Cette première formation dans le cadre « Connaître – Comprendre – Agir » abordera l’environnement institutionnel et réglementaire et financier des associations. Cet environnement change avec la mise en œuvre de la loi NOTRe et les politiques de réduction des finances des collectivités locales.
L’austérité budgétaire assèche les capacités d’interventions des communes, des départements et des régions. Pour de nombreux acteurs de l’économie sociale et solidaire l’impact se traduit par l’abandon de projets et la réduction de la masse salariale des structures avec la perte de savoir-faire.
De nouveaux rapports se mettent en place entre le tissu associatif et les collectivités locales
(charte d’engagement réciproque, circulaire « Valls », guide sur les subventions…). Les associations sont incitées à faire appel à la philanthropie pour compenser la diminution de l’engagement des pouvoirs publics (collectivités locales, état).
Nous vous proposons au travers de ces deux journées d’examiner les possibilités de dépassement des difficultés en abordant au travers de quatre demi-journées : la reconstruction de nos projets associatifs, l’examen du cadre règlementaires et fiscal actuel,
les stratégies et outils de communication et la mutualisation des moyens.
Avec les associations nous assistons au développement « des collectifs citoyens » qui interviennent sur les questions d’urbanism
e et d’aménagement du territoire : le MNLE Réseau Homme&Nature s’est engagé contre le projet « d’Europa City » au travers d’un collectif très large.
Dans ce cadre, nous vous invitons à la conférence de Madeleine Leveau-Fernandez, historienne et romancière, le samedi 8 avril à 16h30* sur le thème : « Banlieusards ! ».
Cette épithète méprisante a été lancée pour la première fois en 1889 par des conseillers municipaux de Paris à des élus des communes suburbaines revendiquant –déjà- une plus équitable répartition des charges et des revenus fiscaux entre Paris et sa périphérie. Le terme s’est banalisé mais sans que n’en disparaisse sa connotation péjorative.
Les Français prennent conscience que les banlieues existent lorsqu’elles s’embrasent, lorsque de « jeunes casseurs » et les forces de police s’affrontent, lorsque les voitures brulent et que les magasins sont vandalisés.
Et pourtant, les fortifs, la zone, la banlieue rouge, peuplée de mal lotis et de cités castors, puis les barres des grands ensembles comme les villes n
ouvelles ont une histoire qui s’est élaborée aux marges et à l’ombre de la ville-capitale.
L’industrialisation naissante, une forte croissance démographique, la construction des premières voies ferrées et, plus tard, le métropolitain ont joué un rôle déterminant dans le peuplement et l’extension des banlieues parisiennes.
La banlieue : histoires d’exclusion ou conquêtes de nouveaux espaces ? Voyage à travers plus de deux siècles d’urbanisation au-delà des murs de Paris.
Une discussion suivra, animée par Jean-Claude Boual, avec l’ambition de nous permettre d’appréhender les questions du Grand Paris
et de l’impact des projets comme l’exposition universelle et l’accueil des jeux Olympiques en 2024, sur le quotidien des Franciliens.
*Samedi 8 avril à 16h30 : Conférence par Madeleine Leveau-Fernandez,
historienne et romancière, sur le thème : « Banlieusards ! ».
Merci, si possible, de vous inscrire par mail à : revue.naturellement@gmail.com