente la revue Naturellement 142 qui vient de paraître.

 

« Bienveillance Paysanne » Ciné-débat avec le MNLE Pays de Loire et le réalisateur

Après une interview à la télévision en direct lundi 27 février vers 19h15 sur TéléNantes, la projection au Cinéma Saint Paul à Rézé a été bien au delà de notre espérance, puisque que celle-ci a permis à 250 personnes (250 billets vendus) de voir le film. Un des paysans d’Ille et Villaine (de Saulnières, Ferme arboricole bio) qui figurait dans le film, nous a fait l ‘honneur de sa présence et est intervenu afin de répondre, comme Oliver Dickinson et Jean Paul Martel aux questions et remarques  des spectateurs.

Le MNLE PDL y tenait aussi un stand avec vente de thés et Infusions et du miel de nos chères abeilles. Un vrai succès, une salle comble. Tout le monde est sorti satisfait du film, du débat avec le réalisateur, le paysan et les représentants du MNLE PDL.

Ci joint les prochaines projections en Loire Atlantique et en France.

contact distribution : lesfilmsdelanse@gmail.com

Le MNLE Réseau Humanité et Nature solidaire avec Paul FRANÇOIS

COMMUNIQUÉ

Le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement affirme sa solidarité avec Paul FRANÇOIS, agriculteur céréalier victime d’une intoxication aux herbicides.

Par son action devant la Justice, il a obtenu un très petit dédommagement devant les tribunaux face au groupe BAYER – MONSANTO.

Le 30 janvier dernier, il a été agressé violemment devant son domicile par trois hommes qui l’ont menacé avec un couteau, exprimant clairement le lien entre la médiatisation du résultat du procès et leur intervention musclée.

Nous condamnons de tels gestes, commis par des êtres qui ne respectent pas la Justice. Nous demandons à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN de poursuivre efficacement les auteurs de cette agression, et d’assurer la protection de Monsieur Paul FRANÇOIS.

PARIS, le 15 février 2023

Ci-après, lettre au Ministre de l’Intérieur

PARIS le 17 février 2023

A Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des outre-mer

Place BEAUVAU

75008 PARIS

Objet : agression contre Monsieur Paul FRANÇOIS

Monsieur le Ministre

Je vous prie de trouver ci-joint le communiqué écrit par le MNLE à la suite de l’agression dont fut victime il y a quelques jours l’agriculteur céréalier Paul FRANÇOIS.

Je vous remercie de la suite que vous lui donnerez, espérant que vous m’en tiendrez informé.

Je vous prie de croire en mes meilleurs sentiments.

Le Président du MNLE

Christian PELLICANI

Les ingénieurs et de chercheurs de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) s’oppose à la fusion avec l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN)

Les Ingénieurs et chercheurs manifestent contre la fusion car celle-ci affaiblirait le contrôle et la sureté nucléaire.

Selon le communiqué AFP du lundi 20 février 2023 à 20h00:

Plusieurs centaines d’ingénieurs et de chercheurs de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont manifesté lundi à Paris contre le projet du gouvernement de fusionner l’organisme avec l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), qui, selon eux, met en danger la sûreté elle-même.

« Cette fusion est un retour 25 ans en arrière », a souligné Philippe Bourachot, délégué syndical central CGT parlant au nom de l’intersyndicale, tout près du ministère de la Transition énergétique qui pilote le projet de réforme.

« Nous craignons d’être sous l’autorité directe de l’ASN, et donc de perdre l’indépendance de nos analyses techniques, d’avoir potentiellement une pression pour rendre des avis techniques qui seraient plus adaptés à ce que voudrait l’Autorité », « voire l’exploitant », c’est-à-dire EDF, Orano ou le CEA, a-t-il ajouté.

« Nous avons mis 40 ans pour construire un système de sûreté indépendant en France et reconnu internationalement, et le gouvernement voudrait le détruire en quatre semaines », a ajouté François Jeffroy, délégué syndical central de la CFDT, l’un des trois représentants syndicaux à avoir rencontré la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vendredi pour lui exposer les inquiétudes du personnel.

Le MNLE Pays de Loire s’inquiète de cette situation qui remet en cause un des principes fondateurs du Nucléaire Français à savoir garantir la sécurité et la sûreté de nos centrales. Le gouvernement, par cet acte, veut donner plus de facilités aux entreprises avec plus de risques. Pourtant avec les expériences de Tchernobyl et Fukoshima, nous savons qu’il faut être vigilant. Le gouvernement donne du grain à moudre aux anti-nucléaires alors même que celui-ci veut lancer la construction de six EPR.
L’IRSN indépendant, analyse et émet un libre avis, l’ASN prend la décision. Les profils des acteurs sont différents. En regroupant les structures, l’État prend une décision grave et pourrait avoir des conséquences sur la fiabilité des choix en matière de sureté et sécurité de notre parc nucléaire.
Le MNLE Pays de Loire soutient la lutte du personnel de l’IRSN contre ce projet et fera tout ce qu’il peut pour faire connaitre cette juste lutte pour la sécurité de tous.

Pour la défense de l’eau rendez-vous les 25 et 26 mars 2023

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Le 25 mars aura lieu dans le Poitou une grande manifestation contre les 
megabassines et l’agriculture productiviste. Fin octobre, nous étions plus de 7000 
à Sainte-Soline. Nous devons être bien plus le 25 mars. 
Le week-end se déroulera sur trois journées, le programme tel qu’il est connu est 
le suivant : 

    * > Vendredi 24 mars : arrivée de tracteurs de toute la France – et le soir 
Forum international sur la défense de l’eau avec des délégations de différents pays 
et continents. 
    * > Samedi 25 mars : 10h00 manifestation « Fin de chantier » – et le soir 
concerts, banquets et festivités à Melle (79500) 
    * > Dimanche 26 mars : assemblées, tables rondes, cantines, balades 
naturalistes, concerts… 


Le lieu exact de la manifestation sera connu courant mars. Vous pouvez suivre 
les dernières informations sur les sites et réseaux sociaux de Bassines Non Merci 
et des Soulèvements de la Terre . 

Attac appelle ses adhérent·es à participer à la manifestation et aux évènements 
du week-end. 

Il n’y aura pas de bus organisés depuis Paris , pour différentes raisons : 
le coût par personne d’un voyage sur 3 jours, l’absence de souplesse horaire pour 
les personnes souhaitant ne venir qu’un ou deux jours, ... 
Il est donc conseillé de s’organiser pour partir à plusieurs en voiture, ou en 
minibus/monospace 9 places de location. Si la voiture n’est pas pleine, 
il est possible de déposer une annonce sur le site de covoiturage . 

L’hébergement se fera principalement sous tente, une espace sera prévu à cet effet. 
Sinon il est aussi possible de réserver des gîtes à plusieurs dans la région. 

Pour ces différents points, vous pouvez suggérer à votre comité local une 
organisation collective. 

Enfin, signalons une soirée d’information à Montreuil le 7 mars, co-organisée 
par Attac 93. De tels évènements, organisés ou non par Attac, se multiplient 
en Île-de-France. Ils seront petit à petit ajoutés sur un site dédié.