DEVELOPPONS NOS REFLEXIONS SUR L’ENERGIE
par Christian Chasseau, secrétaire national du MNLE
Comme l’eau, l’énergie est vitale pour L’Humanité entière. Le développement de la vie sociale suppose d’aménager l’environnement. Cela concerne tant la production de nourriture que la création et l’entretien d’habitats, toujours plus nombreux pour suivre l’évolution de la population. Cela nécessite le déploiement d’efforts physiques importants. Rappelons que la plupart des paysages dans lesquels nous vivons sont le fruit du travail humain. Très tôt, femmes et hommes utilisent les animaux pour les aider dans ces tâches énergivores. Puis, la domestication progressive du feu accroit leurs possibilités, d’abord, et pendant de longs siècles, par l’utilisation du bois. Le XIXe siècle a entamé une mutation profonde avec l’industrialisation et l’utilisation d’hydrocarbures, la découverte de l’électricité. Avant cela, la force du vent et celle de l’eau ont été très utilisées (moulins à eau ou à vent, bateaux à voiles…)
L’exploitation sans limite des hydrocarbures a conduit à la situation catastrophique que nous connaissons sur le climat. La dé carbonisation de notre énergie suppose entre autres la sortie des énergies fossiles. Comment les remplacer sans nuire à un minimum de qualité de vie des humains sur la Terre ? Le sujet entraine de nombreux débats, souvent passionnés.
Le MNLE qui se préoccupe de l’environnement en tant que milieu de vie des humains, que nous voulons préserver, aborde ces questions depuis de nombreuses années. L’urgence appuyée par les derniers rapports du GIEC nous amène à organiser une série de débats sur l’énergie, définissant les besoins, les moyens techniques pour y répondre, et surtout l’organisation sociale de la production et la distribution des énergies, respectant tous les humains avec équité.
Pour préparer ces conférences, qui auront lieu de la fin de l’été à l’automne et réuniront des scientifiques, des usagers, des salariés de la production…. nous ouvrons notre site internet aux contributions écrites de nos adhérents et membres de notre Conseil Scientifique. Ces contributions ont pour but d’animer le débat, sans illustrer la position officielle de notre Mouvement. Elles n’engagent donc que leurs auteurs. Leur intérêt réside dans leur diversité, allant de considérations générales sur les besoins en énergie, à la présentation de cas particuliers, sachant que les théories ne peuvent s’appuyer durablement que sur les acquis de l’expérience.
Photo barrage de Roselend – Christian Chasseau