Un arrêté du 25 octobre 2018 émanant du ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, du ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, de la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn et du ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire suspend l’utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active « métam » ou « métam-sodium » jusqu’au 31 janvier 2019.
Cette nouvelle faisait suite à de multiples intoxications notamment en Maine et Loire et dans le Finistère et cela ne laissait plus aucun doute sur la toxicité de ces produits. Il est essentiellement employé dans le maraichage en particulier par les producteurs de mâche.
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), suite à ces signalements, a réexaminé en urgence les autorisations en vigueur.
Et ce vendredi 2 novembre 2018, l’ANSES a annoncé le retrait des autorisations de mise sur le marché du métam et métam sodium.
Pour une fois les autorités n’ont pas tardé à retirer ces produits du marché. Malgré les chantages à l’emploi de certains maraichers (dixit la confédération paysanne) les produits ne seront donc plus utilisés, des alternatives existent déjà même si elles sont plus couteuses.
La santé n’a pas de prix. Il y avait urgence à réagir. C’est dommage qu’il faille des intoxications pour s’apercevoir du danger et prendre des décisions.
Notre santé en dépend car nous retrouvons des pesticides dans toute la chaine alimentaire. Il faut interdire tous ces produits qui ne servent qu’un productivisme exacerbé. Produisons et consommons bio…