Accueil Blog Page 9

« Bienveillance Paysanne » Ciné-débat avec le MNLE Pays de Loire et le réalisateur

Après une interview à la télévision en direct lundi 27 février vers 19h15 sur TéléNantes, la projection au Cinéma Saint Paul à Rézé a été bien au delà de notre espérance, puisque que celle-ci a permis à 250 personnes (250 billets vendus) de voir le film. Un des paysans d’Ille et Villaine (de Saulnières, Ferme arboricole bio) qui figurait dans le film, nous a fait l ‘honneur de sa présence et est intervenu afin de répondre, comme Oliver Dickinson et Jean Paul Martel aux questions et remarques  des spectateurs.

Le MNLE PDL y tenait aussi un stand avec vente de thés et Infusions et du miel de nos chères abeilles. Un vrai succès, une salle comble. Tout le monde est sorti satisfait du film, du débat avec le réalisateur, le paysan et les représentants du MNLE PDL.

Ci joint les prochaines projections en Loire Atlantique et en France.

contact distribution : lesfilmsdelanse@gmail.com

Le MNLE Réseau Humanité et Nature solidaire avec Paul FRANÇOIS

COMMUNIQUÉ

Le Mouvement National de Lutte pour l’Environnement affirme sa solidarité avec Paul FRANÇOIS, agriculteur céréalier victime d’une intoxication aux herbicides.

Par son action devant la Justice, il a obtenu un très petit dédommagement devant les tribunaux face au groupe BAYER – MONSANTO.

Le 30 janvier dernier, il a été agressé violemment devant son domicile par trois hommes qui l’ont menacé avec un couteau, exprimant clairement le lien entre la médiatisation du résultat du procès et leur intervention musclée.

Nous condamnons de tels gestes, commis par des êtres qui ne respectent pas la Justice. Nous demandons à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN de poursuivre efficacement les auteurs de cette agression, et d’assurer la protection de Monsieur Paul FRANÇOIS.

PARIS, le 15 février 2023

Ci-après, lettre au Ministre de l’Intérieur

PARIS le 17 février 2023

A Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des outre-mer

Place BEAUVAU

75008 PARIS

Objet : agression contre Monsieur Paul FRANÇOIS

Monsieur le Ministre

Je vous prie de trouver ci-joint le communiqué écrit par le MNLE à la suite de l’agression dont fut victime il y a quelques jours l’agriculteur céréalier Paul FRANÇOIS.

Je vous remercie de la suite que vous lui donnerez, espérant que vous m’en tiendrez informé.

Je vous prie de croire en mes meilleurs sentiments.

Le Président du MNLE

Christian PELLICANI

Les ingénieurs et de chercheurs de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) s’oppose à la fusion avec l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN)

Les Ingénieurs et chercheurs manifestent contre la fusion car celle-ci affaiblirait le contrôle et la sureté nucléaire.

Selon le communiqué AFP du lundi 20 février 2023 à 20h00:

Plusieurs centaines d’ingénieurs et de chercheurs de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont manifesté lundi à Paris contre le projet du gouvernement de fusionner l’organisme avec l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), qui, selon eux, met en danger la sûreté elle-même.

« Cette fusion est un retour 25 ans en arrière », a souligné Philippe Bourachot, délégué syndical central CGT parlant au nom de l’intersyndicale, tout près du ministère de la Transition énergétique qui pilote le projet de réforme.

« Nous craignons d’être sous l’autorité directe de l’ASN, et donc de perdre l’indépendance de nos analyses techniques, d’avoir potentiellement une pression pour rendre des avis techniques qui seraient plus adaptés à ce que voudrait l’Autorité », « voire l’exploitant », c’est-à-dire EDF, Orano ou le CEA, a-t-il ajouté.

« Nous avons mis 40 ans pour construire un système de sûreté indépendant en France et reconnu internationalement, et le gouvernement voudrait le détruire en quatre semaines », a ajouté François Jeffroy, délégué syndical central de la CFDT, l’un des trois représentants syndicaux à avoir rencontré la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vendredi pour lui exposer les inquiétudes du personnel.

Le MNLE Pays de Loire s’inquiète de cette situation qui remet en cause un des principes fondateurs du Nucléaire Français à savoir garantir la sécurité et la sûreté de nos centrales. Le gouvernement, par cet acte, veut donner plus de facilités aux entreprises avec plus de risques. Pourtant avec les expériences de Tchernobyl et Fukoshima, nous savons qu’il faut être vigilant. Le gouvernement donne du grain à moudre aux anti-nucléaires alors même que celui-ci veut lancer la construction de six EPR.
L’IRSN indépendant, analyse et émet un libre avis, l’ASN prend la décision. Les profils des acteurs sont différents. En regroupant les structures, l’État prend une décision grave et pourrait avoir des conséquences sur la fiabilité des choix en matière de sureté et sécurité de notre parc nucléaire.
Le MNLE Pays de Loire soutient la lutte du personnel de l’IRSN contre ce projet et fera tout ce qu’il peut pour faire connaitre cette juste lutte pour la sécurité de tous.

Pour la défense de l’eau rendez-vous les 25 et 26 mars 2023

0


Le 25 mars aura lieu dans le Poitou une grande manifestation contre les 
megabassines et l’agriculture productiviste. Fin octobre, nous étions plus de 7000 
à Sainte-Soline. Nous devons être bien plus le 25 mars. 
Le week-end se déroulera sur trois journées, le programme tel qu’il est connu est 
le suivant : 

    * > Vendredi 24 mars : arrivée de tracteurs de toute la France – et le soir 
Forum international sur la défense de l’eau avec des délégations de différents pays 
et continents. 
    * > Samedi 25 mars : 10h00 manifestation « Fin de chantier » – et le soir 
concerts, banquets et festivités à Melle (79500) 
    * > Dimanche 26 mars : assemblées, tables rondes, cantines, balades 
naturalistes, concerts… 


Le lieu exact de la manifestation sera connu courant mars. Vous pouvez suivre 
les dernières informations sur les sites et réseaux sociaux de Bassines Non Merci 
et des Soulèvements de la Terre . 

Attac appelle ses adhérent·es à participer à la manifestation et aux évènements 
du week-end. 

Il n’y aura pas de bus organisés depuis Paris , pour différentes raisons : 
le coût par personne d’un voyage sur 3 jours, l’absence de souplesse horaire pour 
les personnes souhaitant ne venir qu’un ou deux jours, ... 
Il est donc conseillé de s’organiser pour partir à plusieurs en voiture, ou en 
minibus/monospace 9 places de location. Si la voiture n’est pas pleine, 
il est possible de déposer une annonce sur le site de covoiturage . 

L’hébergement se fera principalement sous tente, une espace sera prévu à cet effet. 
Sinon il est aussi possible de réserver des gîtes à plusieurs dans la région. 

Pour ces différents points, vous pouvez suggérer à votre comité local une 
organisation collective. 

Enfin, signalons une soirée d’information à Montreuil le 7 mars, co-organisée 
par Attac 93. De tels évènements, organisés ou non par Attac, se multiplient 
en Île-de-France. Ils seront petit à petit ajoutés sur un site dédié.

Green Docks Gennevilliers : Ce n’est pas une vraie infrastructure multimodale !

Green Docks Gennevilliers : Ce n’est pas une vraie
infrastructure multimodale !

Proposé par le promoteur international Goodman, spécialiste de la logistique, ce projet, serait implanté à Gennevilliers sur un terrain d’HaropaPort, Etablissement public qui gère les équipements portuaires du Havre, de Rouen et de Paris.
Les maires de ces villes portent, dans l’opacité, l’idée d’une métropole du Havre à Paris. Ils poussent à la réalisation de ce gigantesque entrepôt routier sur les berges de la Seine fonctionnant 24 h sur 24. Dans une démarche libérale et autoritaire, comme pour la métropolisation, le Grand Paris Express ou encore le futur « héritage » des JOP2024, ils agissent sans véritable concertation ni réponse aux interpellations des citoyens, de leurs associations et des villes voisines impactées.
Faire le choix du développement économique, moderniser et mieux localiser les entrepôts est
nécessaire. Mais ce nouvel équipement destiné, en partie, à une population parisienne plus ou moins aisée, adepte du ecommerce, des achats en ligne et de la livraison à domicile, seratil vraiment le « transport du dernier kilomètre » remplaçant avantageusement des entrepôts plus lointains ou bien contribueratil à renforcer l’envahissant et antisocial phénomène Amazone mortel pour le commerce de proximité ?

Comment parler de « port multimodal » quand seulement 15% du trafic induit sera fluvial,
les 85% restant alourdissant l’encombrement des routes par de nouveaux camions.

Et pourtant, il existe sur le port des voies ferrées qui pourraient contribuer au ferroutage
(remorques sur wagons).
Avec ce projet les Maires confortent le « tout camion », ils le renforcent dans un secteur d’ÎledeFrance déjà saturé et pollué.
Pour répondre aux cris d’alerte des chercheurs du GIEC face aux catastrophes environnementales, au risque de millions de réfugiés climatiques et appliquer réellement les
choix de la COP 21 de 2015 au Bourget, il est indispensable d’utiliser en priorité les transports
décarbonés (fluvial, ferré, vélo cargo pour les livraisons).

Ce bâtiment pharaonique est démesuré : 90 000 m2, 600 m de long, 35 m de haut en bord de Seine ! 
Il ne serait pas sans conséquence sur la biodiversité, sur la continuité et la tranquillité écologique pour la faune (53 espèces) et la flore. La trame environnementale,
bleue, verte et noire (bruit et lumière nocturne) serait ainsi affectée.

C’est une menace directe pour la zone Natura 2000 et la réserve ornithologique de l’IleStDenis. L’impact sur un îlot de fraîcheur si indispensable face au dérèglement climatique serait important. C’est l’opposé des objectifs d’intérêt général, d’insertion urbaine et paysagère annoncés. Le partage avec les activités de loisirs, de promenade est remis en cause.
Les mesures annoncées, matériaux biosourcés, géothermie, une ferme urbaine de 1,7
ha sur le toit,11 000 m2 de panneaux photovoltaïques, sont du greenwashing pour faire
admettre un projet qui ne répond pas aux besoins de services et de structures de
proximité des populations.

Le MNLE apporte son soutien aux nombreuses mobilisations pour une logistique durable et multimodale respectant l’environnement et le cadre de vie des humains et du vivant en général.

Pantin, le 12 janvier 2023

 

Texte MNLE Green Dock 3-VF

Carrière de Vaujours : Placoplatre exclue le cadre de vie et l’avenir du vivant

Avis du MNLE sur le projet Placoplatre

Depuis 2012, le groupe Saint Gobain (CAC 40) est propriétaire de l’usine Placoplatre de
Vaujours. Les terrains de proximité ont la particularité d’avoir été durant des années (1955/
1997) le champ d’opérations militaires avec le CEA, expérimentant dans ses casemates les
explosions préparatoires au nucléaire. Aujourd’hui Placoplatre, 1er site de transformation en
Europe, veut faire alléger les servitudes mises en place par les préfets pour pouvoir exploiter
à « ciel ouvert » pendant 48 ans et extraire les 7 millions de tonnes de gypse contenus dans
42,6 hectares de terrain. Ces servitudes d’utilité publique visent à limiter l’occupation du site
afin d’éviter les risques de contamination résiduelle de substances radioactives et
pyrotechniques. Malgré les alertes des chercheurs du GIEC sur l’impact de l’intervention
humaine pour une exploitation maximum des ressources, les décisions de la COP 21 au
Bourget, les bouleversements climatiques et les nombreuses alarmes sur la disparition de
multiples espèces, pour Placoplatre les conséquences sur la biodiversité seraient« faibles »
et « négligeables » !
L’étude d’impact de la faune et la flore mentionne la présence de 58 espèces protégées dont
25 à fort enjeux de conservation ! Les 17 hectares de terres boisées, zones humides, étangs
et prairies menacés de destruction constituent leur habitat naturel. C’est aussi un ilot de
fraicheur avec des arbres jouant un rôle de régulateurs. Dans ce cadre, que deviennent les
trames verte, bleue, noire (travail de nuit et luminosité) et les paysages vallonnés des villes
de Vaujours, Coubron et Courtry ? Pour le SDRIF de 2013 c’était des espaces boisés et
naturels à préserver et à valoriser et des carrières de gypse d’intérêt national !
Déjà en 2018 les mobilisations avaient fortement interpellé sur ce projet, l’exploitation par
cavage était préférée. Rien ne lève actuellement les interrogations sur les principaux risques
environnementaux sur l’eau, les sols et sous-sols, la destruction d’un milieu naturel pour
plusieurs dizaines d’années, les nuisances de l’exploitation (bruit, explosion, pollution de
l’air, poussière, circulation, etc…) pour le cadre de vie des habitants des villes riveraines.
Il n’est donné aucune information confirmée sur la distance minimale des tirs avec des
explosifs utilisés lors de l’exploitation pour éviter la fragmentation des galeries souterraines,
(minimum 300 mètres). Il n’est rien dit non plus sur les mesures organisationnelles et
techniques pour répondre aux accidents et risques industriels sur ce site.
L’exploitation est annoncée à « ciel ouvert » du lundi au vendredi de 4h à 22h mais rien sur
la pollution sonore et atmosphérique, les poussières industrielles, l’impact sur le quotidien
des salariés et riverains, déjà impactés par plus de 300 camions par jour ! Il n’est pas
démontré que « les compensations » de comblements et de « greenwashing »
correspondent à l’équivalent écologique, social et environnemental entre les pertes et les
mesures prévues.
Pour toutes ces raisons le MNLE-93 et Nord Est Parisien émet un avis défavorable

MNLE93AvisPlacoplatre dec 2022

Fort d’Aubervilliers Enquête publique sur la modification apportée au PLUI Plaine Commune Contribution du MNLE 93 NEP – Pantin le 12 novembre 2022

La modification apportée au PLUI Plaine-Commune sur l’OAP Fort d’Aubervilliers ne répond pas aux différentsjugements de février, mars et juillet 2022 de la Cour administrative d’appel de Paris qui a donné raison auCollectif de défense des jardins ouvriers dans sa lutte pour leur préservation. Les multiples contradictions et /ou incertitudes du document modificatif confirment que les attentes, besoins et compétences des habitants-tes sont ignorés-ées, démontrent la mise en application de choix politiques au service de la spéculation
immobilière. La destruction massive de ces jardins ouvriers va à l’encontre totale d’une amélioration de l’environnement de toute la ville, de la réponse obligatoire au réchauffement climatique.

Une incertitude sur une partie des jardins ouvriers concernée par les galeries techniques de la gare.
Une partie des jardins servira temporairement comme débarras de chantierICPE au service du projet de la gare. Or, on a su construire des galeries techniques sans forcément excaver totalement, à ciel ouvert. Heureusement d’ailleurs car la métropole ne serait qu’un vaste trou béant avec des montagnes de terres en attente d’être déplacées. Cette technique doit donc être utilisée afin de préserver de tout risque de dégradation par pollution de la qualité des terres des jardins.

Ce zonage n’est pas compatible avec les objectifs poursuivis par le SDRIF
Même s’il est en révision, le
Schéma Directeur Régional d’IledeFrance (SDRIF) adopté par le Conseil Régional le 18 octobre 2013 est encore d’actualité et à ce titre, les préconisations qui vont dans le sens de la préservation des espaces verts, ilots de fraicheurs doit être plus que jamais préservée. L’un des objectifs du SDRIF est d’arriver à une surface en espaces verts de 10m² par habitant. A Aubervilliers c’est 1,42m2 par habitants ! Nous sommes donc très loin de cet objectif surtout si on compare avec les 15m² recommandés par l’OMS. Les 3875,7m² en zone Nj doivent répondre à cet objectif sans préciser vraiment lequel. Ils s’ajoutent aux 8,5 ha de jardins conservés en zone naturelle dans le PLUi. Sans préciser desquels il s’agit. Mais surtout, aucun bilan global des espaces verts sur l’ensemble de la ZAC n’est clairement
exprimé.
Sans doute aussi parce qu’il y a une incertitude sur la possible reconstitution des jardins ouvriers du secteur Nj1 comme il est dit.
Une gare disproportionnée par rapport aux réels besoins
On peut s’interroger sur la nécessité de la gare pour la ligne 15 à 100m du métro de la ligne 7. Mais au regard des plans de la phase 2, c’est une fois de plus un prétexte pour justifier un projet immobilier d’ampleur. 900 logements supplémentaires sur le secteur Gare, apparition d’une tour, apparemment dédiée à du logement, des bureaux et des commerces, sur une emprise de jardins supplémentaire. Les situations du climat, de la pollution et du mal-être des habitants sont ignorées. Arrêtons de satisfaire la boulimie des lobbies du BTP, et
de la rentabilité financière au profit des 400 000 logements vides sur Paris, des plus de 4 millions de m2 de bureaux inoccupés transformables en IDF, de la mutation en logements de loisirs (AIRBNB).

Des intermodalités qui restent à définir
«
Une étude d’intermodalité est réalisée sous maîtrise d’ouvrage Plaine Commune. Elle a pour objet de définir un projet de pôle visant à proposer un fonctionnement optimal du pôle à l’arrivée du Grand Paris Express, en termes de flux et d’usages des transports mais aussi d’espaces publics, de paysage et de liens aux quartiers alentours, et impliquant les différents partenaires présents sur le site. Un scénario d’aménagement a été validé en février 2021. » Mais c’est en cela que la modification du PLUI est invalide, « ce scénario d’aménagement sera affiné dans le cadre de la phase 3 de l’étude d’intermodalité. Par ailleurs, un plan
paysager et programmatique sera réalisé, dans
une logique de mise en cohérence de cet ensemble urbain. ». Quelle sera à terme la cohérence des voies circulables, automobiles, pôles bus, intermodalité entre la gare du GPE, la station de la ligne 7, les lignes de bus, les emprises techniques nécessaires entre piscine, gare, équipements, les taxis, et bien évidement les circulations douces et piétonnes et les espaces verts.
C’est l’intérêt général qui doit être pris en considération dans ce nouveau projet en concertation étroite avec les habitants tes, le Collectif de défense des jardins ouvriers qui concilie nature, sport et transport pour les habitants des villes limitrophes. L’alerte au réchauffement climatique lancée dans le rapport du GIEC 2022 devrait logiquement élever les consciences des décideurs du Grand Paris Express avant qu’il ne soit trop tard.

Le Fort d’Aubervilliers et ses jardins ouvriers est un espace vert d’intérêt régional à préserver et doit être
pérennisé. Le MNLE sera résolument dans la lutte juste et vitale de la nouvelle bagarre juridique annoncée.

Télécharger l’avis du MNLE 93

Fort Aubervilliers_contribution MNLE93 VDF Nov22

Extension du centre commercial de Rosny 2 Avis du MNLE-93 NEP

0

La société immobilière, multinationale, cotée au CAC 40 : UnibailRodamcoWestfield (87 centres commerciaux en 2020) propriétaire du centre commercial Rosny 2, (implanté sur 20 hectares, 120 000 m2, 15 millions de visiteurs, 179 magasins) veut atteindre 150 000 m2 dont 27 000m2 de bureaux.

L’objectif affirmé est de tirer profit du futur pôle multimodal Rosny Bois Perrier (RER E, ligne 11métro et ligne 15GPE) pour devenir le leader du Nord Est Parisien, être le deuxième centre commercial de France !!
Alors même qu’en décembre 2021, suite à des recours, le tribunal Administratif de Montreuil a suspendu les quatre permis de construire pour cette extension du centre commercial de Rosny2.

Les promoteurs avec cette boulimie affligeante face à la sobriété demandée à tous, face aux 4 millions de m2 de bureaux vides en Ile de France, ne tiennent aucun compte de l’inquiétude des populations riveraines. Ce centre commercial déjà trop gigantesque est implanté dans une zone déjà trop fortement urbanisée, délimitée par des axes routiers congestionnés en permanence par une trop intense circulation.

Le projet actuel soumis à l’enquête publique contient les mêmes failles et insuffisances reconnues par le tribunal administratif de Montreuil. Il va à l’encontre de la réponse à apporter aux changements et dérèglement climatique. Les propositions ignorent la limitation et la réduction de l’ilot de chaleur des infrastructures actuelles et, de fait, futures. Plus de 9000 m2 d’espaces vert et paysagés seraient sur les toits, greenwashing oblige. L’extension n’améliorerait pas l’existant. La nouvelle artificialisation impliquerait une récupération et un stockage des eaux de pluie conséquent afin de réduite la pression sur la ressource en eau, tenir compte des possibilités d’écoulement limitant les risques d’inondation.

Ce n’est que l’idée « de pistes » qui est envisagée pour réduire l’empreinte carbone de ce gigantisme. Aucun choix dans les matériaux de construction envisagés n’est affirmé allant dans le respect de la sobriété énergétique et visant un développement des énergies renouvelables.

Aucune mesure n’est proposée pour tenir compte de l’augmentation inéluctable du trafic routier alors même que, déjà, les derniers prélèvements réalisés sur la qualité de l’air sont dix fois supérieurs aux recommandations de l’OMS. Tabler sur l’évolution des technologies pour l’automobile est très insuffisant et ne règlera pas les problèmes environnementaux, sociaux et sanitaires.

Les mobilités actives en lien avec le report modal, les équipements indispensables pour assurer la sécurité des professionnels comme des chalands (circulations douces, stationnements véhicules privés et professionnels, capacité d’accueil) sont insuffisamment pris en compte pour donner plus de lisibilité à ce bassin de vie.

Plus globalement les effets cumulés n’intègrent pas l’impact d’ensemble du projet où s’entremêlent gigantisme, conception commerciale consumériste tournant le dos à la qualité de vie dans la proximité, sacrifiant le vivre ensemble dans les centres villes.

Pour toutes ces raisons le MNLE93 NEP émet un avis défavorable au projet et invite la population à se mobiliser pour défendre son cadre et sa qualité de vie au quotidien.

pour télécharger le texte cliquer ci dessous

Extension de RosnyII avis MNLE nov 22 PM Ve D